Histoire de l'Ecole polytechniqueBaudry, 1887 - 500 pages |
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année Arago armes avaient barricade bataillon Bosquet camarades candidats caserne chargé Charles Dupin chef chefs de brigade citoyens collège de Navarre colonel Comité de salut commandant commission concours conseil de l'École Conseil de perfectionnement Côte-d'Or cours d'admission d'artillerie décret défense demander destinés devait directeur Directoire division écoles élèves de l'École Étienne Arago études examens fusils garde nationale général génie militaire géométrie descriptive Guerre heures hommes ingénieurs institutions jeunes gens jours l'administration l'amphithéâtre l'année l'armée l'École polytechnique l'Empereur l'enseignement l'Hôtel l'institution l'instruction lettre liberté licenciement Louis Blanc membres ment militaire mois Monge n'avait nombre d'élèves Note nº officiers organisation Palais-Bourbon passer patriotisme peuple place politique Polytechniciens ponts et chaussées porte première présenter Prieur professeurs projet promotion quartier recruter régime République reste réunis Révolution rue Descartes s'était salles d'étude salut public sciences serait services publics seul soir soldats sortie tion travaux publics troupes trouva Ve arrondissement venait vendémiaire
Popular passages
Page 354 - Les jeunes gens iront au combat ; les hommes mariés forgeront les armes et transporteront les subsistances ; les femmes feront des tentes, des habits et serviront dans les hôpitaux ; les enfants mettront le vieux linge en charpie ; les vieillards se feront porter sur les places publiques pour exciter le courage des guerriers, prêcher la haine des rois et l'unité de la République.
Page 68 - Vers la fin de l'Empire, je fus un lycéen distrait. La guerre était debout dans le lycée, le tambour étouffait à mes oreilles la voix des maîtres, et la voix mystérieuse des livres ne nous parlait qu'un langage froid et pédantesque. Les logarithmes et les tropes n'étaient à nos yeux que des degrés pour monter à l'étoile de la Légion d'honneur, la plus belle étoile des cieux pour des enfants.
Page 216 - L'attentat dont le but sera, soit d'exciter la guerre civile en armant ou en portant les citoyens ou habitants à s'armer les uns contre les autres, soit de porter la dévastation, le massacre et le pillage dans une ou plusieurs communes, sera puni de mort.
Page 354 - ... places publiques pour exciter le courage des guerriers, prêcher la haine des rois et l'unité de la République. » Les maisons nationales seront converties en casernes, les places publiques en ateliers d'armes, le sol des caves sera lessivé pour en extraire le salpêtre.
Page 354 - Les chevaux de selle seront requis pour compléter les corps de cavalerie , les chevaux de trait autres que ceux employés à l'agriculture, conduiront l'artillerie et les vivres.
Page 370 - ... militaires, tels que les casernes, les arsenaux, etc.; 2" des ingénieurs des ponts et chaussées pour construire et entretenir les communications par terre et par eau, les chemins, les ponts, les canaux, les écluses, les ports maritimes, les bassins, les jetées, les phares, les édifices à l'usage de la marine; 3° des...
Page 384 - ... inépuisable. Plusieurs autres savants distingués le secondaient dans cette tâche, et Lagrange même daigna quelquefois la partager. Que l'on se figure vingt jeunes gens, assez instruits déjà pour sentir le prix d'un enseignement pareil ; entourés de tous les moyens de travail imaginables ; comblés de soins , d'encouragements ; tour à tour et continuellement occupés de mathématiques , de dessin, de physique, de chimie ; n'ayant enfin à songer qu'au développement de leur intelligence,...
Page 381 - Tous les jours, il y avait leçon d'analyse à huit heures du matin, leçon de chimie à dix heures, leçon de géométrie descriptive à midi. Le soir, après cinq heures, on donnait la leçon de dessin. La matinée du quintidi était consacrée à la physique générale, le décadi était le seul jour de repos.
Page 472 - Les patriotes qui, dans tous les temps, ont dévoué leur vie et leurs veilles à notre indépendance sont toujours là, inébranlables dans le sentier de la liberté; ils veulent, comme vous, de larges concessions qui agrandissent cette liberté; mais, pour les obtenir, la force n'est pas nécessaire. De l'ordre ! et, alors, on demandera une base plus républicaine pour nos institutions ; nous l'obtiendrons; nous serons alors plus forts, parce que nous agirons franchement.
Page 59 - Leboullenger, qui restait calme et sérieux au milieu de la gaieté indicible de tout l'amphitéâtre, et il s'écria avec une colère non déguisée : « Vous persistez à soutenir que vous n'avez jamais vu la lune? — Monsieur, repartit l'élève, je vous tromperais si je vous disais que je n'en ai pas entendu parler, mais je ne l'ai jamais vue.