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partir d'en haut, au lieu de corbleu la car Dieu, lisez corbleu; la car Dieu.

P. 72, l. 11 et 12,

P. 75, 1. 16 et 17

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P. 77, 1. 20,

(col. 3), au lieu de Roland, V, 9, lisez Roland, v. 9.

au lieu de leur suffixe, lisez leur préfixe.

P. 77, note 1, 1. 2, au lieu de estour, lisez estorer. P. 82, note 1. Cette note n'est pas à sa place; une erreur de la mise en pages l'a reportée ici au lieu de la laisser p. 85, à la fin du premier alinéa.

P. 87, 1. 28, à partir d'en haut, au lieu de sans que le d, lisez que le d.

P. 92, 1. 2,

P. 96, 1. 9,

P. 99, 1. 4,

au lieu de dilivium, lisez diluvium.

au lieu de patrouver, lisez partrouver.
au lieu de récriée, lisez RÉCRIÉE.

P. 105, note 2, 1. 2, au lieu de voir plus, lisez voir plus loin.

P. 106, l. 10, à partir d'en haut, au lieu de dans les composés qui suivent le verbe, est, lisez dans les composés qui suivent, le verbe est.

P. 106, note 1, au lieu de cf. plus haut, p. 66, lisez cf. plus haut, p. 68.

P. 107, dernière ligne du texte, au lieu de me, lisez mé.

P. 112, l. 12, à partir d'en haut, effacez chal, char, déjà donnés à la ligne

précédente.

au lieu de confondu, lisez confondre.
au lieu de leopardus, lisez léopard.
(col. 1re), au lieu de autriche, lisez autruche.

P. 114, 1. 4,

P. 119, l. 14,

P. 121, 1. 21,

P. 121, 1. 21,

P. 123, 1. 16,

P. 128, 1. 12,

P. 133, 1. 21,

(col. 3),

P. 134, 1. 26,

(col. 4),

P. 137, 1. 3,

P. 137, 1. 4,

P. 144, 1. 25 et s.

au lieu de albatior, lisez albatros.

au lieu de hésept, lisez trésept.

au lieu de foris burgus, lisez foris, burgus. au lieu de orinier, lisez orpailleur. ajoutez vert-pomme.

ajoutez chien-cerf avant cocrète.

ajoutez nerfférure avant quartier-maitre. La parenthèse (lat.) a été omise après gralifier, magnifier, sacrifier, versifier.

P. 150, 1. 3 de la note 4, au lieu de rappelé dans la note, lisez rappelé dans la note 3.

P. 152, l. 22, à partir d'en haut, au lieu de mordigelina, lisez mordigallina.
P. 171, 1. 5 de la note, au lieu de XI, 665, lisez IX, 665.

P. 185, 1. 1 de la note 1, au lieu de 1237,
P. 194, 1. 27, à partir d'en haut (col. 2),

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PRÉFACE.

Nous nous proposons, dans les pages qui suivent, d'étudier les lois de la composition française; nous voulons rechercher les règles auxquelles elle est soumise et les procédés dont elle use, lorsque, empruntant à la langue des mots déjà existants,

elle les combine dans des créations nouvelles.

Les faits que nous avons à examiner sont nombreux et complexes; car les mots composés forment une partie très-développée et des plus variées de notre lexique. Mais, avant d'en entreprendre l'étude, une question se pose tout d'abord comment les grouper? à quel principe de classification s'attacher?

Suivant que l'on considère les mots composés dans leur forme extérieure ou dans leur constitution intime, trois points de vue s'offrent à l'esprit. Quelques mots présentent une soudure si complète de leurs éléments composants qu'à peine ceux-ci sontils encore visibles aux yeux; il faut un effort de réflexion pour retrouver lie et col, plat et fond, chat et fouin, dans licol, plafond, chafouin. La composition dans d'autres est plus apparente; elle y est même rendue sensible par des traitsd'union rouge-gorge, serre-tête, garde-fou. D'autres, enfin, laissent isolés, séparés les termes composants qui les constituent, et ne se montrent tout d'abord que comme un groupement quelconque de mots sans caractère particulier : pomme de terre, aide de camp. L'agglutination des parties composantes offre donc divers degrés de soudure, et ce caractère extérieur paraît assez notable pour devenir un principe de classification.

En considérant encore les mots composés dans leur forme extérieure, on peut les classer d'après leurs caractères gramma

ticaux. Alors on groupera ensemble les mots formés de substantifs et de substantifs; ensemble encore ceux où entrent des substantifs et des adjectifs, ou des substantifs et des verbes, etc., quelle que soit d'ailleurs la nature de la composition qui les combine. Cette classification paraît naturelle et logique, puisqu'elle repose sur les caractères essentiels des termes composants.

Enfin, en se plaçant à un autre point de vue, l'on peut voir dans la composition non pas une combinaison de mots, substantifs et substantifs, substantifs et adjectifs, substantifs et verbes, etc., mais une combinaison d'idées rendue visible par celle des mots. A ce compte, la composition est soumise à des procédés logiques, et elle suppose certaines opérations de l'esprit qu'il importe de déterminer. Il n'est pas vraisemblable que, dans la formation des quelques milliers de mots composés que nous aurons à étudier, l'esprit ait recours aux mêmes moyens. Quels sont donc les principes de formation des mots composés ? quels sont les différents modes de combinaison? Telle est l'idée essentielle qui peut servir de point de départ à un troisième groupe

ment.

Entre ces trois classifications le choix n'est pas douteux.

Autant la dernière est vraie, naturelle, lumineuse, autant les deux autres sont artificielles. Pour commencer par la première, l'agglutination plus ou moins complète qui affecte les mots composés n'est en effet qu'un accident secondaire et postérieur de leur histoire. Le temps et l'action des lois phoniques altèrent également la forme des mots, qu'ils soient simples ou non, et ceux-ci, comme des monnaies usées, voient peu à peu leur empreinte s'effacer, au point de ne plus souvent laisser de trace de leur effigie primitive. Pour les mots simples, cette action organique a pour effet de les rendre plus simples encore: ministerium devient mnestier, mestier, métier; suspicionem passe par souspeçon, soupeçon, soupçon; sacramentum se change en sairement, serement, serment; ætaticum en edatge, edage, eage, âge. Pour les mots composés, elle a pour résultat d'en faire des mots simples. L'agglutination, à ses différents degrés, n'est donc pas un caractère propre de la composition; c'est l'effet d'une loi organique générale qui agit sur tout le domaine de la langue. Prendre cette agglutination pour

le point de départ d'une classification, c'est s'attacher à un accident étranger.

Cela apparaît clairement quand l'on tente cette classification. On se voit alors amené à grouper ensemble des mots qui n'ont de commun entre eux qu'une égale déformation: tocsin, licou, chafouin, chaqueue, dimanche, raifort seraient réunis sous une même rubrique, quoique tocsin et licou offrent l'ellipse qu'on retrouve dans porte-manteau, serre-tête; quoique chafouin soit formé par apposition: chat, fouin 1; quoique chaqueue représente queue de chat, le premier terme étant au génitif; quoique enfin dans dimanche et dans raifort l'on ait un adjectif qualifiant simplement un substantif: dies dominica, radix fortis.

La seconde classification présente également des difficultés. Son tort est d'être trop extérieure, trop mécanique, et de ne pas pénétrer assez avant dans l'essence de la composition. Et en effet, des adjectifs et des substantifs ou des substantifs et des substantifs peuvent se combiner avec divers degrés de complication. Timbre-poste n'est pas un composé de même nature que chef-lieu, ni ces deux mots de même nature que chefd'œuvre; rouge-gorge ne peut se placer à côté de plafond, ni clairvoyant à côté de mort-né. Cette classification, il est vrai, est celle que suivent les philologues allemands, Grimm dans sa Grammaire allemande, Koch dans sa Grammaire historique de la langue anglaise, Diez dans sa Grammaire des langues romanes. Mais la composition dans les langues germaniques se prête mieux à cette classification. Quant à Diez, il a été obligé de s'écarter parfois du plan qu'il s'impose; c'est ainsi qu'il est amené à faire une section à part des composés dont le type est portefeuille, en les réunissant sous le titre général de composition par phrases. Mais, malgré les correctifs qu'il peut y apporter, le défaut de sa classification apparaît bien dans les rapprochements auxquels elle le condamne. C'est ainsi, par exemple, qu'il groupe dans une même série (Zusammensetzung mit substantiven) des juxtaposés comme chef-d'œuvre, clin

' Cf. plus bas, ch. IV, sect. I, 1.

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