Histoire de la philosophie: Depuis les origines jusqu'au VXII siècle

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E. Vitte, 1896 - Philosophy
 

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Popular passages

Page 483 - Voyant que sur la question de l'unité de la forme dans un même être, écrit-il, les docteurs les plus authentiques et les plus fameux, soit en théologie, soit en philosophie, pensent diversement..., et que pour faire valoir leurs thèses particulières, ils condamnent, réprouvent celles d'autrui, les accusent d'outrager la raison et la foi, les déclarent insoutenables et de 1 ÉH. VARENBERG, Biographie nationale, in voce. — Cf. Histoire littéraire de France, t. XIX, pp. 347-350. — QUÉTIF...
Page 122 - Aussi quand un homme vint dire qu'il y avait dans la nature, comme dans les animaux, une intelligence qui est la cause de l'arrangement et de l'ordre de l'univers, cet homme parut seul avoir conservé sa raison au milieu des folies de ses devanciers.
Page 339 - ... dissentiment avec nous. Mais celui-là seul peut exécuter avec succès une telle entreprise, qui est exercé à connaître le vrai , c'est-à-dire qui est instruit par Dieu même; que si un homme y réussissait par hasard, il serait certainement un philosophe, et, quoiqu'il ne pût appuyer cette doctrine sur des témoignages divins, la vérité s'y manifesterait elle-même par sa propre lumière ; c'est pourquoi il n'ya pas d'erreur plus grande que celle de ceux qui , après s'être attachés...
Page 164 - ... à ces conditions, je vous répondrais sans balancer : Athéniens , je vous honore et je vous aime, mais j'obéirai plutôt au dieu qu'à vous; et tant que je respirerai et que j'aurai un peu de force , je ne cesserai de...
Page 59 - C'est à cette croyance que Diodore de Sicile fait allusion quand il dit : « Les Chaldéens prétendent que la nature du monde est éternelle, qu'elle n'a jamais eu de commencement et n'aura jamais de fin, mais que l'arrangement et l'ordre de l'univers ont été l'œuvre d'une providence divine, et tout ce qui arrive encore aujourd'hui dans le ciel, loin d'être dû au hasard ou à une cause aveugle, a lieu par la volonté expresse et fermement arrêtée des dieux» (cité dans le Diet, des sciences...
Page 129 - Ibid. sance du nombre, mais dans toutes les actions, toutes les paroles de l'homme, dans tous les arts, et surtout dans la musique. Le nombre et l'harmonie repoussent l'erreur; le faux ne convient pas à leur nature. L'erreur et l'envie sont filles de l'infini, sans pensée, sans raison ; jamais le faux ne peut pénétrer dans le nombre, il est son éternel ennemi.
Page 339 - Voici un passage que la raison de notre temps ne désavouerait pas : « Si quelqu'un recueillait les vérités éparses dans les diverses écoles philosophiques, en faisait un choix, les réunissait en un corps , sans doute il ne se trouverait pas en dissentiment avec nous. Mais celui-là seul peut exécuter avec succès une telle entreprise...
Page 232 - Prenez le plaisir qui ne sera suivi d'aucune peine ; 2° Fuyez la peine qui n'amène aucun plaisir ; 3° Fuyez la jouissance qui vous privera d'une jouissance plus grande ou vous causera plus de peine que de plaisir ; 4° Prenez la peine qui vous délivrera d'une peine plus grande ou vous procurera un plus grand plaisir.
Page 339 - Si quelqu'un recueillait les vérités éparses dans les diverses écoles philosophiques, en faisant un choix, les réunissait en un corps, sans doute, il ne se trouverait pas en dissentiment avec nous. Mais celui-là seul peut exécuter avec succès une telle entreprise, qui est exercé à connaître le vrai, c'est-à-dire qui est instruit par Dieu même ; que si un homme y réussissait par hasard, il serait certainement un philosophe, et, quoiqu'il ne pût appuyer cette doctrine sur des témoignages...
Page 284 - C'est froidement , au contraire, et par une indifférence réelle et calculée, que Marc-Aurèle pose ces principes : « Ou tout provient d'une intelligence, et alors tout est bien ; ou il n'ya que des atomes, et tout est fortuit et indifférent : pourquoi te troubler ?° Et ailleurs : « Ou les dieux (quels dieux ? les astres quelquefois; quelquefois, par habitude ou par respect des traditions, les dieux de la religion païenne ; quelquefois, enfin, les forces de la nature , rayons divers qui émanent...

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