Fables, Volume 1

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H. Fournier ainé, 1838

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Page 188 - Gardez-vous , leur dit-il , de vendre l'héritage Que nous ont laissé nos parents : Un trésor est caché dedans. Je ne sais pas l'endroit ; mais un peu de courage Vous le fera trouver : vous en viendrez à bout. Remuez votre champ dès qu'on aura fait Toût : Creusez, fouillez, bêchez; ne laissez nulle place Où la main ne passe et repasse.
Page 121 - JE ne suis pas de ceux qui disent : « Ce n'est rien : C'eSt une femme qui se noie. » Je dis que c'est beaucoup; et ce sexe vaut bien Que nous le regrettions, puisqu'il fait notre joie.
Page ix - LE RAT DE VILLE ET LE RAT DES CHAMPS Autrefois le Rat de ville Invita le Rat des champs, D'une façon fort civile, A des reliefs d'Ortolans. Sur un Tapis de Turquie Le couvert se trouva mis. Je laisse à penser la vie Que firent ces deux amis.
Page 50 - Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir ; Je vous défendrais de l'orage : Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 24 - Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ? Dit cet animal plein de rage : Tu seras châtié de ta témérité.
Page 208 - Les fables ne sont pas ce qu'elles semblent être; Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. Une morale nue apporte de l'ennui : Le conte fait passer le précepte avec lui.
Page 49 - Le chêne un jour dit au roseau . Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau Vous oblige à baisser la tête ; Cependant que mon front, au 'Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil , Brave l'effort de la tempête.
Page 13 - L'apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l'une le corps, l'autre l'âme. Le corps est la fable ; l'âme, la moralité.
Page v - Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. - Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez ? - Pas toujours, mais qu'importé ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
Page 25 - Tu la troubles ! reprit cette bête cruelle; Et je sais que de moi tu médis l'an passé.

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