Fables, Volume 1H. Fournier ainé, 1838 |
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... monde , je ne ferois rien si je ne les rendois nouvelles par quelques traits qui en relevassent le goût . C'est ce qu'on demande aujourd'hui on veut de la nouveauté et de la gaieté . Je n'appelle pas gaieté ce qui excite le rire ; mais ...
... monde , je ne ferois rien si je ne les rendois nouvelles par quelques traits qui en relevassent le goût . C'est ce qu'on demande aujourd'hui on veut de la nouveauté et de la gaieté . Je n'appelle pas gaieté ce qui excite le rire ; mais ...
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... Monde . Ainsi ces fables sont un tableau où chacun de nous se trouve dépeint . Ce qu'elles nous représentent confirme les personnes d'àge avancé dans les connoissances que l'usage leur a données , et apprend aux enfants ce qu'il faut qu ...
... Monde . Ainsi ces fables sont un tableau où chacun de nous se trouve dépeint . Ce qu'elles nous représentent confirme les personnes d'àge avancé dans les connoissances que l'usage leur a données , et apprend aux enfants ce qu'il faut qu ...
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... monde et le mieux fait . Sur cette nouvelle , les filles qui servoient sa femme se pensèrent battre à qui l'auroit pour son serviteur ; mais elles furent bien étonnées quand le personnage pa- rut . L'une se mit la main devant les yeux ...
... monde et le mieux fait . Sur cette nouvelle , les filles qui servoient sa femme se pensèrent battre à qui l'auroit pour son serviteur ; mais elles furent bien étonnées quand le personnage pa- rut . L'une se mit la main devant les yeux ...
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... monde : c'est la mère de tous débats , la nourrice des procès , la source des divi- sions et des guerres . Si on dit qu'elle est l'organe de la vérité , c'est aussi celui de l'erreur , et , qui pis est , de la calomnie . Par elle on ...
... monde : c'est la mère de tous débats , la nourrice des procès , la source des divi- sions et des guerres . Si on dit qu'elle est l'organe de la vérité , c'est aussi celui de l'erreur , et , qui pis est , de la calomnie . Par elle on ...
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... monde , s'entretenant de diverses choses avec ceux que l'on appeloit philosophes . Enfin , il se mit en grand crédit auprès de Lycérus , roi de Babylone . Les rois d'alors s'envoyoient les uns aux autres des problèmes à soudre sur ...
... monde , s'entretenant de diverses choses avec ceux que l'on appeloit philosophes . Enfin , il se mit en grand crédit auprès de Lycérus , roi de Babylone . Les rois d'alors s'envoyoient les uns aux autres des problèmes à soudre sur ...
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Common terms and phrases
୪୪ ୪୪୪ ୪୪୪୪୪୪ Adieu Æsop affaire âne animal Aquila Asinus auroit avoit baudet beau belette berger bête bois brebis C'étoit cerf chats chatte cheval chiens chose cigogne corbeau cornes coup Crésus d'Ésope dauphin dents dieux dire disoit disoit-il dit-il enfants Esop Ésope étoient étoit eût FABLE XVIII FABLE XX faisoit falloit femme fendre du bois finit la comédie fourmi galant gåte gens grace Grandvill Grenouilles HEBAT HEBERT homme hypocondre J'ai j'en jour Junon Jupiter l l l l l l l'aigle l'alouette l'âne l'autre l'escarbot l'homme L'oiseau L'un là-dessus laissa lièvre lion loup Lupus Lycérus maint maître malheureux meûnier mort mouche n'avoit n'en Necténabo Nevelet Paon passer pauvre peine Phædr Phèdre Phrygien pieds plaisir PLAUS prit Progné queue Racan renard repartit rien s'en sauva seigneur seroit seul singe sive Socrate sort souris tête trésor trou trouve Verdizotti veux voilà voleurs Vulpes Xantus
Popular passages
Page 188 - Gardez-vous , leur dit-il , de vendre l'héritage Que nous ont laissé nos parents : Un trésor est caché dedans. Je ne sais pas l'endroit ; mais un peu de courage Vous le fera trouver : vous en viendrez à bout. Remuez votre champ dès qu'on aura fait Toût : Creusez, fouillez, bêchez; ne laissez nulle place Où la main ne passe et repasse.
Page 121 - JE ne suis pas de ceux qui disent : « Ce n'est rien : C'eSt une femme qui se noie. » Je dis que c'est beaucoup; et ce sexe vaut bien Que nous le regrettions, puisqu'il fait notre joie.
Page ix - LE RAT DE VILLE ET LE RAT DES CHAMPS Autrefois le Rat de ville Invita le Rat des champs, D'une façon fort civile, A des reliefs d'Ortolans. Sur un Tapis de Turquie Le couvert se trouva mis. Je laisse à penser la vie Que firent ces deux amis.
Page 50 - Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir ; Je vous défendrais de l'orage : Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 24 - Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ? Dit cet animal plein de rage : Tu seras châtié de ta témérité.
Page 208 - Les fables ne sont pas ce qu'elles semblent être; Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. Une morale nue apporte de l'ennui : Le conte fait passer le précepte avec lui.
Page 49 - Le chêne un jour dit au roseau . Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau Vous oblige à baisser la tête ; Cependant que mon front, au 'Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil , Brave l'effort de la tempête.
Page 13 - L'apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l'une le corps, l'autre l'âme. Le corps est la fable ; l'âme, la moralité.
Page v - Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. - Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez ? - Pas toujours, mais qu'importé ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
Page 25 - Tu la troubles ! reprit cette bête cruelle; Et je sais que de moi tu médis l'an passé.