Il demande qu'on ouvre, en disant: Foin du loup! Le biquet soupçonneux par la fente regarde : Au mot du guet que de fortune, Deux sûretés valent mieux qu'une, Et le trop en cela ne fut jamais perdu. Ce loup me remet en mémoire Un villageois avoit à l'écart son logis. Régiments de dindons, enfin bonne provende. La mère aussitôt le gourmande, Le menace, s'il ne se tait, De le donner au loup. L'animal se tient prêt, Quand la mère, apaisant sa chère géniture, Esop., 104 et 138. Lupus et Vetula. - Philibert Hegemon, fable XIII: D'un Loup, d'une Femme, et de son Enfant, dans La Colombière, etc., 1583, Paris, in-12, p. 54. Lui dit: Ne criez point; s'il vient, nous le tuerons. Dire d'un, puis d'un autre ! Est-ce ainsi que l'on traite Les gens faits comme moi? me prend-on pour un sot? Que, quelque jour, ce beau marmot Vienne au bois cueillir la noisette... Comme il disoit ces mots, on sort de la maison: Que veniez-vous chercher en ce lieu? lui dit-on. Merci de moi! lui dit la mère; Tu mangeras mon fils! L'ai-je fait à dessein On assomma la pauvre bête. Un manant lui coupa le pied droit et la tête : << Biaux chires leux*, n'écoutez mie Beaux sires loups, n'écoutez pas mère tançant son fils qui crie. |