Beginner's French Reader

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H. Payot, 1869 - French language - 235 pages

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Popular passages

Page 140 - LA plus noble conquête que l'homme ait jamais faite, est celle de ce fier et fougueux animal qui partage avec lui les fatigues de la guerre et la gloire des combats : aussi intrépide que son maître, le cheval voit le péril et l'affronte ; il se fait au bruit des armes, il l'aime, il le cherche, et s'anime de la même ardeur.
Page 34 - Cher petit oreiller, doux et chaud sous ma tête, Plein de plume choisie, et blanc! et fait pour moi! Quand on a peur du vent, des loups, de la tempête, Cher petit oreiller, que je dors bien sur toi ! Beaucoup , beaucoup d'enfants pauvres et nus , sans mère , Sans maison , n'ont jamais d'oreiller pour dormir; Ils ont toujours sommeil . O destinée amère ! Maman ! douce maman ! cela me fait gémir.
Page 79 - Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, Treize, quatorze, quinze, seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt.
Page 141 - ... c'est une créature qui renonce à son être pour n'exister que par la volonté d'un autre, qui sait même la prévenir; qui, par la promptitude et la précision de ses mouvements, l'exprime et l'exécute; qui sent autant qu'on le désire, et ne rend qu'autant qu'on veut; qui...
Page 172 - L'arbre tient bon ; le roseau plie. Le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Page 162 - ... se rendre compte de ce prodige; ils firent de même pendant plusieurs nuits de suite; mais comme chacun d'eux portait au tas de son frère le même nombre de gerbes, les tas demeuraient toujours égaux, jusqu'à ce qu'une nuit, tous deux s'étant mis en sentinelle pour approfondir la cause de ce miracle, ils se rencontrèrent portant chacun les gerbes qu'ils se destinaient mutuellement,
Page 158 - UNE grenouille vit un bœuf Qui lui sembla de belle taille. Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un œuf, Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille Pour égaler l'animal en grosseur ; 5 Disant : Regardez bien, ma sœur ; Est-ce assez ? dites-moi ; n'y suis-je point encore ? — Nenni. — M'y voici donc ? — Point du tout. — M'y voilà ? — Vous n'en approchez point.
Page 116 - Lubin ne souffle plus : mais , en quittant la plaine , Ils trouvent des voleurs cachés au bois voisin. Thomas tremblant , et non sans cause , Dit : Nous sommes perdus ! Non, lui répond Lubin, Nous n'est pas le vrai mot ; mais toi, c'est autre chose.
Page 172 - Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau Vous oblige à baisser la tête; Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil , Brave l'effort de la tempête. Tout vous est aquilon, tout me semble zéphyr.
Page 159 - Et moi , dit l'ours , je soutiens qu'on m'avait fait une injustice, quand on me préféra le lion : je suis fort , courageux, carnassier, tout autant que lui ; et j'ai un avantage singulier, qui est de grimper sur les arbres.

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