Il trouve pour sortir un moment favorable. L'un des bœufs ruminant lui dit: Cela va bien; Mais quoi ! l'homme aux cent yeux n'a pas fait sa revue : Je crains fort pour toi sa venue; Jusque-là, pauvre cerf, ne te vante de rien. Là-dessus le maître entre et vient faire sa ronde. Je trouve bien peu d'herbe en tous ces râteliers. Ses larmes ne sauroient la sauver du trépas. Phèdre sur ce sujet dit fort élégamment : Il n'est, pour voir, que l'œil du maître. Quant à moi, j'y mettrois encor l'œil de l'amant. Ne t'attends qu'à toi seul; c'est un commun proverbe. Voici comme Esope le mit En crédit: Les alouettes font leur nid Dans les blés quand ils sont en herbe, Que tout aime et que tout pullule dans le monde, Tigres dans les forêts, alouettes aux champs. Avoit laissé passer la moitié d'un printemps A toute force enfin elle se résolut D'imiter la nature, et d'être mère encore. Elle båtit un nid, pond, couve, et fait éclore, Esop. apud Aul. Gell., Noct. Attic, liv. II, c. XXIX, t. I, p. 246, edit. Lipsia, 1762, in-80. Avenius, 21, Rusticus et Aves; Faĕrn., 4, 19, Cassita. |