Revue des deux mondes, Volume 99

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Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1868 - France
 

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Popular passages

Page 316 - ... personnelles à un degré que je ne puis dire, comme si la nature jalouse de la grâce avait voulu la surpasser. Quand la grâce vainquit contre toute apparence, il ya douze ans, elle me jeta au séminaire sans avoir pris le temps de me désabuser de mille fausses notions, de mille sentiments sans rapport avec le christianisme, et je me trouvai tout ensemble vivant du siècle et vivant de la foi, homme de deux mondes avec le même enthousiasme pour l'un et pour l'autre, mélange incompréhensible...
Page 654 - S'il veult prester) qui ne face un debteur. Et sçavez vous (sire) comment je paye? Nul ne le sçait, si premier ne l'essaye. Vous me debvrez (si je puis ) de retour : Et vous feray encores un bon tour , A celle fin, qu'il n'y ait faulte nulle, - Je vous feray une belle cedulle...
Page 654 - ... (S'il veult prester) qui ne face un debteur. Et sçavez vous (Syre) comment je paye? Nul ne le sçait, si premier ne l'essaye; Vous me devrez (si je puis) de retour, Et vous feray encores un bon tour. A celle fin qu'il n'y ait faulte nulle, Je vous feray une belle cedulle, A vous payer (sans usure, il s'entend) Quand on verra tout le monde content; Ou si voulez, à payer ce sera Quand vostre los et renom cessera.
Page 626 - Monseigneur, permettez-moi, dit-il, de faire observer, pour l'instruction de ce jeune prêtre, que vous n'avez pas le droit de lui demander cette promesse. » Les jours de cérémonie, Maury aurait voulu faire porter devant lui à Notre-Dame la croix épiscopale, signe extérieur d'une juridiction qu'il ne possédait pas encore canoniquement; l'abbé d'Astros ordonnait au porte-croix de rentrer dans la sacristie. Maury supportait en silence, mais avec une profonde amertume, tous ces affronts.
Page 639 - Essai historique sur la puissance temporelle des Papes; sur l'abus qu'ils ont fait de leur ministère spirituel et sur les guerres qu'ils ont déclarées aux souverains, spécialement à ceux qui avaient la prépondérance en Italie. 3e édition, Paris, 1811, 2 VQ!. in-8".
Page 604 - Comment donc aujourd'hui pourrions-nous reconnaître, dans l'auteur de toutes ces violences, le droit en question, et consentir à ce qu'il l'exerçât? Le pourrions-nous, sans nous rendre coupable de prévarication, sans nous mettre en contradiction avec nous-même, et sans donner lieu de croire, au grand scandale des fidèles...
Page 524 - Les nationalités électives sont plus dignes de respect, car elles reposent sur l'esprit, les autres n'ont pour raison d'être que les affinités de sang et d'origine. Interrogez-vous : avec qui aimeriez-vous mieux vous associer? Avec des gens grossiers, mais de même race que vous, ou avec des hommes d'esprit partageant vos goûts et vos habitudes? Avec ceux-ci sans doute. Les peuples éclairés ne concluront pas autrement.
Page 519 - C'est elle qui a affranchi la Grèce et constitué l'Italie, qui prépare l'unité de l'Allemagne, agite les populations de l'Autriche et de la Turquie, et qui, sous la forme du pangermanisme et du panslavisme, effraie l'imagination. Elle se rit des traités, met à néant les droits historiques, jette le désarroi dans la diplomatie, ébranle toutes les situations, alarme tous les intérêts, et demain peut-être déchaînera la guerre maudite... » (1) Ces lignes écrites par le célèbre publiciste...
Page 127 - Mais je désire qu'on sache que les obscurités, les imperfections et l'incohérence apparente qu'on peut trouver dans mes divers travaux ne sont que les conséquences du manque de temps , des difficultés d'exécution et des embarras multipliés que j'ai rencontrés dans le cours de mon évolution scientifique. Depuis plusieurs années, je suis préoccupé de l'idée de reprendre tous mes travaux épars, de les exposer dans leur ensemble, afin de faire ressortir les idées générales qu'ils renferment....
Page 653 - Puis vous la meit tresbien soubz son esselle Argent et tout (cela se doit entendre), Et ne croy point que ce fust pour la rendre, Car oncques puis n'en ay ouy parler.

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