Nouvelle méthode pour apprendre facilement la langue latine: contenant les règles des genres, des déclinaisons, des prétérits, de la syntaxe, de la quantité, & des accens latins, mises en françois avec un ordre très-clair & très-abrégé ... avec un Traité de la poésie latine, & une breve instruction sur les règles de la poësie françoise ... |
Contents
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Common terms and phrases
Ablatif Accufatif Adjectifs Æther affez ainfi alicui aliquem aliquo Apul áre átum auffi autrefois AVERTISSEMENT ávi avoit c'eft c'eft-à-dire c'eſt caufe Charif Charifius chofe ci-deffus Ciceron Colum confidérer confonne ctum d'où vient Datif de-là Déclinaifon Defpautere difent difoit dire effe ĕre eſt étoit EXEMPLES fe prend fe trouve feconde felon femblables femble Feminin fens fervir fes Compofés feulement fignification fimplement foit font fous-entendu fouvent fuam fuivant fuivent fyllabe fyncope Génitif Genre Grammairiens Grecs hæc itum l'Ablatif l'Accufatif Latin Lifte Lucain Mafc Mafculin marque mihi n'eft néanmoins Neutre Nominatif Noms Ovid paffer Paffif particulierement perfonne Plaut Plin plufieurs Plur Plurier plûtôt Préfent prefque premiere Prépofition Prétérit Prifc Prifcien puifque quæ quàm quelquefois Quintilien quod raifon REGLE remarquer Sanctius Servius Subftantif Supin tems terminaifon troifiéme trouve auffi ufage ufité Varr Varron Verbes Virg Virgile Voffius voyelle
Popular passages
Page 808 - Véritablement hommes, Et meurent comme nous. Ont-ils rendu l'esprit, ce n'est plus que poussière Que cette majesté si pompeuse et si fière, Dont l'éclat orgueilleux étonnait l'univers; Et, dans ces grands tombeaux où leurs âmes hautaines Font encore les vaines, Ils sont mangés des vers.
Page 808 - N'espérons plus, mon âme, aux promesses du monde; Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde Que toujours quelque vent empêche de calmer. Quittons ces vanités, lassons-nous de les suivre; C'est Dieu qui nous fait vivre, C'est Dieu qu'il faut aimer. En vain pour satisfaire à nos lâches envies, Nous passons près des rois tout le temps de nos vies A souffrir des mépris et ployer les genoux.
Page 810 - N'eft pas fu de toutes perfonnes, Et trois ou quatre feulement, Au nombre defquels on me range,' Peuvent donner une louange Qui demeure éternellement.
Page 809 - Fou/Tons dans l'air des cris de joie ; Oublions nos longues douleurs Qu'aujourd'hui notre front fe voie Couronné de chapeaux de fleurs. Faifons retentir les louanges Du Dieu dont le pouvoir nous a tiré des fers , Et qui pour nous arma les Anges , Alors que contre nous s'armèrent les enfers. Les ftances de dix vers peuvent être compofées de vers de huit fyllabes dans cet ordre : le premier répond au...
Page 6 - Auteur s'est estendu particulièrement sur la structure et la liaison du discours, que les Grecs appellent. Syntaxe, qu'il explique de la manière du monde la plus claire, en la réduisant à ses premiers principes...
Page 675 - IV. ] , obferve que pour faire qu'une fyllabe foit longue par pofition , il faut au moins qu'il y ait une des confonnes dans la fyllabe même qu'on fait longue ; car, dit-il, fi elles font toutes deux dans la fuivante , cela ne la fait pas longue d'ordinaire. Cette remarque eft peu philofophique, parce que deux confonnes ne peuvent appartenir à une même fyllabe phyfique , & qu'une confonne ne peut influer en rien fur une voyelle précédente.
Page 801 - Il faut éviter autant qu'on peut d'allier les rimes féminines qui ont la pénultième longue avec celles qui l'ont brève.
Page 486 - ... gérondif, le rend par l'infinitif et un mot qui signifie devoir, il faut combattre. Mais comme les mots ne conservent pas toujours toute la force pour laquelle ils ont été inventés, ce gérondif en dum perd souvent celle d'oportet, et ne conserve que celle de l'action du verbe. Quis talia fando temperet à lachrymis ? c'est-à-dire, in fando ou in fari talia.
Page 790 - Nos vers ne consistent qu'en deux choses : en la structure et en la rime. La structure ne consiste qu'en un certain nombre de syllabes et non pas en pieds composés de syllabes longues et brèves comme les vers des Grecs et des Romains. Que s'il y en a qui ont voulu faire des vers français avec des pieds qu'ils ont appelés des vers mesurés, ils ont fait voir par là qu'ils n'avaient pas assez compris ce que portait le génie de notre langue : chaque langue ayant ses différentes beautés, et ce...
Page 645 - Gneius , on ne distinguoit pas si » c'étoit un c ou un g: c'est dé-là qu'est venu >» que de centum on a formé quadringenti , » quingenti , septengenti , etc. de porricere » qui est demeuré en usage dans les sacrifices , » on a fait porrigere , et semblables. » On croit que le g n'a été inventé qu'après » la première guerre de Cartilage , pafrce qu'où » trouve toujours le c pour le g dans la colonne » appelée mrtra£a,quifutélevée alors en l'hon...