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... bien que je les tire souvent de la cour de France , et des hommes de ma nation
, on ne peut pas néanmoins les restreindre à une seule cour , ni les renfermer en
un seul pays , sans que mon liyre ne perde beaucoup de son étendue et de ...
... bien que je les tire souvent de la cour de France , et des hommes de ma nation
, on ne peut pas néanmoins les restreindre à une seule cour , ni les renfermer en
un seul pays , sans que mon liyre ne perde beaucoup de son étendue et de ...
Page 62
L ' intérieur des familles est souvent troublé par les défiances , par les jalousies
et par l ' antipathie , pendant que des dehors contens , paisibles et enjoués nous
trompent et nous y font supposer une paix qui n ' y est point ; il y en a peu qui ...
L ' intérieur des familles est souvent troublé par les défiances , par les jalousies
et par l ' antipathie , pendant que des dehors contens , paisibles et enjoués nous
trompent et nous y font supposer une paix qui n ' y est point ; il y en a peu qui ...
Page 156
Toute jalousie n ' est point exempte de quelque sorte d ' envie , et souvent même
ces deux passions se confondent . L ' envie au contraire est quelquefois séparée
de la jalousie , comme est celle qu ' excitent dans notre âme les conditions fort ...
Toute jalousie n ' est point exempte de quelque sorte d ' envie , et souvent même
ces deux passions se confondent . L ' envie au contraire est quelquefois séparée
de la jalousie , comme est celle qu ' excitent dans notre âme les conditions fort ...
Page 169
L ' affectation dans le geste , dans le parler et dans les manières , est souvent
une suite de l ' oisiveté ou de l ' indifférence ; et il semble qu ' un grand
attachement ou de sérieuses affaires jettent l ' homme dans son naturel . Les
hommes n ...
L ' affectation dans le geste , dans le parler et dans les manières , est souvent
une suite de l ' oisiveté ou de l ' indifférence ; et il semble qu ' un grand
attachement ou de sérieuses affaires jettent l ' homme dans son naturel . Les
hommes n ...
Page 173
... faite ; et en cela les hommes cherchent la raison de leurs propres caprices , qui
dans les conjonctures pressantes de leurs affaires , de leurs plaisirs , de leur
santé et de leur vie , leur font souvent laisser les meilleurs , et prendre les pires .
... faite ; et en cela les hommes cherchent la raison de leurs propres caprices , qui
dans les conjonctures pressantes de leurs affaires , de leurs plaisirs , de leur
santé et de leur vie , leur font souvent laisser les meilleurs , et prendre les pires .
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Contents
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Common terms and phrases
actions affaires aime âme appelle arrive assez aurait beau belle Bruyère caractères CHAPITRE cher choses commence conduite contraire cour croit d'autres d'avoir d'être demande demeure dernier devant Dieu dire Direct discours divine Doct doit donner enfin esprit femme fille fond font force fort fortune gens goût Grecs guère homme j'ai jour juger l'âme l'esprit l'homme l'un laisse livre loin lui-même madame main maître manière manque mauvais meilleur ment mieux mille moindre monde mort n'en n'ont naturel nombre nouvelles ouvrage parfaite parler parole passe passion péché peine pendant Pénit pense père personne petits peuple peut-être place plaisir porte pouvait pratique premier présent presque prince propre qu'à qu'un quelquefois raison regard règle rend rendre riche rien s'en s'il saint sait semble sent serait servir seul simple soin sorte souvent suite sujet terre tire traits trouve vérité vertu veut vices vient voie voilà voit volonté vrai yeux
Popular passages
Page 165 - ... montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.
Page 165 - L'on voit' certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides, et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible : ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Page 18 - L'un élève, étonne, maîtrise, instruit: l'autre plaît, remue, touche, pénètre. Ce qu'il ya de plus beau, de plus noble et de plus impérieux dans la raison est manié par le premier ; et, par l'autre, ce qu'il ya de plus flatteur et de plus délicat dans la passion.
Page 58 - L'esprit de la conversation consiste bien moins à en montrer beaucoup qu'à en faire trouver aux autres: celui qui sort de votre entretien, content de soi et de son esprit, l'est de vous parfaitement. Les hommes n'aiment point à vous admirer, ils veulent plaire; ils cherchent moins à être instruits, et même réjouis, qu'à être goûtés et applaudis; et le plaisir le plus délicat est de faire celui d'autrui.
Page 84 - Giton (33) a le teint frais , le visage plein et les joues pendantes , l'tpil fixe et assuré , les épaules larges , l'estomac haut , la démarche ferme et délibérée : il parle avec confiance, il fait répéter celui qui l'entretient , et il ne goûte que médiocrement tout ce qu'il lui dit : il déploie un ample mouchoir, et se mouche avec grand bruit : il crache fort loin , et il éternue fort haut : il dort le jour, il dort la nuit , et profondément ; il ronfle en compagnie. Il occupe à...
Page 127 - La guerre a pour elle l'antiquité; elle a été dans tous les siècles: on l'a toujours vue remplir le monde de veuves et d'orphelins, épuiser les familles d'héritiers, et faire périr les frères à une même bataille.
Page 45 - Ctésiphon, et elle lui parle comme à un amant. Elle se détrompe, rougit de son égarement : elle retombe bientôt dans de plus grands, et n'en rougit plus ; elle ne les connaît plus.
Page 182 - Un autre est simple, timide, d'une ennuyeuse conversation ; il prend un mot pour un autre, et il ne juge de la bonté de sa pièce que par l'argent qui lui en revient ; il ne sait pas la réciter, ni lire son écriture. • Laissez-le s'élever par la composition : il n'est pas au-dessous d...
Page 26 - Un homme à la cour, et souvent à la ville, qui a un long manteau de soie ou de drap de Hollande , une ceinture large et placée haut sur l'estomac, le soulier de maroquin, la calotte de même , d'un beau grain , un collet bien fait et bien empesé ,• les cheveux arrangés, et le teint vermeil *; qui avec cela se souvient de quelques distinctions métaphysiques4, explique ce que c'est que la lumière de gloire, et sait précisément comment l'on voit Dieu ; cela s'appelle ° un docteur.
Page 30 - La véritable grandeur est libre, douce, familière, populaire; elle se laisse toucher et manier, elle ne perd rien à être vue de près; plus on la connaît plus on l'admire; elle se courbe par bonté vers ses inférieurs, et revient sans effort dans son naturel; elle s'abandonne quelquefois, se néglige, se relâche de ses avantages, toujours en pouvoir de les reprendre et de les faire valoir; elle rit, joue et badine, mais avec dignité; on l'approche tout ensemble avec liberté et avec retenue...