Et non les froids remords d'un Esclave craintif, 433 Mais quoy ? J'entens déja plus d'un fier Scolastique, Le Dieu qui le nourrit, le Dieu qui le fit naiftre, Avoir extrait Gamache, Ifambert, & Du Val ? REMARQUES: VERS 162. Où crut voir Abely, &c.] Miférable Deffenfeur de la taufle Attrition. DES P. Edit. de 1701. Auteur de la Moelle Théologique, qui foutient la fauffe Attrition par les raifons réfutées dans cette Epifire, DESP. Edit, de 1713. L'Attrition, dit-il, qui n'a pour motif qu'une crainte fervile, et bonne & honnête. Il dit qu'elle naît de l'amour propre bien réglé: Oritur quidem ex amore fui; Jed bene ordinato. Et quoiqu'elle n'enferme pas en foi un parfait Amour de Dieu, néanmoins elle ne l'exclut pas, & ne lui eft pas contraire Medulla Théol; de Sacram. pænit. c <. Sect. 10. n. 5. M. l'Abbé Boileau, Docteur de Sorbonne, Frère de notre Auteur, a réfuté Abelli, dans un Livre intitulé: De la Contrition Tome I. 175 Dieu dans fon Livre faint, fans chercher d'autre Ouvrage 190 Et craint en l'affirmant de se trop hazarder. Je ne m'en puis deffendre; il faut que je t'efcrive 195 Au fujet d'un efcrit, qu'on nous venoit de lire, 205 A tous il nous dira, fevere, ou gracieux, REMARQUES. eu effectivement avec un Théo. VERS 220.- d'un des plas faints Conciles. ] Le Concile de Trente. DESP. Avés delivré l'Homme, ô l'utile Docteur ! prononcer, 230 Mais vous de fes douceurs objet fort surprenant, 235 Vous pourriés fans rougeur, & fans confufion, L'audace du Docteur, par ce difcours frappée, REMARQUES. VERS 139. S'en alla chés Binf- Pierre Binsfeld êtoit de Lu- fuite Chanoine de Treves, & Grand-Vicaire de l'Archevêque◄ Electeur. Bafile Ponce de Leon, Religieux de l'Ordre de S. Auguftin, êtoit d'une Famille illuftre de Grenade. Il enfeigna la Théologie & le Droit Canon avec réputation dans l'Univerfité d'Alcala. Ik mourut à Salamanque en 1629. Fin du Tome I. 433 PIECES Concernant la X. SATIRE. L'APOLOGIE DES FEMMES, Par M. PERRAULT de l'Académie Françoife. PREFACE. CETTE Apologie n'est point une réponse en forme à la Satyre contre les Femmes & contre le Mariage puifqu'elle a efté composée & lûë mesme en plufieurs endroits avant que la Satyre fuft imprimée. C'est seulement une piece de Poëfie qui défend ce que la Satyre attaque, pour donner au Public la fatisfaction de voir fur cette matiere & le pour & le contre. Je fçai que le parti que j'ai pris, quoique le plus juste & REMARQUES. * On voit par la fin de la Page précèdente qu'elle devoit terminer ce Volume. Lorfque je comtois fuivre l'Ordre de l'Edition de M. Broffette; les Pièces, que je donne ici, devoient fe trouver dans le III. Tome: & depuis, quand j'ai cru que je ferois mieux de me conformer à l'Edition de 1701. je les avois deftinées à finir le IV. Volume, parce que la Lettre de M. Arnauld à M. Perrault & la Ré ponfe de M. Defpréaux à M. Ar.. nauld, font à la fin de l'Edition de 1701. Mais comme le IV. Tome eft plus fourni que les autres, il m'a fallu prendre le parti de ramener ici ces Pièces & je n'en fuis pas trop fâché. Puifqu'elles appartiennent à la X. Satire, il fera beaucoup plus Tome I. commode pour le Lecteur de les avoir dans le même Volume,que de les aller chercher dans un au tre. M. Perrault fit imprimer fon Apologie des Femmes en 1694 quelque tems après que la X. Sa. ire eut patu. Cette Pièce fut enfuite inférée par l'Auteur dans un Recueil in-12. de quelques uns de fes Ouvrages, qu'il donna la même année. Comme la Lettre de M. Ata nauld répond à ce que la Préface de l'Apologie des Femmes contient contre M. Delpréaux, il m'a pas ru qu'il êtoit à propos de mettre ici cette Préface; & je donné par occafion l'Ouvrage même, parce qu'il mérite dètre lu quoique les Vers en foient quel quefois un peu trop négligés, * Ee |