Cours de littérature, rédigé d'après le programme pour le baccalauréat èslettres

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J. Delalain, 1841 - Literature - 408 pages

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Popular passages

Page 168 - des hommes se perdent par ambition. » Racine offre un bel exemple de cette figure dans le passage suivant d'Athalie , que nous citerons après tant d'autres : Entre le pauvre et vous, vous prendrez Dieu pour juge , Vous souvenant, mon fils, que caché sous ce lin Comme eux vous fûtes pauvre et comme eux orphelin. La
Page 275 - C'est surtout à propos de Plutarque qu'on peut dire avec La Bruyère : « Quand une lecture vous élève l'esprit et qu'elle vous inspire des sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l'ouvrage ; il est bon et fait de main d'ouvrier.
Page 30 - mon séjour, Franche d'ambition , je me cache sous l'herbe, Mais si sur votre front je puis me voir un jour, La plus humble des fleurs sera la plus superbe. Les épigrammes bien tournées abondent dans notre littérature depuis Marot jusqu'à Lebrun le pindarique. En voici une de ce poete : je la choisis parce qu'elle est
Page 108 - relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire, la majesté et l'indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît, de grandes et de terribles leçons, etc.
Page 169 - trotter l'imagination de sa laitière : Le renard sera bien habile S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon : Le porc à s'engraisser coûtera peu de son : II était, quand je l'eus, de grosseur raisonnable , J'aurai le revendant, de l'argent bel et bon. Et qui m'empêchera de mettre en notre élable, Vu le prix dont il
Page 76 - dicendi peritus; et Fénelon a dit : « L'homme digne d'être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu. » Cette définition, qui fait de la vertu la condition de l'éloquence, a été combattue par des inductions tirées de la vie des orateurs les
Page 173 - traduisant Lucrèce : La géante paraît une déesse aux yeux ; La naine un abrégé des merveilles des cieux : L'orgueilleuse a le cœur digne d'une couronne : La fourbe a de l'esprit : la sotte est toute bonne : La trop grande parleuse est d'agréable humeur, Et la muette garde une honnête pudeur
Page 50 - maîtres de la terre, D'arbitres de la paix , de foudres de la guerre ; Comme ils n'ont plus de sceptre ils n'ont plus de flatteurs, El tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que la fortune Faisait leurs serviteurs.
Page 175 - Chénier a tracé en quatre vers, où chaque mot fait image, toutes les circonstances d'une douloureuse catastrophe : Mais seule, sur la proue invoquant les étoiles, Le vent impétueux qui soufflait dans ses voiles L'enveloppe : étonnée et loin des matelots, Elle tombe, elle crie, elle est au sein des flots
Page 184 - de fête, De superbes rubis ne charge point sa tête, Et, sans mêler à l'or l'éclat des diamants, Cueille en un champ voisin ses plus beaux ornements : Telle, aimable en son air et simple dans son style, Doit éclater sans pompe une élégante Idylle.

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