Oeuvres de Montesquieu avec éloges, analyses, commentaires, remarques, notes, réfutations, imitations: Espirt des loisDailbon, 1827 |
From inside the book
Results 1-5 of 100
Page 4
... Romains exigeoient une voix de plus pour condamner . Nos lois françaises en demandent deux . Les Grecs prétendoient que leur usage avoit été établi par les dieux 3 ; mais c'est le nôtre . I 2 Voyez Aristide , orat . in Minervam . Denys ...
... Romains exigeoient une voix de plus pour condamner . Nos lois françaises en demandent deux . Les Grecs prétendoient que leur usage avoit été établi par les dieux 3 ; mais c'est le nôtre . I 2 Voyez Aristide , orat . in Minervam . Denys ...
Page 24
... Romains ' . Les écrits satiriques ne sont guère connus dans les états despotiques , où l'abattement d'un côté , et l'ignorance de l'autre , ne donnent ni le talent ni la volonté d'en faire . Dans la démocratie on ne les empêche pas ...
... Romains ' . Les écrits satiriques ne sont guère connus dans les états despotiques , où l'abattement d'un côté , et l'ignorance de l'autre , ne donnent ni le talent ni la volonté d'en faire . Dans la démocratie on ne les empêche pas ...
Page 25
... Romains défendoit de faire mourir les filles qui n'étoient pas nubiles . Tibère trouva l'expédient de les faire violer par le bour- reau avant de les envoyer au supplice : tyran subtil et cruel , il détruisoit les mœurs pour con- server ...
... Romains défendoit de faire mourir les filles qui n'étoient pas nubiles . Tibère trouva l'expédient de les faire violer par le bour- reau avant de les envoyer au supplice : tyran subtil et cruel , il détruisoit les mœurs pour con- server ...
Page 30
... Romains furent plus sages . Lorsque Cassius fut condamné pour avoir aspiré à la tyrannie , on mit en question si l'on feroit mourir ses enfans : ils ne furent condamnés à aucune peine . « Ceux « < qui ont voulu , dit Denys d ...
... Romains furent plus sages . Lorsque Cassius fut condamné pour avoir aspiré à la tyrannie , on mit en question si l'on feroit mourir ses enfans : ils ne furent condamnés à aucune peine . « Ceux « < qui ont voulu , dit Denys d ...
Page 31
... Romains , s'étoient peu à peu dépravées . Des choses si fu- nestes firent croire qu'on ne les reverroit plus . Mais sous les triumvirs , on voulut être plus cruel , et le paroître moins : on est désolé de voir les so- phismes qu'employa ...
... Romains , s'étoient peu à peu dépravées . Des choses si fu- nestes firent croire qu'on ne les reverroit plus . Mais sous les triumvirs , on voulut être plus cruel , et le paroître moins : on est désolé de voir les so- phismes qu'employa ...
Common terms and phrases
Aristote Aulu-Gelle auroient auroit avoient avoit barbares besoin c'étoit Carthage Carthaginois change CHAP CHAPITRE VII Chine Chinois choses Cicéron citoyens climat code colonnes d'Hercule connoissance côté crime de lèse-majesté d'enfans Denys d'Halicarnasse despotique devoit Dion donner douze tables Duhalde enfans esclaves établi état étoient étoit Europe faisoient faisoit falloit femmes firent Fragmens d'Ulpien gens gouvernement Grecs guerre Hollande hommes ibid Indes Justinien l'Afrique l'argent l'Asie l'empire l'esclavage l'esprit l'état l'Europe législateurs liberté livre loi des douze loi Pappienne loi salique manières marchandises mariage mer Rouge midi mœurs monarchie monnoie n'avoient n'avoit n'étoient nation nature navigation nombre nord paroît particuliers payer pays peine père Perse peuples Pline Plutarque politique pourroit pouvoient pouvoit première guerre punique prince qu'un raison religion république répudiation richesses rois Romains Rome seroient seroit servitude Strabon Suétone sujet Tacite Tartares terres tion Tite-Live tributs trouve Voyez la loi XVII XXIII
Popular passages
Page 6 - Ma, et que l'on acquerra dans d'autres, sur les -règles les plus sûres que l'on puisse tenir dans les jugements criminels, intéressent le genre humain plus qu'aucune chose qu'il y ait au monde.
Page 109 - Ceux dont il s'agit sont noirs depuis les pieds jusqu'à la tête ; et ils ont le nez si écrasé qu'il est presque impossible de les plaindre. On ne peut se mettre dans l'esprit que Dieu, qui est un être très-sage, ait mis une âme, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir.
Page 7 - C'est le triomphe de la liberté, lorsque les lois criminelles tirent chaque peine de la nature particulière du crime. Tout l'arbitraire cesse, la peine ne descend point du caprice du législateur, mais de la nature de la chose; et ce n'est point l'homme qui fait violence à l'homme.
Page 177 - LA stérilité des terres rend les hommes industrieux, sobres, endurcis au travail, courageux, ' Ou celui qui a écrit le livre de mirabilibus. propres à la guerre ; il faut bien qu'ils se procurent ce que le terrain leur refuse. La fertilité d'un pays donne , avec l'aisance , la mollesse et un certain amour pour la conservation de la vie.
Page 10 - C'est une espèce de talion , qui fait que la société refuse la sûreté à un citoyen qui en a privé ou qui a voulu en priver un autre. Cette peine est tirée de la nature de la chose , puisée dans la raison et dans les sources du bien et du mal.
Page 246 - Les coutumes d'un peuple esclave sont une partie de sa servitude : celles d'un peuple libre sont une partie de sa liberté.
Page 168 - ... c'est là que se forment ces nations vaillantes qui sortent de leur pays pour détruire les tyrans et les esclaves, et apprendre aux hommes que la nature les ayant faits égaux , la raison n'a pu les rendre dépendants que pour leur bonheur.
Page 75 - S'il est vrai que le caractère de l'esprit et les passions du cœur soient extrêmement différents dans les divers climats, les lois doivent être relatives et à la différence de ces passions et à la différence de ces caractères.
Page 48 - Les besoins imaginaires sont ce que demandent les passions et les foiblesses de ceux qui gouvernent, le charme d'un projet extraordinaire, l'envie malade d'une vaine gloire, et une certaine impuissance d'esprit contre les fantaisies.
Page 105 - Si l'on ne veut citer celles qui mangent leurs prisonniers. est une partie de la liberté publique. Cette qualité , dans l'état populaire , est même une partie de la souveraineté. Vendre sa qualité de citoyen est un ' acte d'une telle extravagance, qu'on ne peut pas la supposer dans un homme.