Metz, dont le père avait laissé huit enfans qui héritèrent chacun d'un million. Ils furent taxés à la chambre de Justice à cent mille écus chacun, qu'ils payèrent. (12) Le prince de Mecklembourg. (13) D'Halogni, maréchal de Rochefort, porte trois fleurs de lis d'argent en champ de gueules. Le comte d'Hastaing porte trois fleurs de lis d'or dans un champ d'azur au chef d'or. Le sieur de S. Mesmin, à Orléans, porte quatre fleurs de lis d'or en champ d'azur; et de Goulaine, de Bretagne, mi-partie de France et d'Angleterre. (14) Terrat, chancelier de Monsieur. (15) C'était un usage à Paris que les nouvelles mariées reçussent, les trois premiers jours, leurs visites sur un lit, où elles étaient magnifiquement parées, en compagnie de quelques demoiselles de leurs amies. CHAPITRE VIII. DE LA COUR. (17) Le cardinal d'Estrées, ou M. de Pompone. (18) Le duc de Lauzun, qui a été favori du roi, puis disgracié et envoyé en prison à Pignerol, où il a été pendant dix ans; ensuite revenu et rentré dans les bonnes grâces de mademoiseille de Montpensier, qui lui a donné St. -Fargeau et 30,000 livres de rente sur les gabelles du Languedoc ; depuis brouillé avec elle, et enfin exclu de la cour. (19) Pelletier, le ministre. (20) MM. de Pontchartrain, Chámillard et de Chanlais. CHAPITRE IX. DES GRAND S. (1) Le grand prieur. (3) De Louvois. De Pontchartrain. De Roquette, évêque d'Autun. (6) Le roi Jacques II, auprès duquel (1) D'Aubigné, frère de madame de il voulut s'insinuer. Maintenon. (2) Le marquis de Caretti, médecin empirique. (3) Le duc de Bouillon': son château est à Sedan. (4) De Tonnerre, évêque de Noyon. (5) Cela est arrivé à M. de Luxembourg, quand il entra dans le commandement des armées. (6) Ce Fabri fut brûlé. La Couture, tailleur d'habits de mad®. la dauphine; il était devenu fou. (8) Le marquis de Valdes, de son exil de vingt années. revenu (9) Le duc de Beauvilliers. (10) M. de Villeroi, archevêque de Lyon, ou le chevalier Hautefeuille, ambassadeur de Malte. (11) Le père la Chaise, jésuite et confesseur du roi. (12) De Pompone, disgracié depuis la paix de Nimègue; ou M. de Luxembourg, disgracié lors de la recherche des poisons, et revenu depuis en faveur. (13) Le maréchal de Villeroi, lors de l'élévation de M. Pelletier au contrôle général, s'écria qu'il en était ravi, parce qu'ils étaient parens, bien que cela ne fût vrai. pas (14) De Louvois, mort subitement en 1691. (15) L'abbé de Choisy. (16) Bontems, concierge, valet-dechambre du roi, gouverneur de Ver sailles. (7) De la Feuillade. (8) Plusieurs grands seigneurs, qui portent ces noms comme César de Vendôme, Annibal d'Estrées, Hercule de Rohan, Achille de Harlay, Phébus de Foix, Diane de Chastiniers. (9) Les ministres. (10) De Harlay, premier président. (11) Le meme avant recu vingt-cinq mille livres que le président de la Barois lui avait légués, il se transporta à Fontainebleau, où la cour était alors, et pardevant un notaire royal, il déclara cette somme au profit des pau (1) De Brancas, chevalier d'honneur de la reine-mère, frère du duc de Villars. L'on conte de lui différentes sortes d'absences d'esprit. L'aventure de la perruque lui arriva chez la reine. L'on veut qu'il oublia, le jour de ses noces, qu'il était marié. (2) L'abbé de Mauroy, ci-devant aumônier de mademoiselle de Montpensier, sujet à une infinité d'absences d'esprit étant allé, de la part de Mademoiselle, parler de quelques affaires au père la Chaise, il le traita d'Altesse royale; et rendant réponse à Mademoiselle, il la traita de Révérence. Une autre fois étant habillé pour dire sa messe, il l'aurait commencée si son laquais ne l'eût averti qu'il avait pris médecine, et ensuite un bouillon. Une autre fois, il entonna le commencement des vêpres par l'Ite, missa est. Il donna trois fois la nomination d'un même bénéfice à trois différentes personnes, et puis voulut s'inscrire en faux, prétendant ne l'avoir donnée qu'à une seule; et il eut de la peine à le croire après qu'on lui eut présenté ces trois nominations. (3) Le duc de Gevres, ou Banse le père; ou M. Talon, président à mortier, qui a fait enfermer son fils unique à Saint-Lazarre, en 1695, parce qu'il s'était amouraché de la fille d'un chirurgien. (4) L'on tint ce discours à madame de Montespan aux eaux de Bourbon, où elle allait souvent pour des maladies imaginaires. (5) Le prince de Conti, qui gagna la petite vérole auprès de la princesse sa femme, qu'il n'aimait pas : il en mourut, et sa femme en guérit. (6) De Louvois. (7) Le chevalier de Soissons, fils (9) De la Feuillade, de la maison d'Aubusson, gouverneur du Dauphiné, et colonel du régiment des GardesFrancaises, qui a érigé la statue du roi à la place des Victoires. (10) Le roi Jacques II, qui s'était rendu illustre dans le temps qu'il commandait la flotte d'Angleterre en qualité de duc d'York. (11) De Halay, archevêque de Paris, qui a toujours eu quelque maîtresse long-temps mademoiselle de la Varenne; depuis madame de Bretonvilliers; ensuite madame la duchesse de Lesdiguières; et enfin la fille d'un marchand. (12) Le cardinal de Bouillon. (13) Boutillier de Rancé, qui a été abbé de la Trappe, où il a mené une vie triste, dure et austère ou le car dinal le Camus, évêque de Grenoble, qui a été fort débauché. (14) Le dictionnaire de l'Académie. (15) Lestrot, administrateur et proviseur des prisonniers ou Pellisson, maître des requêtes, qui avait l'économat des évêchés et des abbayes. (16) De Villeroi. (17) De Mennevillette, père du président de ce nom : ou le marquis de Sablé, de la maison de Léonne. Sainte-Chapelle. (18) L'abbé Danse, chanoine de la (19) Le comte d'Olonne, ou de Broussin. (20) Le comte de Montluc, frère du marquis d'Alluye. (21) Les appartemens de Versailles, ou Marli, où le roi défrayait toute la cour avec une magnificence royale. (22) Le duc de Villeroi. CHAPITRE XII. DES JUGEMENS. (1) Faux dévot. Le Basque, ou Pecourt. (3) La Dancourt. (4) Champmelé, ou Baron. (5) Mademoiselle Scudéri. (6) L'abbé de Rubec. (7) M. le Normand, ou M. d'Apoigni. Benoît, qui a amassé du bien en montrant des figures de cire. (9) Barbereau, qui a amassé du bien en vendant de l'eau de la rivière de Seine pour des eaux minérales. (10) Caretti, qui a gagné du bien par quelques secrets qu'il vendait fort cher. (11) M. Bontemps. (12) Ceux de Siam, qui vinrent à Paris dans ce temps-là. (13) De Noailles, archevêque de Paris; ou M. le Camus. (14) De Harlay, premier président. (15) Pellisson, maître des requêtes, historien du roi et de l'Académie, trèslaid de visage, mais bel esprit. (16) Faux dévot. (17) La Fontaine. (18) Pierre Corneille. (19) Santeuil, religieux de SaintVictor, auteur des hymnes du nouveau bréviaire, et l'un de nos meilleurs poëtes latins modernes. (20) Pelletier de Sousy, intendant des finances. (21) Son frère le ministre. (24) Le Tellier, chancelier de France, ou M. de Louvois. (25) Penautier, receveur-général du Clergé de France, accusé d'avoir empoisonné M***, trésorier des états de Bourgogne; de laquelle accusation il a été déchargé par un arrêt sollicité par M. le Bours, son beau-frère. (26) Marquis de Montrevel. (27) Le pape Innocent XI, qui a changé du blanc au noir des sentimens qu'il avait étant cardinal, à ceux qu'il a eus étant pape. (28) Cela est arrivé à M. de Vauban après la prise de Namur par le prince d'Orange en 1695. (29) Allusion à plusieurs courtisans et particuliers qui allèrent voir le siége de Namur, en 1693, dans une trèsmauvaise saison. (30) Le dauphin. (31) Contre la maxime latine et triviale. (32) Guillaume de Nassau, prince d'Orange, qui entreprit de passer en Angleterre, d'où il a chassé le roi Jacques II, son beau-père. (33) Le duc Charles de Lorraine, beau-frère de l'empereur Léopold Ier. (34) Le faux bruit de la mort du prince d'Orange, qu'on croyait avoir eté tué au combat de la Boyne. (35) Le prince d'Orange. (36) Le roi Jacques II. (37) Louis XIV, qui donna retraite à Jacques II et à toute sa famille, après qu'elle eût été obligée de quitter l'Angleterre. son père, n'en paya point les dettes, et se jeta dans la dévotion. (19) De Mauroy, qui, étant mousquetaire, se fit prêtre à Saint-Lazare où il avait été mis pour son libertinage. Il y vécut douze ans d'une manière assez régulière, ce qui lui fit donner la cure des Invalides, mais ensuite il revint à ses premiers excès; et ses dépenses avec les femmes furent telles que pour les soutenir il engagea le patrimoine des Invalides après avoir entretenu assez long-temps mademoiselle Doujat, il avait fini par lui donner cinquante mille francs en la mariant avec M. le Boindre, conseiller au Parlement. Tout ceci s'étant ensuite découvert, il fut condamné à une prison perpétuelle, et fut envoyé à l'abbaye des Bernardins de Sept-Fonts, où il mourut assez repentant de sa vie déréglée. (20) Fausse. (22) Madame de Pontchartrain. CHAPITRE XIV. (3) De Dangeau, ou le Camus de Vienne, qui se fait descendre de l'amiral de Vienne; ou Langlois de Rieux. (4) Laugeois, qui se fait appeler de Laugeois. (5) Deltrieux, qui se fait nommer de Rieux. (6) Langlois, fils de Langlois, receveur aux confiscations du Châtelet, qui se fait appeler d'Imbercourt. (7) Sonnin, fils d'un receveur de Paris, qui se faisait nommer de Sonningen. (8) Les Jésuites, ou les Célestins. Ces derniers jouissaient des mêmes priviléges que les secrétaires du roi. (9) Maison religieuse qui, pour jouir des priviléges et franchises accordés à la noblesse, avait acquis une charge de secrétaire du roi. Théatins, composés par Laurentani, Italien, qui a été depuis maître de la musique du pape Innocent XII. (13) De Blampignon, curé de SaintMédéric, homme à bonnes fortunes, et qui a toujours eu sous sa direction les jolies femmes de sa paroisse; ou Hameau, curé de Saint-Paul. (14) Perceval, vicaire de Saint-Paul. (15) Le Seur, qui n'était pas prêtre quand il fut fait curé de Saint-Paul. (16) Les dignités de la Sainte-Chapelle. (17) Mademoiselle Fodet, fille de Morel, de la chambre aux deniers. (18) Le marquis de Richelieu. (19) Mademoiselle Mazarin, fille du duc de ce nom. (20) Le prince de Montauban, MM, de Pons, Belot, de la Salle. (21) La présidente le Barrois. (22) Billets et obligations. (23) Le receveur des confiscations ou la charge de surintendant des fi (26) Sous le premier président de Novion. (27) Procès par écrit. (28) Il y a un arrêt du conseil qui oblige les conseillers à être en rabat; avant ce temps-là ils étaient presque toujours en cravate. (29) Le Châtelet. (31) Le marquis de Langlade, innocent, condamné aux galères, où il est mort. Le Brun, appliqué à la question, où il est mort. Le premier avait été accusé d'un vol fait à M. de Mongommery; et le voleur, qui était son aumônier, fut trouvé depuis, et pendu. Le second fut accusé d'avoir assassiné madame Mazel, et pour cela mis à la question. L'assassin, nommé Berri, qui était fils naturel de ladite dame Mazel, parut depuis, et fut puni. (32) De Grand-Maison, grand-prévôt de l'hôtel, a fait rendre à SaintPouange une boucle de diamans qui lui avait été dérobée à l'Opéra. 9 (33) Le président de Mesme et le lieutenant-civil. (34) L'abbé de la Rivière, évêque de Langres. (35) La princesse de Carignan, le président Larché. (36) Hennequin, procureur-général au grand conseil, avait été fait légataire universel par le testament de madame Valentin, dans la vue qu'il remettrait les biens, comme étant un fideicommis. Mais le sieur Hennequin voulant s'approprier les biens mêmes, ayant pris le deuil et fait habiller tous ses domestiques, M. Valentin fit paraître un autre testament en faveur de M. Bragelonne, qui révoquait le premier, et qui a été confirmé, celui-ci ayant mieux entendu l'intention de la défunte. (2) Manière de prêcher de l'abbé Boileau. (3) Le père Séraphin, capucin. (4) L'abbé Fléchier, depuis évêque de Nîmes; ou le père Senault, la Roche, et autres. (5) Le père Soanen, grand prédicateur, évêque de Senez. (6) L'abbé Bouin, grand faiseur de portraits en chaire, haĥile prédicateur, et grand joueur. (7) Le père Gonnelieu, jésuite. (11) L'abbé de Roquette ayant à précher devant le roi un jour de jeudi saint, avait préparé un discours, rempli des louanges du souverain; mais le roi n'ayant pu y assister, l'abbé n'osa monter en chaire. (12) Fléchier. (13) Contre les oraisons funèbres. (14) Gédéon Pontier, auteur du Cabinet des Grands. (15) Bossuet, évêque de Meaux, peu aimé des jésuites. (16) Le père de la Rue. CHAPITRE XVI. DES ESPRITS FORTS. (1) Non mariée. (2) Le comte d'Olonne dit au lit de la mort, quand on vint l'avertir que M. CORNOUAILLE, vicaire de SaintEustache, entrait pour le confesser: SERAI-JE EN CORNAILLÉ JUSQU'A LA MORT ? (3) De la Feuillade, ou de Louvois, ou de Seignelai. (4) L'ambassade des Siamois envovée au roi en 1680. (5) Objection ou système des incré (1) Le Tourneux, grand prédica- dules. teur. (6) Supposition des incrédules. |
