French prose of the XVII centuryFrederick Morris Warren |
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... Dieu et de l'âme humaine , qui sont les fondements de sa métaphy- sique ; en la cinquième , l'ordre des questions de physique qu'il a cherchées , et particulièrement l'explication du mouve- 10 ment du cœur et de quelques autres ...
... Dieu et de l'âme humaine , qui sont les fondements de sa métaphy- sique ; en la cinquième , l'ordre des questions de physique qu'il a cherchées , et particulièrement l'explication du mouve- 10 ment du cœur et de quelques autres ...
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... Dieu , de condition ' qui m'obligeât à faire un métier de la science 10 pour le soulagement de ma fortune ; et quoique je ne fisse pas profession de mépriser la gloire en cynique , je faisais néanmoins fort peu d'état de celle que je n ...
... Dieu , de condition ' qui m'obligeât à faire un métier de la science 10 pour le soulagement de ma fortune ; et quoique je ne fisse pas profession de mépriser la gloire en cynique , je faisais néanmoins fort peu d'état de celle que je n ...
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... Dieu m'a 15 fait la grâce d'être instruit dès mon enfance , et me gouvernant en toute autre chose suivant les opinions les plus modérées et les plus éloignées de l'excès qui fussent communément reçues en pratique par les mieux sensés de ...
... Dieu m'a 15 fait la grâce d'être instruit dès mon enfance , et me gouvernant en toute autre chose suivant les opinions les plus modérées et les plus éloignées de l'excès qui fussent communément reçues en pratique par les mieux sensés de ...
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... Dieu nous ayant donné à chacun quelque lumière pour discerner le vrai d'avec le faux , je n'eusse pas cru me devoir 20 contenter des opinions d'autrui un seul moment , si je ne me fusse proposé d'employer mon propre jugement à les exa ...
... Dieu nous ayant donné à chacun quelque lumière pour discerner le vrai d'avec le faux , je n'eusse pas cru me devoir 20 contenter des opinions d'autrui un seul moment , si je ne me fusse proposé d'employer mon propre jugement à les exa ...
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... Dieu et de l'âme humaine , qui sont les fondements de la métaphysique . Je ne sais si je dois vous entretenir des premières médi- tations que j'y ai faites : car elles sont si métaphysiques et si peu communes , qu'elles ne seront peut ...
... Dieu et de l'âme humaine , qui sont les fondements de la métaphysique . Je ne sais si je dois vous entretenir des premières médi- tations que j'y ai faites : car elles sont si métaphysiques et si peu communes , qu'elles ne seront peut ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 243 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Page 16 - Le troisième, de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus, aisés à connaître, pour monter peu à peu comme par degrés jusques à la connaissance des plus composés, et supposant même de l'ordre entre ceux qui ne se précèdent point naturellement les uns les autres. Et le dernier, de faire partout des dénombrements si entiers et des revues si générales, que je fusse assuré de ne rien omettre.
Page 83 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 16 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ; c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention , et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 284 - Il est des nœuds secrets, il est des sympathies Dont par le doux rapport les âmes assorties S'attachent l'une à l'autre et se laissent piquer Par ces je ne sais quoi qu'on ne peut expliquer.
Page 28 - Mais aussitôt après je pris garde que, pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi qui le pensais fusse quelque chose ; et remarquant que cette vérité : je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir sans scrupule pour le premier principe de la philosophie que je cherchais.
Page 164 - Restait cette redoutable infanterie de l'armée d'Espagne, dont les gros bataillons serrés, semblables à autant de tours, mais à des 'tours qui sauraient réparer leurs brèches, demeuraient inébranlables au milieu de tout le reste en déroute et lançaient des feux de toutes parts. Trois fois le jeune vainqueur s'efforça de rompre ces intrépides combattants; trois fois il fut repoussé par le valeureux comte de Fontaines, qu'on voyait porté dans sa chaise et, malgré ses infirmités, montrer...
Page 144 - Job, avec ces rois et ces princes anéantis, parmi lesquels à peine peut-on la placer, tant les rangs y sont pressés, tant la mort est prompte à remplir ces places.
Page 88 - Que chacun examine ses pensées , il les trouvera toujours occupées au passé et à l'avenir. Nous ne pensons presque point au présent; et, si nous y pensons , ce n'est que pour en prendre la lumière , pour disposer de l'avenir. Le présent n'est jamais notre fin : le passé et le présent sont nos moyens ; le seul avenir est notre fin. Ainsi nous ne vivons jamais , mais nous espérons de vivre; et, nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais.
Page 82 - Je puis bien concevoir un homme sans mains, pieds, tête, car ce n'est que l'expérience qui nous apprend que la tête est plus nécessaire que les pieds. Mais je ne puis concevoir l'homme sans pensée, ce serait une pierre ou une brute*. 3. La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable.