Oeuvres complètes de P. Corneille, Volume 1chez Lefevre, 1858 |
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... J'ai vu je ne sais quoi ... TIRCIS . Il est vrai , je te jure ; CHLORIS . Dis tout , je t'en conjure . TIRCIS . Ma foi , si ton Philandre avoit vu de mes yeux , Tes affaires , ma sœur , n'en iroient guère mieux . CHLORIS . J'ai trop de ...
... J'ai vu je ne sais quoi ... TIRCIS . Il est vrai , je te jure ; CHLORIS . Dis tout , je t'en conjure . TIRCIS . Ma foi , si ton Philandre avoit vu de mes yeux , Tes affaires , ma sœur , n'en iroient guère mieux . CHLORIS . J'ai trop de ...
Page 35
... j'ai malgré moi pour vous un peu de honte De ce qu'on dit partout du trop de privauté Que déja vous souffrez à sa témérité . MELITE . Ne soyez en souci que de ce qui vous touche . ÉRASTE . Le moyen , sans regret , de vous voir si ...
... j'ai malgré moi pour vous un peu de honte De ce qu'on dit partout du trop de privauté Que déja vous souffrez à sa témérité . MELITE . Ne soyez en souci que de ce qui vous touche . ÉRASTE . Le moyen , sans regret , de vous voir si ...
Page 37
... j'ai dépeint sa flamme . LELORIS . Comme tu la ressens peut - être dans tou ame ? TIBCIS . Tu sais mieux qui je suis , et que ma libre humeur N'a de part en mes vers que celle de rimeur . CHLORIS . Pauvre frère ! vois - tu , ton silence ...
... j'ai dépeint sa flamme . LELORIS . Comme tu la ressens peut - être dans tou ame ? TIBCIS . Tu sais mieux qui je suis , et que ma libre humeur N'a de part en mes vers que celle de rimeur . CHLORIS . Pauvre frère ! vois - tu , ton silence ...
Page 53
... J'ai donc souvent le don d'aimer plus qu'on ne m'aime ? Je ne pense qu'à toi , j'en parlois en moi - même . PHILANDRE . Me Veux - tu quelque chose ? CHLORIS . II t'ennuie avec moi ; Mais comme de tes feux j'ai pour garant ta foi , Je ne ...
... J'ai donc souvent le don d'aimer plus qu'on ne m'aime ? Je ne pense qu'à toi , j'en parlois en moi - même . PHILANDRE . Me Veux - tu quelque chose ? CHLORIS . II t'ennuie avec moi ; Mais comme de tes feux j'ai pour garant ta foi , Je ne ...
Page 57
... j'ai fait un trop bon choix ; Je renonce à choisir une seconde fois ; Et mon affection ne s'est point arrêtée Que chez un cavalier qui l'a trop méritée . CHLORIS . Vous me pardonnerez , j'en ai de bons témoins , C'est l'homme qui de ...
... j'ai fait un trop bon choix ; Je renonce à choisir une seconde fois ; Et mon affection ne s'est point arrêtée Que chez un cavalier qui l'a trop méritée . CHLORIS . Vous me pardonnerez , j'en ai de bons témoins , C'est l'homme qui de ...
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Common terms and phrases
ACHORÉE Adieu ADRASTE ÆMILIE aime ALCANDRE ALCIDON ALIDOR amant AMARANTE amour ANGÉLIQUE ARONTE assez Auguste avoit beau beauté CALISTE Camille CÉLIDAN CÉLIDÉE César cher Chimène CHLORIS CHRYSANTE ciel Cinna CLARICE CLARIMOND CLEANDRE CLÉON CLÉOPATRE CLINDOR Clitandre cœur comédie Corneille courage crainte Créuse crime CURIACE DAPHNIS déja desirs dessein DIÈGUE dieux dire discours donne DORASTE DORIMANT DORISE douleur ÉRASTE esprit étoit EUPHORBE FÉLIX feux flamme FLORAME Florange FLORICE GÉRONTE gloire grace haine HIPPOLYTE HORACE hymen ISABELLE j'ai j'en jamais Jason l'amour laisse LYSANDRE LYSE m'en madame main maîtresse malheur MATAMORE Maxime Médée Mélite mort mourir n'en NÉARQUE NOURRICE par-là parler paroître PAULINE pense père PHILANDRE PHILISTE PHYLIS pièce pleurs Polyeucte Pompée PTOLOMÉE punir PYMANTE qu'à qu'un raison rien Rodrigue Romains Rome Rosidor s'il Sabine sais sang SCÈNE sentiments seroit seul Sévère sœur sort souffrir soupirs STRATONICE supplice théâtre TIRCIS tragédie trépas venger veut veux vois Voltaire yeux
Popular passages
Page 489 - Percé jusques au fond du cœur D'une atteinte imprévue aussi bien que mortelle, Misérable vengeur d'une juste querelle, Et malheureux objet d'une injuste rigueur, Je demeure immobile, et mon âme abattue Cède au coup qui me tue.
Page 488 - Et ce fer, que mon bras ne peut plus soutenir, Je le remets au tien pour venger et punir. Va contre un arrogant éprouver ton courage : Ce n'est que dans le sang qu'on lave un tel outrage ; Meurs ou tue.
Page 691 - Je suis maître de moi comme de l'univers ; Je le suis, je veux l'être. O siècles ! ô mémoire, Conservez à jamais ma dernière victoire ; Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous. Soyons amis, Cinna, c'est moi qui t'en convie...
Page 752 - Tout beau, Pauline : il entend vos paroles ; Et ce n'est pas un Dieu comme vos dieux frivoles, Insensibles et sourds, impuissants, mutilés, De bois, de marbre, ou d'or, comme vous les voulez...
Page 771 - Mon époux en mourant m'a laissé ses lumières; Son sang, dont tes bourreaux viennent de me couvrir, M'a dessillé les yeux, et me les vient d'ouvrir. Je vois, je sais, je crois, je suis désabusée : De ce bienheureux sang tu me vois baptisée; Je suis chrétienne enfin, n'esVce point assez dit?
Page 682 - Qu'il te souvienne De garder ta parole , et je tiendrai la mienne. Tu vois le jour , Cinna ; mais ceux dont tu le tiens Furent les ennemis de mon père , et les miens : Au milieu de leur camp tu reçus la naissance; Et lorsque après leur mort tu vins en ma puissance , Leur haine enracinée au milieu de ton sein T'avait mis contre moi...
Page 640 - II a fait de l'État une juste conquête; Mais que sans se noircir, il ne puisse quitter Le fardeau que sa main est lasse de porter, Qu'il accuse par là César de tyrannie, Qu'il approuve sa mort, c'est ce que je dénie.
Page 750 - Saintes douceurs du ciel, adorables idées, Vous remplissez un cœur qui vous peut recevoir ; De vos sacrés attraits les âmes possédées Ne conçoivent plus rien qui les puisse émouvoir. Vous promettez beaucoup, et donnez davantage : Vos biens ne sont point inconstants, Et l'heureux trépas que j'attends Ne vous sert que d'un doux passage Pour nous introduire au partage Qui nous rend à jamais contents.
Page 16 - Il ya pourtant des choses agréables, mais rien de parfaitement beau, rien qui enlève, point de ces tirades de Corneille qui font frissonner.
Page 501 - Sire, mon père est mort : mes yeux ont vu son sang Couler à gros bouillons de son généreux flanc; Ce sang qui tant de fois garantit vos murailles, Ce sang qui tant de fois vous gagna des batailles, Ce sang qui tout sorti fume encor de courroux De se voir répandu pour d'autres que pour vous, Qu'au milieu des hasards n'osait verser la guerre, Rodrigue en votre cour vient d'en couvrir la terre.