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Hôtel impérial des Chevaux invalides, à Tzarskoë-Selo, près de Saint-Pétersbourg. Dessin de Ph. Blanchard.

honorée, celui du souverain qui l'a illustrée, souvent la date de la naissance et celle de la mort de la pauvre bête, quelquefois enfin des faits historiques. Ainsi, sur l'une de ces sépultures, une épitaphe russe rappelle que là gît le cheval ou plutôt l'ami que montait Alexandre Ier à son entrée dans Paris à la tête des armées alliées.

Les voyageurs qui vont visiter en été le parc de Tzarskoë- | porte une indication spéciale: le nom de de la monture Selo (Bourg du Tzar) ne soupçonnent point, pour la plupart, que dans un coin de cette belle propriété impériale se trouve un établissement probablement unique en Europe, on peut même dire au monde : c'est l'hôtel impérial des Chevaux invalides qui ont eu l'honneur de porter leurs majestés czariennes. Il existe, à la vérité, en Angleterre, une maison de retraite analogue à celle-ci pour les simples et reconnaissants particuliers, mais on n'y voit rien de semblable au cimetière que représente notre gravure, véritable nécropole avec monuments et inscriptions. Les pierres tumulaires sont alignées très-rigoureusement. Chacune

TOME XXVIII. - SEPTEMBRE 1860.

Ce singulier hôtel des invalides est parfaitement administré. Chaque animal, placé dans une très-confortable boxe, est fort bien nourri et soigné. De temps en temps on lui permet d'aller se promener sur une large pelouse entourée de palissades, et située tout à côté du cimetière.

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L'année dernière, deux de nos collaborateurs, MM. Blanchard et Auguste Jourdier, ont vu à Tzarskoë-Selo cinq pensionnaires, dont l'un, bien conservé quoique âgé de dixsept ans, était la fameuse jument anglaise Victoria que l'empereur Nicolas aimait beaucoup à monter.

En général, les chevaux qui font le service personnel des empereurs de Russie vivent longtemps, parce qu'ils sont merveilleusement soignés. Il faut avoir vu le service des écuries pour s'en faire une idée. Le directeur actuel, M. le baron de Mayendorff, grand écuyer, est assisté d'un Anglais, nommé Moss ou Mors, très-habile dans la ferrure. Or on sait toute l'influence qu'une bonne ferrure a sur la durée d'un cheval. En 1859, à l'hôtel des Chevaux invalides de Tzarskoë-Selo, il y avait encore une bête de vingt-cinq ans, dont les aplombs étaient aussi beaux que ceux d'un jeune poulain (').

BONHEUR.

Ne vous fatiguez pas tant à chercher le bonheur parfait en ce monde; il n'y est pas.

La douleur, les maladies physiques et morales nous permettraient-elles d'être parfaitement heureux, comment le serions-nous sous le coup des affections brisées, et en présence du malheur des autres?

Il y a plus, le bonheur serait sous notre main que notre nature ne nous permettrait pas d'en jouir; nous manquons de force pour être heureux.

Toutefois, selon la voie qu'il choisit, l'homme se fait une vie bien différente. Celui qui cherche sa satisfaction en dehors du devoir joue une partie dangereuse, et lorsqu'il la gagne, que l'enjeu est loin de valoir ce qu'il supposait! Combien d'imprudents, avides du superflu et âpres à sa recherche, y perdent le nécessaire. Mais attachons-nous seulement aux heureux que l'on envie. Leur position si désirée s'achète au prix de tristes compensations; comme le dit le poëte,

La fortune vend ce qu'on croit qu'elle donne.

Ce qui est manifeste, quoique trop peu remarqué, c'est que les avantages de la fortune et du pouvoir, au-dessous de ce qu'on les imagine, sont toujours de moins en moins sentis par celui qui les possède; au contraire, l'homme entré dans la voie du devoir, résigné à n'y rencontrer qu'abnégation et sacrifices, y trouve des satisfactions qu'il ne soupçonnait pas avant de les avoir goûtées, et qu'il ne goûte qu'après les avoir méritées.

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l'effet de notre sensibilité à cet égard, la musique est une langue dont la signification, pour être vague sans doute, est peut-être par cela même plus puissante à exprimer les émotions les plus vives et les plus nobles du cœur humain; elle dit ce que ne peuvent dire ni le langage ordinaire ni la poésie même; elle nous fait éprouver des sensations d'une nature plus subtile et plus pénétrante que celles que peuvent procurer les autres arts libéraux. En un mot, la musique est par excellence la langue de l'idéal. A ce titre, elle convient admirablement à l'expression du sentiment religieux. Aussi l'histoire atteste que le chant a été mêlé à tous les cultes; partout et de tout temps la grandeur du Dieu adoré, les tristesses de la vie et de la mort, les espérances ou les craintes d'un avenir éternel dans les âmes tourmentées, les extases de l'amour divin, ont trouvé leur expansion dans des chants qui, dictés par un sentiment sincère, exalté même, portent l'empreinte des idées et des lieux qui les ont vu naître. A ce titre, les chants qui nous viennent des civilisations plus ou moins différentes, plus ou moins éloignées de la nôtre, sont des monuments d'un haut intérêt et surtout d'une grande valeur au point de vue religieux.

A part quelques traditions orales conservées dans les cultes israélite et grec (traditions fixées depuis quelques années par des hommes capables), à part quelques fragments notés d'une manière peu intelligible dans de trèsanciens manuscrits, nous ne possédons rien qui puisse nous faire justement apprécier ce qu'était la musique religieuse de l'antiquité; mais le christianisme a conservé, par l'écriture autant que par la tradition orale, une masse de musique représentant d'une manière exacte et complète ce qu'a été l'art musical religieux à diverses époques du moyen âge. On sait, en effet, que les chants du culte catholique sont contenus dans les livres que les fidèles tiennent à l'église dans leurs mains, ou qui, en plus grand format, sont posés sur le lutrin du chœur des églises sous le nom de Graduel, de Vespéral, d'Antiphonaire.

La musique renfermée dans ces livres est celle qu'on appelle chant grégorien ou, plus communément, plainchant; elle offre des mélodies d'une simplicité et d'une grandeur d'expression admirables. Inspirés à une époque où le sentiment religieux était dans toute sa ferveur, ces chants portent à un haut degré l'empreinte de ce sentiment; sous le rapport même purement musical, ils ont un caractère tout spécial. On peut dire ainsi que le plainchant est, dans la musique, ce qu'est l'ogive dans l'architecture. Aussi, sous le rapport de ce caractère religieux, Pourquoi l'homme qui ne poursuit que la jouissance, aucune œuvre moderne ne peut être comparée à ces vieilles alors même qu'il parvient au but, ne trouve-t-il que dé- mélodies qu'une exécution inintelligente, brutalement marception? Pourquoi les séduisantes promesses de nos pas- telée et déplorable à tous égards rend méconnaissables à sions sont-elles suivies de ruine et d'amertume, tandis que la bien des oreilles, et condamne presque au mépris comme joie du cœur naît de la soumission aux sévères prescriptions œuvre de barbarie. Cependant, malgré le tort que fait à du devoir? Pourquoi la coupe aux bords emmiellés est-ces antiques mélodies la plus fâcheuse interprétation, il elle pleine de fiel, tandis que la coupe à la saveur d'abord apre et rude est la seule qui soit douce et fortifiante?

Mystérieuse contradiction! Sublime harmonie, si ce monde est une épreuve où l'homme doit travailler à se rapprocher de Dieu par le sentiment de l'ordre providentiel et l'amour des autres créatures!

SUR LA MUSIQUE RELIGIEUSE.

***

La succession des sons, leurs relations, leur qualité, causent à notre âme des impressions très-variées, et, par

() Tzarskoë-Selo est situé à 21 kilomètres de Saint-Pétersbourg : un chemin de fer y conduit. C'est la résidence favorite d'Alexandre II au printemps et en automne.

s'est toujours trouvé des musiciens intelligents qui ont su en deviner la valeur, et ils n'ont pas manqué de se demander à quoi tenait le caractère si particulier du plain-chant. La réponse à cette question à été donnée d'une manière magistrale dans un volume in-quarto publié à Berlin, en 1821, par un vieux frère morave nommé Mortimer (voir ce nom dans la Biographie de M. Fétis). L'auteur démontre, par des observations et par des exemples nombreux, pourquoi il y a dans les anciennes mélodies « quelque chose qu'on ne peut plus atteindre aujourd'hui. » (Etwas, was zu Tage nicht mehr erreicht wird.)

La raison frappante et dominante de la différence de caractère de la musique des époques anciennes avec celle de notre temps est incontestablement la différence de tonalité, c'est-à-dire de la composition des gammes, en d'au

tres termes, de la place qu'occupent dans ces gammes les deux demi-tons. On sentira très-bien l'effet de cette cause en pensant au caractère triste, austère ou mélancolique produit dans notre gamme ou échelle moderne mineure par l'abaissement du demi-ton qui se trouve dans la gamme majeure du troisième au quatrième degré. Ainsi, le mode ou ton de chaque gamme de l'ancienne tonalité étant différent, chacun de ces modes devait avoir un caractère d'expression différent; et, en effet, voici comment on désignait ces caractères de chaque ton ou mode: primus, gravis; secundus, tristis; tertius, mysticus; quartus, harmonicus; quintus, lætus; sextus, devotus; septimus, angelicus; octavus, perfectus.

Pour peu que l'on soit familiarisé avec le plain-chant, on reconnaîtra que la plupart de ces qualifications sont d'une grande justesse. On sentira également cette justesse en considérant les affinités qu'ont quelques-uns des modes anciens avec nos tons modernes ainsi le premier mode nous affecte comme le ton de ré mineur, le cinquième comme celui d'ut majeur, le troisième comme celui de mi mineur et d'ut majeur mêlés, etc.

:

Mais ces ressemblances et ces rapports ne sont pas l'identité.

A part la cause palpable, matérielle pour ainsi dire, de tonalité qui donne au plain-chant un caractère si différent de celui de la musique moderne, se trouvent d'autres causes plus indéterminées sans doute, mais tout aussi incontestables. L'esprit du temps, les mœurs sociales, ce cachet indélébile, cette couleur marquée que portent toutes les œuvres de l'intelligence humaine à une époque donnée, se sont imprimés sur les monuments de l'art musical comme sur les monuments de pierre, comme sur la littérature, et l'on peut dire certainement de la musique ce que le poëte a dit de la poésie :

Adeo sanctum est vetus omne poema. -HOR., Ep. Aussi, quelque dégradée, incomprise, négligée ou massacrée que soit aujourd'hui cette ancienne musique nommée plain-chant, il en est plusieurs morceaux, ceux qu'une exécution et un usage fréquent ont fixés dans la mémoire du peuple, dont l'audition nous émeut profondément et nous révèle la valeur. En citant pour exemples les intonations des Psaumes, le Credo ordinaire, le Pange lingua, l'Ave maris stella, le Veni Creator, le Te Deum, on rappelle aussitôt des beautés de caractère religieux auxquelles la musique moderne n'a rien à comparer, malgré les puissants effets qu'elle peut tirer de l'harmonie et de l'instrumentation. Et ces mélodies d'un caractère si grandiose et si élevé sont en même temps plus populaires qu'aucune autre musique. On conçoit par ces motifs que l'on ait voulu, en certains temps et en certains lieux, bannir de l'église toute autre musique.

Il n'y en avait pas d'autre avant le seizième siècle; mais à cette époque le perfectionnement, sinon la découverte, de l'harmonie et du contre-point, introduisit de grandes modifications dans les moyens de l'art en général et dans la musique religieuse en particulier. On ne pouvait pas renoncer aux effets si neufs, si piquants, si riches, qui s'obtenaient par l'audition simultanée des voix et par la marche savante des parties. L'art devint alors une science dont on usa et dont on abusa; mais l'abus fut réprimé et, profitant avec juste mesure des ressources de cette science nouvelle, des hommes d'un immense mérite créérent, dans la seconde moitié du seizième siècle, d'immortels chefsd'œuvre. Deux hommes de génie, comblés de gloire et d'honneurs, furent nommés, par acclamation universelle, princes de la musique ce furent Palestrina et Rolland de Lassus, dont nous donnons les portraits. Leurs œuvres

dans le style d'église feront l'admiration des connaisseurs tant que la musique existera.

Nous disons avec regret : « des connaisseurs » ; car, par leur forme, par leurs moyens d'effet, par le sentiment calme qui les a inspirées, par la tonalité à laquelle elles appartiennent, par la multiplicité des parties, par l'absence de phrases carrées, ces belles compositions différent tellement de nos mélodies théâtrales et de nos effets confus et bruyants d'instrumentation, qu'elles paraîtraient peutêtre une énigme à première audition. Soit que l'on suppose qu'il en serait ainsi, soit que l'on se sente privé des moyens d'exécution pour des œuvres entières, on n'a jamais fait entendre à l'église ou au concert que des fragments faciles de cette ancienne musique. A leur audition on a pu sans doute se faire une idée de son caractère doux et religieux; mais on n'a pu, par cette audition, apprécier la grandeur d'expression, ni la force de conception de ces compositions en style sévère à double ou triple chœur.

Ces chefs-d'œuvre furent le dernier mot de l'art de l'ancienne tonalité. Une nouvelle constitution de la gamme, une nouvelle harmonie naissait, et cette révolution entraîna l'art dans un ordre d'idées et dans une tendance d'expression devant laquelle disparaissait ce quelque chose dont Mortimer a cherché la raison. Néanmoins, il ne faut pas croire que, malgré l'absence de ce quelque chose, il n'ait plus paru, après le seizième siècle, des compositions musicales dignes de l'Église. En Italie, Carissimi, Scarlatti, Benevoli, Caldara, Lotti, Durante, Marcello; en Allemagne, Schulze, Léon Hassler, Gumpelzhaimer, Schutz, Fux, les auteurs peu connus des mélodies des chorals luthériens, ont tous laissé d'admirables morceaux dans le style d'église.

Entre le dix-septième et le dix-huitième siècle, la France a eu ce qu'on peut appeler un grand musicien, le maître de la chapelle de Louis XIV, Michel de Lalande. Ses huits gros volumes de motets, gravés aux frais du roi, renferment des beautés du premier ordre. Toutes les générations du dix-huitième siècle ont connu et admiré ces beautés, parce que les œuvres de Lalande étaient le fondement du répertoire des maîtrises. Aujourd'hui, à l'exception de quelques érudits musiciens, les Français ignorent. même le nom d'un artiste qu'on peut considérer certainement comme une des gloires de la France; les Allemands exécuteraient aujourd'hui les compositions de Lalande si, dans le même style, elles n'avaient été, immédiatement après leur apparition, suivies de celles de Hændel et de Sébastien Bach, qui les ont surpassées.

Les oratorios de Hændel, fréquemment exécutés dans les fêtes musicales (festivals) de l'Allemagne et de l'Angleterre, ne constituent pas, sans doute, ce que l'on peut appeler de la musique religieuse populaire pour le culte ; mais, par l'élévation du style, par la richesse des effets d'harmonie, par le grandiose de son caractère, cette musique de Hændel semble destinée à être chantée et écoutée par des milliers de voix dans les plus immenses cathé– drales.

Celle de Sébastien Bach, quoique inspirée par un sentiment plus profond et plus pénétrant, ne semble pas avoir été créée pour la même destination. Ses cantates d'église, ses oratorios, ses messes produites en si grand nombre, sont des œuvres d'une telle force de conception qu'elles semblent ne pouvoir être comprises que dans ces sociétés musicales d'élite, dans ces vrais sanctuaires de l'art qu'on ne trouve qu'en Allemagne.

Avec le dix-huitième siècle a disparu, en France, la plus féconde des institutions musicales que le pays possédait. On ne peut se dissimuler que la disparition des

anciennes maîtrises des églises n'ait été le coup le plus funeste qui ait pu frapper la musique religieuse et l'art musical en général. Par l'étude et par l'exécution jour nalière des meilleures compositions, de nombreux élèves, sans cesse renouvelés, emportaient dans le monde, en sortant de ces maîtrises, deux grandes qualités, bien rares aujourd'hui la faculté de lire à livre ouvert, et un goût sainement cultivé.

Quel que soit, sous certains rapports, le mérite de la musique théâtrale moderne, on ne peut s'empêcher de regretter qu'elle ait envahi toutes les branches particulières de l'art il n'y a plus de musique spéciale pour l'éducation, pour le salon, pour le bal, pour l'armée, pour

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l'église; on danse et l'on va au combat sur les mêmes airs d'opéra; on chante au piano un duo de passion effrénée, ou un choeur de révolte, et la romance d'opéra retentit sur l'orgue au moment de l'élévation. La sonate, le quatuor, le madrigal pour les voix, la symphonie, ce qu'on peut appeler la musique pour la musique, est à peu près disparue des mœurs sociales.

Ce sont là de déplorables contre-sens; mais il y a, dans le monde des musiciens même, si peu de philosophie musicale que peu de personnes en sont blessées.

Cependant il faut être juste et dire qu'au milieu même de ces circonstances si défavorables, notre siècle a vu se produire des œuvres très-dignes d'estime dans le style

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Palestrina et Rolland de Lassus, compositeurs de musique religieuse au seizième siècle. - Dessin de J.-B. Laurens.

religieux les Messes de Cherubini, les Oratorios et Psaumes de Mendelssohn, quelques compositions vocales et toute la musique d'orgue de Rinok, sont des œuvres tout aussi dignes du titre de musique religieuse que beaucoup de celles qui les ont devancées, et, entre autres, que celles de Mozart, qui n'offrent pas assez de différence de style avec les opéras de ce célèbre maître.

LA FONTAINE SAINT-LAZARE

A AUTUN

(SAONE-ET-LOIRE).

Ce monument, dont les différentes parties sont agencées avec tant d'harmonie et de grâce, a été élevé en 1543, au temps même où les Goujon, les Lescot, les Delorme, produisaient leurs œuvres les plus remarquables. On y voit s'épanouir toute la science aimable et l'esprit facile de la renaissance, des combinaisons heureuses dans l'agencement et le mouvement des lignes, la concordance parfaite de l'ensemble et des détails, ainsi que l'emploi le plus ingénieux des divers ordres de l'architecture grecque. L'artiste qui l'a conçu n'a copié personne, c'était un maître à coup sûr. On a prétendu, à diverses époques, que le Pri

Il est juste d'ajouter que des hommes intelligents ont fait, de notre temps, beaucoup d'efforts pour la restauration du chant religieux; plusieurs journaux spéciaux ont été publiés pour propager des idées saines, et on a remis en lumière, par l'imprimerie, un répertoire immense d'excellents morceaux pour l'église. Sans doute ces hommes, pleins d'un zèle éclairé, ont éprouvé bien des obstacles et bien des motifs de découragement; mais ils peuvent se 'consoler avec la pensée que leurs idées n'ont pas été ré-matice en avait fourni le plan; mais aucun témoignage écrit pandues sans produire une heureuse influence.

ne vient confirmer cette assertion. Un chanoine d'Autun, qui consignait dans une sorte de journal les faits de toute nature qu'il voyait s'accomplir autour de lui, nous apprend que le chapitre de la cathédrale, dans une délibération prise

le 1er octobre 1540, décida qu'une fontaine, dédiée à saint et Notre-Dame; malheureusement notre chroniqueur a Lazare, serait érigée entre les deux églises Saint-Nazaire laissé en blanc le nom de l'architecte : une lacune d'un aussi

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