Œuvres complètes de Voltaire, Volume 10

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G. Hasselbrink, 1829
 

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Popular passages

Page 92 - les usages les plus consacrés chez un peuple paraissent aux autres ou extravagants ou haïssables. Les rites établis divisent aujourd'hui le genre humain, et la morale le réunit. -» La chute de l'homme dégénéré' est le fondement de la théologie de presque toutes les anciennes nations. Le penchant naturel de l'homme à se plaindre du présent,
Page 548 - leur avaient données. Tous ces seigneurs, ducs, comtes, marquis, évêques, abbés, rendaient hommage au souverain. On a long-temps cherché l'origine de ce gouvernement féodal : il est à croire qu'il n'en a point d'autre que l'ancienne coutume de toutes les nations, d'imposer un hommage et un tribut au plus faible. On sait qu'ensuite les
Page 112 - sacrée: les Égyptiens eurent cette coutume. On offrait aux dieux des prémices; on leur immolait ce qu'on avait de plus précieux: il paraît naturel et juste que les prêtres offrissent une légère partie de l'organe de la génération à ceux par qui tout s'engendrait. Les Éthiopiens, les Arabes, circoncirent aussi leurs- filles, en coupant
Page 342 - serait-ce point parce que les musulmans eurent le plus grand soin de soumettre les vaincus à leur religion, tantôt par la force, tantôt par la persuasion ? Les Hébreux, au contraire, associèrent rarement les étrangers à leur culte. Les musulmans arabes incorporèrent à eux les autres nations; les Hébreux s'en tinrent toujours séparés. Il paraît enfin que
Page 78 - soit un des noms les plus communs aux anciens peuples de l'Asie. Les Indiens, que nous croyons une des premières nations, font de leur Brama un fils de Dieu, qui enseigna aux brames la manière de l'adorer. Ce nom fut en vénération de proche en proche. Les Arabes, les Chaldéens , les Persans, se l'approprièrent, et
Page 7 - la lire en philosophe. Vous ne cherchez que des vérités utiles, et vous n'avez guère trouvé, dites-vous, que d'inutiles erreurs. Tâchons de nous éclairer ensemble ; essayons de déterrer quelques monuments précieux sous les ruines des siècles. • : . ( Commençons par examiner si le globe que nous habitons était autrefois tel qu'il est aujourd'hui.
Page 35 - patrie, ils l'aiment, ils la défendent; ils font des traités; ils se battent avec courage, et parlent souvent avec une énergie héroïque. Y at-il une plus belle réponse dans les grands hommes de Plutarque, que celle de ce chef de Canadiens à qui une nation européenne proposait de lui céder son patrimoine?
Page 370 - depuis le déluge. Il faut avouer que l'histoire, ainsi que la physique, n'a commencé à se débrouiller que sur la fin du seizième siècle. La raison ne fait que de naître. Ce qui est encore certain, c'est que le génie du sénat ne fut jamais de persécuter personne pour sa croyance; que jamais aucun
Page 170 - enseignait la magie à Tolède, à Salamanque et à Séville, les Espagnols- peuvent reprocher aux Français le nombre prodigieux de leurs sorciers. La France est peut-être de tous les pays celui qui a le plus uni la cruauté et le ridicule. Il n'ya point de tribunal en, France qui n'ait fait brûler beaucoup de magiciens.
Page 212 - Produis le foin pour les bêtes, et »l'herbe pour l'homme. Tu fais sortir le »pain de la terre, et le vin qui réjouit le »cœur ; tu donnes l'huile qui répand la joie »sur le visage.* »***) . Juda est une marmite remplie de «viandes; la montagne du Seigneur est une «montagne coagulée, une montagne grasse.

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