Oeuvres de Platon, Volume 1Bossange Frères, 1822 - Political science |
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accusation aimable aux dieux aimé des dieux âme amis Anaxagore Anytus APOLOGIE DE SOCRATE Assurément Athènes Athéniens avons beau BEKKER cause Cébès cher Euthyphron chose condamné contraire corps crate Criton croire crois d'autres Dacier démons dieu DIOG Diogène Laërce dire dis-tu disais dit-il divin doute drachme ÉCHÉCRATE elle-même enfans Eschine Gorgias Heindorf Hippias d'Elis homme Iliade immortelle injuste j'admets j'ai jamais Jupiter juste justice l'accusation l'âme l'Apologie l'harmonie l'idée l'impair LAERCE long-temps lyre m'en manière Mélitus ment moi-même mort mourir n'est-ce nécessairement non-seulement paraît parler pense père persuadé peut-être Phédon philosophie Pithos Platon principe qu'un raison rait répondit reprit Socrate ressouvenir rien s'il sage sagesse sainteté sais Schleiermacher Scholiaste second Alcibiade semble sens serait seulement Simmias soin sorte t'en terre tion tout-à-fait tout-à-l'heure trouve vais vérité veux Voilà vois vrai Xénophon ἂν δὲ ἐν καὶ μὲν μὴ περὶ τὴν τῆς τὸ τὸν τοῦ τῶν ὡς ὥσπερ
Popular passages
Page 274 - Je trouvais sublime de savoir la cause de chaque chose , ce qui la fait naître, ce qui la fait mourir, ce qui la fait être, et je me suis souvent tourmenté de mille manières, cherchant en moi-même, si c'est du froid...
Page 316 - Il est à peu près temps que j'aille au bain, car il me semble qu'il est mieux de ne boire le poison qu'après m'être baigné, et d'épargner aux femmes la peine de laver un cadavre. » Quand Socrate eut achevé de parler, Criton prenant la parole : « A la bonne heure, Socrate, lui dit-il ; mais n'as-tu rien à nous recommander, à moi et aux autres, sur tes enfants ou sur toute autre chose où nous pourrions te rendre service?
Page 316 - ... ya longtemps , me fissiez-vous aujourd'hui les promesses les plus vives , tout cela ne servira pas à grand'chose. — Nous ferons tous nos efforts...
Page 217 - Dis-nous donc de ton côté la combinaison de la vie et de la mort. Ne dis-tu pas que la mort est le contraire de la vie? » Oui. » Et qu'elles naissent l'une de l'autre ?
Page 319 - Dès que je viens les avertir, par l'ordre des magistrats, qu'il faut boire le poison, ils s'emportent contre moi et me maudissent; mais pour toi, depuis que tu es ici, je t'ai toujours trouvé le plus courageux, le plus doux et le meilleur de ceux qui sont jamais venus...
Page 301 - ... infinies. Si la mort étoit la ruine et la dissolution du tout, ce seroit un grand gain pour les médians après leur mort, d'être délivrés en même temps de leur corps, de leur âme et de leurs vices. -Mais, puisque l'âme est immortelle , elle n'a d'autre moyen de se délivrer de ses maux, et il n'ya de salut pour elle que de devenir très-bonne et très-sage: car elle n'emporte avec elle que ses vertus ou ses vices, qui sont une suite ordinaire de l'éducation qu'on a reçue, et la cause...
Page 290 - Eh! par les dieux , lui dit-il , n'as tu pas déjà admis le contraire de ce que tu dis? car n'es-tu pas convenu que le plus grand naît du plus petit, et le plus petit du plus grand; en un mot, que les contraires naissent toujours de leurs contraires? et présentement, il me semble que je t'entends dire que cela ne peut jamais arriver. Socrate s'était penché en avant pour entendre.
Page 215 - Mais, reprit Socrate, pour s'assurer de cette, vérité , il ne faut pas se contenter de l'examiner par rapport aux hommes, il faut aussi l'examiner par rapport aux animaux , aux plantes, et à tout ce qui naît ; car on verra par là que toutes les choses naissent de la même manière , c'est-à-dire de leurs contraires , lorsqu'elles en ont, comme le beau a pour contraire le laid, le juste a pour contraire l'injuste, et ainsi mille autres choses.
Page 214 - S'il en est ainsi, et que les hommes, après la mort, reviennent à la vie, il s'ensuit nécessairement que les âmes sont dans les enfers pendant cet intervalle ; car elles ne reviendraient pas au monde , si elles n'étaient plus : et...
Page 322 - En même temps le même homme qui lui avait donné le poison, s'approcha, et après avoir examiné quelque temps ses pieds et ses jambes, il lui serra le pied fortement, et lui demanda s'il le sentait ; il dit que non.