Les poètes françois depuis le XIIe siècle jusqu'à Malherbe: avec une notice historique et littéraire sur chaque poète, Volume 6

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Pierre René Auguis
Crapelet, 1824 - French poetry
 

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Popular passages

Page 61 - Mais elle était du monde, où les plus belles choses Ont le pire destin ; Et, rose, elle a vécu ce que vivent les roses. L'espace d'un matin.
Page 68 - Tu nous rendras alors nos douces destinées ; Nous ne reverrons plus ces fâcheuses années Qui pour les plus heureux n'ont produit que des pleurs. Toute sorte de biens comblera nos familles, La moisson de nos champs lassera les faucilles, Et les fruits passeront la promesse des fleurs.
Page 306 - Dont l'inutile soin traverse nos plaisirs ; Et qui, loin retiré de la foule importune, Vivant dans sa maison, content de sa fortune...
Page 135 - C'est en la paix que toutes choses Succèdent selon nos désirs ; Comme au printemps naissent les roses , En la paix naissent les plaisirs ; Elle met les pompes aux villes , Donne aux champs les moissons fertiles, Et , de la majesté des lois Appuyant les pouvoirs suprêmes , Fait demeurer les diadèmes Fermes sur la tête des rois.
Page 70 - N'espérons plus, mon âme, aux promesses du monde : Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde Que toujours quelque vent empêche de calmer.
Page 78 - Tel qu'à vagues épandues Marche un fleuve impérieux , De qui les neiges fondues Rendent le cours furieux : Rien n'est sûr en son rivage : Ce qu'il trouve, il le ravage...
Page 258 - La beauté qui te suit depuis ton premier âge, Au déclin de tes jours ne veut pas te laisser ; Et le temps, orgueilleux d'avoir fait ton visage, En conserve l'éclat, et craint de l'effacer. Regarde sans frayeur la fin de toutes choses, Consulte...
Page 64 - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier, La cruelle qu'elle est, se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre, A'en défend point nos rois.
Page 308 - S'il ne possède point ces maisons magnifiques, Ces tours, ces chapiteaux, ces superbes portiques Où la magnificence étale ses attraits, II jouit des beautés qu'ont les saisons nouvelles; II voit de la verdure et des fleurs naturelles, Qu'en ces riches lambris l'on ne voit qu'en portraits.
Page 87 - Par qui sont aujourd'hui tant de villes désertes , Tant de grands bâtiments en masures changés, Et de tant de chardons les campagnes couvertes , Que par ces enragés ? Les sceptres devant eux n'ont point de privilèges , Les immortels eux-même ' en sont persécutés ; Et c'est aux plus saints lieux que leurs mains sacrilèges Font plus d'impiétés3.

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