OeuvresA. Belin, 1820 - 416 pages |
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Page xiii
... fond , mais monotone pour la forme . Le principal personnnage , ce- lui du moins qui parle le plus , est une dévote jeune et belle , placée entre un directeur quiétiste , et un docteur de Sorbonne , qu'on peut soupçonner d'un peu de ...
... fond , mais monotone pour la forme . Le principal personnnage , ce- lui du moins qui parle le plus , est une dévote jeune et belle , placée entre un directeur quiétiste , et un docteur de Sorbonne , qu'on peut soupçonner d'un peu de ...
Page 16
... fonds ou l'action principale de la comédie ? Ces caractères , dit - on , sont naturels ainsi par cette règle on occupera bientôt tout l'amphi- théâtre d'un laquais qui siffle , d'un malade dans sa garde - robe , d'un homme ivre qui dort ...
... fonds ou l'action principale de la comédie ? Ces caractères , dit - on , sont naturels ainsi par cette règle on occupera bientôt tout l'amphi- théâtre d'un laquais qui siffle , d'un malade dans sa garde - robe , d'un homme ivre qui dort ...
Page 23
... fonds pour remplir le vide du temps , sans ce que le vulgaire appelle des affaires . Il ne manque cependant à l'oisiveté du sage qu'un meilleur nom ; et que méditer , parler , lire , et être tran- quille s'appelât travailler . Un homme ...
... fonds pour remplir le vide du temps , sans ce que le vulgaire appelle des affaires . Il ne manque cependant à l'oisiveté du sage qu'un meilleur nom ; et que méditer , parler , lire , et être tran- quille s'appelât travailler . Un homme ...
Page 29
... fond et les causes de la brouillerie des deux frères ( 18 ) et de la rupture des deux ministres : n'a - t - il pas prédit aux premiers les tristes suites de leur mésintelligence ? n'a - t - il pas dit de ceux - ci que leur union ne ...
... fond et les causes de la brouillerie des deux frères ( 18 ) et de la rupture des deux ministres : n'a - t - il pas prédit aux premiers les tristes suites de leur mésintelligence ? n'a - t - il pas dit de ceux - ci que leur union ne ...
Page 39
... fonds sous un air libre et naturel . La pruderie contraint l'esprit , ne cache ni l'âge ni la laideur , souvent elle les suppose . La sagesse au contraire pallie les défauts du corps , anoblit l'esprit , ne rend la jeunesse que plus ...
... fonds sous un air libre et naturel . La pruderie contraint l'esprit , ne cache ni l'âge ni la laideur , souvent elle les suppose . La sagesse au contraire pallie les défauts du corps , anoblit l'esprit , ne rend la jeunesse que plus ...
Contents
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Common terms and phrases
actions aime âme assez Athènes attique avez beau belle Bruyère Cantique des Cantiques caractères cardinal de Richelieu CHAPITRE cher choses cœur connaître contemplation contraire cour courtisan croit d'autres d'être demande dévot Diogène Laerce dire DIRECT discours DOCT doit donner duchesse d'Aumont enfans Esculape esprit êtes femme fideicommis fille font fortune gens goût homme j'ai Jésus-Christ jour l'âme l'Église l'esprit l'homme l'oraison de simple laisse Livre des Torrens long-temps Louvois madame madame de Maintenon maître manière manque ment mérite mieux mœurs Molinos monde monsieur mort motion divine Moyen court n'en ouvrage pable parler parole passe passion péché peine PÉNIT pense père personne peuple plaisir poëte premier prince qu'à qu'un quelquefois Quiétistes raison ridicule rien s'en s'il saint sait semble sent sentimens serait seul simple regard sorte souvent spirituelle sublime talens terre Théophraste tion trouve vanité vertu veut vice Victorin Fabre visage voilà voit volonté de Dieu vrai yeux
Popular passages
Page 165 - ... montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.
Page 165 - L'on voit' certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides, et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible : ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Page 18 - L'un élève, étonne, maîtrise, instruit: l'autre plaît, remue, touche, pénètre. Ce qu'il ya de plus beau, de plus noble et de plus impérieux dans la raison est manié par le premier ; et, par l'autre, ce qu'il ya de plus flatteur et de plus délicat dans la passion.
Page 58 - L'esprit de la conversation consiste bien moins à en montrer beaucoup qu'à en faire trouver aux autres: celui qui sort de votre entretien, content de soi et de son esprit, l'est de vous parfaitement. Les hommes n'aiment point à vous admirer, ils veulent plaire; ils cherchent moins à être instruits, et même réjouis, qu'à être goûtés et applaudis; et le plaisir le plus délicat est de faire celui d'autrui.
Page 84 - Giton (33) a le teint frais , le visage plein et les joues pendantes , l'tpil fixe et assuré , les épaules larges , l'estomac haut , la démarche ferme et délibérée : il parle avec confiance, il fait répéter celui qui l'entretient , et il ne goûte que médiocrement tout ce qu'il lui dit : il déploie un ample mouchoir, et se mouche avec grand bruit : il crache fort loin , et il éternue fort haut : il dort le jour, il dort la nuit , et profondément ; il ronfle en compagnie. Il occupe à...
Page 127 - La guerre a pour elle l'antiquité; elle a été dans tous les siècles: on l'a toujours vue remplir le monde de veuves et d'orphelins, épuiser les familles d'héritiers, et faire périr les frères à une même bataille.
Page 45 - Ctésiphon, et elle lui parle comme à un amant. Elle se détrompe, rougit de son égarement : elle retombe bientôt dans de plus grands, et n'en rougit plus ; elle ne les connaît plus.
Page 182 - Un autre est simple, timide, d'une ennuyeuse conversation ; il prend un mot pour un autre, et il ne juge de la bonté de sa pièce que par l'argent qui lui en revient ; il ne sait pas la réciter, ni lire son écriture. • Laissez-le s'élever par la composition : il n'est pas au-dessous d...
Page 26 - Un homme à la cour, et souvent à la ville, qui a un long manteau de soie ou de drap de Hollande , une ceinture large et placée haut sur l'estomac, le soulier de maroquin, la calotte de même , d'un beau grain , un collet bien fait et bien empesé ,• les cheveux arrangés, et le teint vermeil *; qui avec cela se souvient de quelques distinctions métaphysiques4, explique ce que c'est que la lumière de gloire, et sait précisément comment l'on voit Dieu ; cela s'appelle ° un docteur.
Page 30 - La véritable grandeur est libre, douce, familière, populaire; elle se laisse toucher et manier, elle ne perd rien à être vue de près; plus on la connaît plus on l'admire; elle se courbe par bonté vers ses inférieurs, et revient sans effort dans son naturel; elle s'abandonne quelquefois, se néglige, se relâche de ses avantages, toujours en pouvoir de les reprendre et de les faire valoir; elle rit, joue et badine, mais avec dignité; on l'approche tout ensemble avec liberté et avec retenue...