Oeuvres de Montesquieu avec éloges, analyses, commentaires, remarques, notes, réfutations, imitations: Espirt des loisDailbon, 1827 |
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... firent plus : ils conspirèrent contre l'empire ; ils y appelèrent les barbares ; et , quand on voulut les arrêter , l'état étoit si foible qu'il fallut violer leur loi , et s'exposer au crime de lèse- majesté pour les punir . C'est ...
... firent plus : ils conspirèrent contre l'empire ; ils y appelèrent les barbares ; et , quand on voulut les arrêter , l'état étoit si foible qu'il fallut violer leur loi , et s'exposer au crime de lèse- majesté pour les punir . C'est ...
Page 27
... firent . C'est Sylla2 qui leur apprit qu'il ne falloit point punir les calomniateurs : bientôt on alla jusqu'à les récompenser 3 . ' Flavius Vopiscus , dans sa vie . 2 Sylla fit une loi de majesté dont il est parlé dans les oraisons de ...
... firent . C'est Sylla2 qui leur apprit qu'il ne falloit point punir les calomniateurs : bientôt on alla jusqu'à les récompenser 3 . ' Flavius Vopiscus , dans sa vie . 2 Sylla fit une loi de majesté dont il est parlé dans les oraisons de ...
Page 30
... firent mourir les en- fans ' , quelquefois cinq des plus proches parens 2 . Ils chassèrent une infinité de familles . Leurs ré- publiques en furent ébranlées ; l'exil ou le retour des exilés furent toujours des époques qui mar- quèrent ...
... firent mourir les en- fans ' , quelquefois cinq des plus proches parens 2 . Ils chassèrent une infinité de familles . Leurs ré- publiques en furent ébranlées ; l'exil ou le retour des exilés furent toujours des époques qui mar- quèrent ...
Page 31
... firent croire qu'on ne les reverroit plus . Mais sous les triumvirs , on voulut être plus cruel , et le paroître moins : on est désolé de voir les so- phismes qu'employa la cruauté . On trouve dans Appien ' la formule des proscriptions ...
... firent croire qu'on ne les reverroit plus . Mais sous les triumvirs , on voulut être plus cruel , et le paroître moins : on est désolé de voir les so- phismes qu'employa la cruauté . On trouve dans Appien ' la formule des proscriptions ...
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... firent leur religion , leur philo- sophie , et leurs lois , toutes pratiques . Plus les causes physiques portent les hommes au repos , plus les causes morales les en doivent éloigner . CHAPITRE VI . De la culture des terres dans les ...
... firent leur religion , leur philo- sophie , et leurs lois , toutes pratiques . Plus les causes physiques portent les hommes au repos , plus les causes morales les en doivent éloigner . CHAPITRE VI . De la culture des terres dans les ...
Common terms and phrases
Aristote Aulu-Gelle auroient auroit avoient avoit barbares besoin c'étoit Carthage Carthaginois change CHAP CHAPITRE VII Chine Chinois choses Cicéron citoyens climat code colonnes d'Hercule connoissance côté crime de lèse-majesté d'enfans Denys d'Halicarnasse despotique devoit Dion donner douze tables Duhalde enfans esclaves établi état étoient étoit Europe faisoient faisoit falloit femmes firent Fragmens d'Ulpien gens gouvernement Grecs guerre Hollande hommes ibid Indes Justinien l'Afrique l'argent l'Asie l'empire l'esclavage l'esprit l'état l'Europe législateurs liberté livre loi des douze loi Pappienne loi salique manières marchandises mariage mer Rouge midi mœurs monarchie monnoie n'avoient n'avoit n'étoient nation nature navigation nombre nord paroît particuliers payer pays peine père Perse peuples Pline Plutarque politique pourroit pouvoient pouvoit première guerre punique prince qu'un raison religion république répudiation richesses rois Romains Rome seroient seroit servitude Strabon Suétone sujet Tacite Tartares terres tion Tite-Live tributs trouve Voyez la loi XVII XXIII
Popular passages
Page 6 - Ma, et que l'on acquerra dans d'autres, sur les -règles les plus sûres que l'on puisse tenir dans les jugements criminels, intéressent le genre humain plus qu'aucune chose qu'il y ait au monde.
Page 109 - Ceux dont il s'agit sont noirs depuis les pieds jusqu'à la tête ; et ils ont le nez si écrasé qu'il est presque impossible de les plaindre. On ne peut se mettre dans l'esprit que Dieu, qui est un être très-sage, ait mis une âme, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir.
Page 7 - C'est le triomphe de la liberté, lorsque les lois criminelles tirent chaque peine de la nature particulière du crime. Tout l'arbitraire cesse, la peine ne descend point du caprice du législateur, mais de la nature de la chose; et ce n'est point l'homme qui fait violence à l'homme.
Page 177 - LA stérilité des terres rend les hommes industrieux, sobres, endurcis au travail, courageux, ' Ou celui qui a écrit le livre de mirabilibus. propres à la guerre ; il faut bien qu'ils se procurent ce que le terrain leur refuse. La fertilité d'un pays donne , avec l'aisance , la mollesse et un certain amour pour la conservation de la vie.
Page 10 - C'est une espèce de talion , qui fait que la société refuse la sûreté à un citoyen qui en a privé ou qui a voulu en priver un autre. Cette peine est tirée de la nature de la chose , puisée dans la raison et dans les sources du bien et du mal.
Page 246 - Les coutumes d'un peuple esclave sont une partie de sa servitude : celles d'un peuple libre sont une partie de sa liberté.
Page 168 - ... c'est là que se forment ces nations vaillantes qui sortent de leur pays pour détruire les tyrans et les esclaves, et apprendre aux hommes que la nature les ayant faits égaux , la raison n'a pu les rendre dépendants que pour leur bonheur.
Page 75 - S'il est vrai que le caractère de l'esprit et les passions du cœur soient extrêmement différents dans les divers climats, les lois doivent être relatives et à la différence de ces passions et à la différence de ces caractères.
Page 48 - Les besoins imaginaires sont ce que demandent les passions et les foiblesses de ceux qui gouvernent, le charme d'un projet extraordinaire, l'envie malade d'une vaine gloire, et une certaine impuissance d'esprit contre les fantaisies.
Page 105 - Si l'on ne veut citer celles qui mangent leurs prisonniers. est une partie de la liberté publique. Cette qualité , dans l'état populaire , est même une partie de la souveraineté. Vendre sa qualité de citoyen est un ' acte d'une telle extravagance, qu'on ne peut pas la supposer dans un homme.