l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l ! · exllllll l l l l l l 27 l l l l l l l l l l l l l l l l leel Simonide préservé par les Dieux.* On ne peut trop louer trois sortes de personnes : La louange chatouille et gagne les esprits: Simonide avoit entrepris L'éloge d'un athlète; et, la chose essayée, Le poëte d'abord parla de son héros. Après en avoir dit ce qu'il en pouvoit dire, De Castor et Pollux; ne manque pas d'écrire Que leur exemple étoit aux lutteurs glorieux; Faisoit les deux tiers de l'ouvrage. L'athlète avoit promis d'en payer un talent: N'en donna que le tiers; et dit, fort franchement, Venez souper chez moi; nous ferons bonne vie · Mes parents, mes meilleurs amis; Simonide promit. Peut-être qu'il eut peur Chacun étant en belle humeur, Un domestique accourt, l'avertit qu'à la porte N'en perd pas un seul coup de dent. Ces deux hommes étoient les gémeaux de l'éloge. Et que cette maison va tomber à l'envers. Un pilier manque; et le plafonds, Tombe sur le festin, brise plats et flacons, N'en fait pas moins aux échansons. Ce ne fut pas le pis: car, pour rendre complète Une poutre cassa les jambes à l'athlète, Pour la plupart estropiés. La renommée eut soin de publier l'affaire : Que méritoient les vers d'un homme aimé des dieux. Qui, les payant à qui mieux mieux, Je reviens à mon texte: et dis premièrement Enfin, qu'on doit tenir notre art en quelque prix. Étoient frères et bons amis. Un malheureux appeloit tous les jours O mort! lui disoit-il, que tu me sembles belle! La Mort crut, en venant, l'obliger en effet. Que vois-je ? cria-t-il : ôtez-moi cet objet! Qu'il est hideux ! que sa rencontre Me cause d'horreur et d'effroi ! N'approche pas, ô Mort! ô Mort, retire-toi! Mécénas fut un galant homme; Il a dit quelque part **: Qu'on me rende impotent, Ne viens jamais, ô Mort, on t'en dit tout autant. Esop., 50, 20, 146, Senex et Mors. MECENAS apud Ann. Senec., Epistol., C1, Opera, t. XI, p. 501, in-8, édit. |