Réflexions critiques sur la poësie et sur la peinture, Volume 1 |
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... langue na- turelle font plus d'impreffion fur nous que les mots d'une langue étrangere . 365 Sect . 38. Que les Peintres du tems de Ra- phaël n'avoient point d'avantage Jur ceux d'aujourd'hui . Les Peintres de l'antiquité . 370 De ...
... langue na- turelle font plus d'impreffion fur nous que les mots d'une langue étrangere . 365 Sect . 38. Que les Peintres du tems de Ra- phaël n'avoient point d'avantage Jur ceux d'aujourd'hui . Les Peintres de l'antiquité . 370 De ...
Page 68
... langues polies , & l'on trouvera quatre traductions de l'Enéïde de Virgile contre une traduction du Poë- me De natura rerum . Les hommes ai- meront toujours mieux les livres qui les toucheront que les livres qui les inftrui- ront ...
... langues polies , & l'on trouvera quatre traductions de l'Enéïde de Virgile contre une traduction du Poë- me De natura rerum . Les hommes ai- meront toujours mieux les livres qui les toucheront que les livres qui les inftrui- ront ...
Page 81
... langue des hommes , & qui n'ont point acquis la connoiffance des mouvemens du cœur humain . Qu'on fe mette en la place de Céfar , & l'on trouvera fans peine cet endroit . On concevra bientôt comment le Vainqueur de Pharfale , qui fur le ...
... langue des hommes , & qui n'ont point acquis la connoiffance des mouvemens du cœur humain . Qu'on fe mette en la place de Céfar , & l'on trouvera fans peine cet endroit . On concevra bientôt comment le Vainqueur de Pharfale , qui fur le ...
Page 91
... langue qu'ils n'entendent point : on s'ennuye bientôt de la regarder , parce que la durée des plaifirs , où l'efprit ne prend point de part , eft bien courte . Le fens des Peintres Gothiques , tout groffier qu'il étoit , leur a fait ...
... langue qu'ils n'entendent point : on s'ennuye bientôt de la regarder , parce que la durée des plaifirs , où l'efprit ne prend point de part , eft bien courte . Le fens des Peintres Gothiques , tout groffier qu'il étoit , leur a fait ...
Page 151
... langue . Les Poëtes & les faifeurs de Romans , continue Monfieur Wo- ton ( a ) , comme d'Urfé , la Calprenede & leurs femblables , qui , pour avoir occafion de faire parade de leur efprit , nous peignent leurs perfonnages pleins à la ...
... langue . Les Poëtes & les faifeurs de Romans , continue Monfieur Wo- ton ( a ) , comme d'Urfé , la Calprenede & leurs femblables , qui , pour avoir occafion de faire parade de leur efprit , nous peignent leurs perfonnages pleins à la ...
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Common terms and phrases
action affez ainfi dire auffi auroit avoient avoit ayent bleaux c'eft c'eſt caufe chofe Comédie compofés compofition confifte deffein déja différens Ecrivains efpece eſt étoient étoit événemens expofer faifoit faint fans fçait fçauroient fçauroit fçavent fcène fe font fecond fecours fenfible fens fentimens fentiment feroit fervir feul fiécle fieurs fignes figures fimples fion foient foit fommes fonnages fous fouvent fpectacle fpectateurs François ftyle fuivant fujet fyllabes fymphonies Grecs hommes imitations intéreffe l'art l'efprit l'expreffion l'Hiftoire l'imitation laiffe langue Latins lefquels longtems maniere Marie de Médicis ment Monfieur Muficien mufique n'eft pables paffage paffe paffions parle paroiffent paroît Peintres penfer perfonnages allégoriques perfonnes Phédre plaifir plufieurs Poë Poëfie poëme Poëte Poëte tragique poëtique Pouffin préfente prefque premiere prononciation puiffe Quintilien raifon Raphaël repréfente repréſente réuffir rime rithme Romains Rome s'eft Sect SECTION tableau tems Térence théâtre tion Titien Tragédie traits ufage vérité Virgile vraiſemblance
Popular passages
Page 40 - Si quelqu'un vous aborde avec la joie peinte sur le visage, il excite en nous un sentiment de joie; les larmes d'un inconnu nous touchent, avant même que nous en sachions la cause, et les cris d'un homme qui ne tient à nous que par l'humanité nous font courir à son secours, par un mouvement machinal qui précède toute délibération.
Page 6 - L'ennui qui suit bientôt l'inaction de l'âme est un mal si douloureux pour l'homme qu'il entreprend souvent les travaux les plus pénibles afin de s'épargner la peine d'en être tourmenté.
Page 306 - Le plaifir aftuel qui domine les hommes avec tant d'empire , qu'il leur fait oublier les maux paffés , & qu'il leur cache les maux à venir, peut bien nous faire oublier les fautes d'un poëme qui nous ont choqués davantage , dès qu'elles ne font plus fous nos yeux. Quant à ces fautes relatives, & qu'on ne démêle qu'en retournant fur fes.
Page 10 - Voilà pourquoi nous voyons les hommes s'embarraffer de tant d'occupations frivoles & d'affaires inutiles. Voilà ce qui les porte à courir avec tant d'ardeur après ce qu'ils appellent leur plaifir , comme à fe livrer à des paffions dont ils connoiflent les fuites fâcheufes , même par leur propre expérience.
Page 295 - Satyre doit être nourrie des images les plus propres à exciter notre bile. L'Ode monte dans les Cieux , pour y emprunter fes images & fes comparaifons du Tonnerre, des Aftres & des Dieux mêmes.
Page 30 - Nous ferions plufieurs jours avant que de pouvoir nous diftraire des idées noires & funeftes qu'un pareil fpeftacle ne manqueroit pas d'empreindre dans notre imagination. La tragédie de Racine , qui nous préfente l'imitation de cet événement , nous émeut & nous touche , fans laifler en nous la femence d'une triftefle durable.
Page 68 - Les hommes aimeront toujours mieux les livres qui les toucheront que les livres qui les instruiront. Comme l'ennui leur est plus à charge que l'ignorance, ils préfèrent le plaisir d'être émus au plaisir d'être instruits.
Page 9 - Mais , comme je l'ai dit , les perfonnes qu'un fang fans aigreur & des humeurs fans venin ont prédeftinées à une vie intérieure fi douce , font bien rares. La fituation de leur efprit eft même inconnue au commun des hommes , qui jugeant de ce que les autres doivent fouffrir de la folitude par ce qu'ils en fouffrent eux-mêmes , penfent que la folitude eft un mal don», ïoureux pour tout le monde.
Page 67 - ... entre les; mains du commun des hommes. Quel que foit le mérite de ces poemes, on en regarde la ledure comme une occupation férieufe, & non pas comme un plaifir.
Page 299 - La poésie du style fait la plus grande différence qui soit entre les vers et la prose. Bien des métaphores qui passeraient pour des figures trop hardies dans le style oratoire le plus élevé , sont reçues en poésie ; les images et les figures doivent être encore plus fréquentes dans la plupart des genres de la poésie, que dans les discours oratoires; la rhétorique qui veut persuader notre raison , doit toujours conserver un air de modération et de sincérité.