Essais: avec les notes de tous les commentateurs, Volume 5Lefèvre, 1826 - French essays |
Common terms and phrases
ainsin aprez asseuré aulcune aultres aureilles avecques avoient avoit ayse besoing Boëtie bransle cecy celuy ceulx Chap chascun choses cognoissance d'estre desirs dict Dieu DIOGÈNE LAERCE disoit doibt doncques doubte droict Édition de 1588 Énéide Epist estant esté estoit estonne estrangiers estre étoit eulx eust faict faisoit fault femme feust feut françois gents Germignan grace hommes i'ay i'en iamais iambes ibid ie n'ay ie ne sçais iour iugement iusques iuste iustice l'aultre l'ay l'homme loing loix maulx medecine ment mesme MICHEL DE MONTAIGNE mieulx monsieur Montaigne mort nature naturel oultre peult philosophie plaisir Platon plustost PLUTARQUE poinct premiere present publicque quæ quoy raison reng rien ruyne s'il sçavoir Sebon Sénèque seroit seulement Socrates soing soubs subiect SUÉTONE suiv suyvant taigne tion tousiours toutesfois treuve tyran veoid veoir veoyant verité verso veult veulx VIRG Voylà voysine vray Xenophon yeulx
Popular passages
Page 123 - La raison a tant de formes, que nous ne sçavons à laquelle nous prendre ; l'experience n'en a pas moins.
Page 71 - C'est luy qui ramena du ciel, où elle perdoit son temps, la sagesse humaine, pour la rendre à l'homme, où est sa plus juste et plus laborieuse besoigne, et plus utile 516.
Page 69 - Nostre monde n'est formé qu'à l'ostentation : les hommes ne s'enflent que de vent; et se manient à bonds, comme les balons.
Page 195 - Si j'avois des enfans masles, je leur désirasse a volontiers ma fortune. Le bon père que Dieu me donna (qui n'a de moy que la recognoissance de sa bonté, mais certes bien gaillarde...
Page 128 - Jamais deux hommes ne jugèrent pareillement de mesme chose, et est impossible de voir deux opinions semblables exactement, non seulement en divers hommes, mais en mesme homme à diverses heures.
Page 141 - Aristote , et en conceoit une haine plus iuste : qui se souvient des maulx qu'il a courus , de ceulx qui l'ont menacé , des legieres occasions qui l'ont remué d'un estat à aultre, se prepare par là aux mutations futures , et à la recognoissance de sa condition.
Page 10 - ... pas qu'on refuse, aux charges qu'on prend, l'attention, les pas, les paroles, et la sueur, et le sang au besoing : Non ipse pro caris amicis, Aut patria, timidus perire * : mais c'est par emprunt et accidentalement ; l'esprit se tenant tousiours en repos et en santé ; non pas sans action, mais sans vexation, sans passion.
Page 351 - Pour ce coup je ne voudrais sinon entendre comme il se peut faire que tant d'hommes, tant de bourgs, tant de villes, tant de nations endurent quelquefois un tyran seul, qui n'a puissance que celle qu'ils lui donnent...
Page 362 - Mais certes s'il ya rien de clair et d'apparent en la nature, et en quoy il ne soit pas permis de faire l'aveugle, c'est cela, Que nature, le ministre de Dieu, et la gouvernante des hommes, nous a...
Page 60 - En ces aultres accusations extravagantes, ie dirois volontiers que c'est bien assez qu'un homme, quelque recommendation qu'il aye, soit creu de ce qui est huma'in : de ce qui est hors de sa conception, et d'un effect supernaturel, il en doibt estre creu lors seulement qu'une approbation supernaturelle l'a auctorisé.