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On vend chez le mème Libraire l'EXPOSITION de la Méthode raifonée pour aprendre la Langue latine, & les Réponses aux objections. Le prix eft de 24. fous, broché.

On vend auffi la Préface générale de la Grammaire, avec LES REFLEXIONS fur la méthode d'enseigner felon M. Rollin, dix fous.

AVERTISSEMENT.

J

E fuis perfuadé par des expériences réitérées, que la méthode la plus facile & la plus fure pour comencer à aprendre le latin, c'eft de se fervir d'abord d'une interprétation interlineaire, où la conftruction foit toute faite, & où les mots fous-entendus foient fupléés. J'espère doner bientot au public quelques unes de ces traductions,

on

Mais, quand les jeunes gens font. devenus capables de réflexion, doit leur montrer les règles de la Grammaire, & faire avec eux les ob fervations grammaticales qui font néceffaires pour l'intelligence du texte qu'on explique. C'eft dans cette vue que j'ai compofé une Grammaire où j'ai raffemblé ces obfervations.

Je divise la Grammaire en fept parties, c'est-à-dire, que je penfe que

,

les obfervations que l'on peut faire fur les mots entant que fignes de nos pensées, peuvent être réduites fous fept articles, qui sont:

I. La conoiffance de la propofition & de la période, entant qu'elles font composées de mots, dont les terminaisons & l'arangement leur font fignifier ce qu'on a dessein qu'ils fignifient:

II. L'Orthographe:

III. La Profodie, c'est-à-dire, la partie de la Grammaire, qui traite de la prononciation des mots, & de la quantité des fylabes :

IV. L'Etymologie.

V. Les préliminaires de la Syntaxe: j'apèle ainfi la partie qui traite de la nature des mots & de leurs propriétés grammaticales, c'est-à-dire, des nombres, des genres, des persones, des terminaifons, elle contient ce qu'on apèle les Rudimens:

VI. La Syntaxe:

VII. Enfin la conoiffance des diférens fens dans lesquels un mème mot eft employé dans une mème langue. La conoiffance de ces diférens fens eft néceffaire, pour avoir une véritable intelligence des mots, entant que fignes de nos pensées : ainfi j'ai cru qu'un traité fur ce point apartenoit à la Grammaire ; & qu'il ne faloit pas atendre que les enfans euffent paffé fept ou huit ans dans l'étude du latin, pour leur aprendre ce que c'est que le fens propre & le sens figuré, & ce qu'on entend taphore ou par Métonymie. On ne peut faire aucune question fur les mots, qui ne puiffe être réduite fous quelqu'un de ces fept articles. Tel est le plán que je me fuis fait, y a long-tems, de la Grammaire.

il

par Mé

Mais, quoique ces diférentes parties foient liées entre elles, de telle forte qu'en les réuniffant toutes en

femble, elles forment un tout qu'on apèle Grammaire; cependant chacune en particulier ne fupose néceffairement que les conoiffances qu'on a aquifes par l'usage de la vie. Îl n'y a guère que les préliminaires de la syntaxe qui doivent précéder néceffairement la fyntaxe; les autres parties peuvent aler affez indiférament l'une avant l'autre ainfi cette partie de Grammaire que je done aujourd'hui, ne fupofant point les autres parties, & pouvant facilement y être ajoutée, doit être regardée come un traité particulier fur les tropes & fur les diférens fens dans lesquels on peut prendre un mème mot.

Nous avons des traités particuliers fur l'orthographe, fur la profodie, ou quantité, fur la fyntaxe, &c en voici un fur les tropes.

On me dira peut-être que je m'arête ici quelquefois à des choses trop

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