MiscellanéesL. Carrier, 1927 - 210 pages |
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Popular passages
Page 37 - Et regarder le ciel sans m'en inquiéter. Je ne puis ; malgré moi, l'infini me tourmente. Je n'y saurais songer sans crainte et sans espoir, Et, quoi qu'on en ait dit, ma raison s'épouvante De ne pas le comprendre et pourtant de le voir.
Page 46 - Quel que soit le souci que ta jeunesse endure, Laisse-la s'élargir, cette sainte blessure Que les noirs séraphins t'ont faite au fond du cœur ; Rien ne nous rend si grands qu'une grande douleur.
Page 47 - C'eSt une dure loi, mais une loi suprême, Vieille comme le monde et la fatalité, Qu'il nous faut du malheur recevoir le baptême, Et qu'à ce triste prix tout doit être acheté.
Page 45 - Non, Alphonse, jamais. La triste expérience Nous apporte la cendre, et n'éteint pas le feu. Tu respectes le mal fait par la Providence, Tu le laisses passer, et tu crois à ton Dieu. Quel qu'il soit, c'est le mien; il n'est pas deux croyances. Je ne sais pas son nom, j'ai regardé les cieux. Je sais qu'ils sont à lui, je sais qu'ils sont immenses, Et que l'immensité ne peut pas être à deux. J'ai connu, jeune encor, de sévères souffrances; J'ai vu verdir les bois, et j'ai tenté d'aimer.
Page 50 - Si mon cœur , fatigué du rêve qui l'obsède , A la réalité revient pour s'assouvir , Au fond des vains plaisirs que j'appelle à mon aide Je trouve un tel dégoût que je me sens mourir.
Page 51 - Il est juste, il est bon; sans doute il vous pardonne. Tous vous avez souffert, le reste est oublié. Si le ciel est désert, nous n'offensons personne; Si quelqu'un nous entend, qu'il nous prenne en pitié!
Page 46 - Poète, prends ton luth ; c'est moi, ton immortelle, Qui t'ai vu cette nuit triste et silencieux, Et qui, comme un oiseau que sa couvée appelle, Pour pleurer avec toi descends du haut des cieux.
Page 42 - Les clous du Golgotha te soutiennent à peine ; Sous ton divin tombeau le sol s'est dérobé : Ta gloire est morte, ô Christ ! et sur nos croix d'ébène Ton cadavre céleste en poussière est tombé ! Eh bien ! qu'il soit permis d'en baiser la poussière Au moins crédule enfant de ce siècle sans foi Et de pleurer, ô Christ, sur cette froide terre Qui vivait de ta mort et qui mourra sans toi...
Page 52 - Mais si nos angoisses mortelles Jusqu'à toi peuvent parvenir; Si, dans les plaines éternelles, Parfois tu nous entends gémir, Brise cette voûte profonde Qui couvre la création; Soulève les voiles du monde, Et montre-toi, Dieu juste et bon!
Page 48 - Car je sais qu'en moi — je veux dire dans ma chair — le bien n'habite pas: vouloir le bien est à ma portée, mais non pas l'accomplir, puisque le bien que je veux, je ne le fais pas et le mal que je ne veux pas, je le fais.