Page images
PDF
EPUB

Discuter les théories de M. Naquet nous conduirait trop loin. Nous remarquons que très-souvent il croit avoir prouvé lorsqu'il s'est borné à affirmer. C'est ainsi qu'il repousse le libre arbitre en l'accusant naïvement d'être la négation de la nécessité universelle, de l'harmonie universelle, du progrès nécessaire, c'està-dire d'être le libre arbitre, et ne se donne nullement la peine d'établir cette nécessité universelle, cette harmonie universelle et ce progrès nécessaire.

LA RÉVOLUTION ET L'ÉGLISE, par F. Arnaud (de l'Ariège). Paris, Lacroix, 2 vol. in-18). - Cet ouvrage, dont un de nos plus judicieux critiques a dit: « qu'il est d'une sincérité et d'une modération bienfaisantes, et qu'on ne peut le lire sans éprouver un grand respect pour l'auteur, » a pour objet de montrer que l'hostilité de l'Église pour le droit social issu de la Révolution, si ardente, si persistante qu'elle paraisse, n'est en réalité que le produit d'idées, de passions, de faits particuliers, secondaires, étrangers en soi à l'essence de l'institution catholique; que l'Église et la Révolution, malgré l'antagonisme apparent de leurs formules, ont un fond commun de principes et d'aspirations qui les rattachent à une même origine, au même esprit libéral et social, à l'esprit de la civilisation chrétienne.

La Révolution et la religion chrétienne présentent d'abord ce caractère commun, l'universalité. « Le Christ seul, à la place des antiques religions nationales, a fondé la religion universelle rapprochant les âmes par les côtés communs à tous les hommes, par ce qu'il y a d'essentiel dans la nature humaine, il les a toutes unies en Dieu. La révolution française a fait quelque chose d'analogue: dans le citoyen elle a vu l'homme; non plus, ce personnage conventionnel et artificiellement classé par la constitution de son pays; mais l'être social, l'homme dans ses droits natifs et inaliénables. »>

Un autre point qui rapproche la révolution française et la révolution chrėtienne, c'est que l'idée qui domine dans l'une et dans l'autre est une idée d'émancipation. « C'est surtout par sa vertu libératrice que la Révolution française est l'expression de la révolution chrétienne. L'être humain reconstitué dans la plénitude de ses droits et de sa dignité devant l'État, comme il l'avait été par le Christ devant Dieu. » Le génie propre de la Révolution est d'avoir fondé la liberté religieuse en séparant le spirituel du temporel; or, quel est le principe de cette séparation du spirituel et du temporel, de l'ordre religieux et de l'ordre politique? C'est l'incompétence politique de l'Église et l'incompétence religieuse de Etat; et ce principe, c'est précisément le christianisme qui l'a introduit dans le monde. » Ainsi contemplés dans leur source commune, ces deux grands événements, au lieu de se contredire, se complètent mutuellement et s'éclairent l'un par l'autre. La révolution française est manifestement la réalisation pratique de la méthode révolutionnaire théoriquement posée et magistralement inaugurée par le Christ, fondateur de la société universelle des esprits..... Dans ces rapprochements et ces analogies se trouve, croyons-nous, la clef de toute l'histoire du monde moderne. Ils mettent en lumière le rapport de filiation qui unit à travers les siècles la France de 89 à l'œuvre messianique; mais ils montrent en même temps que cette identité d origine et même ce rapport de filiation, bien loin de supposer l'ordre religieux et l'ordre politique confondus, en impliquent nécessairement la distinction. Là est vraiment le trait caractéristique de la méthode révolutionnaire commune au christianisme et à la Révolution française."

D'où vient l'antagonisme de l'Église et de la Révolution ? D'une infidélité de l'Église l'esprit qui l'a fondée, au principe capital de l'incompétence politique du sacerdoce et de l'incompétence religieuse de l'empire. L'Eglise s'est alliée aux puissances de la terre: telle est l'origine de tout le mal. « Rien n'est plus funeste à un corps quel qu'il soit que de sortir des limites de son domaine. Jamais il ne met le pied dans un ordre qui n'est pas le sien, sans fausser l'esprit de sa propre destination. C'est la pente de toute association d'hommes, parce que c'est la pente

de l'esprit humain, essentiellement envahisseur; et c'est la plus dangereuse. Elle est dangereuse surtout pour une société dont le but est d'unir les ames en vue de leurs destinées immortelles, et qui, prétendant emprunter ses pratiques et ses sanctions à l'ordre temporel, s'y crée par des empiétements successifs une situation privilégiée. Si ses alliances, au début, peuvent rendre plus facile et plus efficace son action civilisatrice, c'est toujours aux dépens de sa vie supérieure et essentielle. »

Mais le mal n'est pas irréparable, et M. Arnaud attend avec confiance l'inévitable et définitive réconciliation des deux idées prétendues ennemies. Il faut que l'Église, puissance purement spirituelle, apprenne à se renfermer dans son domaine, comme l'État dans le sien. Il faut que l'incompétence réciproque des deux institutions devienne la formule de leurs rapports. Ce qui ne veut pas dire que la religion cessera d'être le principe vivifiant et tutélaire des sociétés humaines. Loin de là c'est dans la séparation du spirituel et du temporel, c'est dans la liberté qui résulte de cette séparation, que le catholicisme retrouvera la vie et la direction des esprits. « L'Eglise, répudiant les institutions et les pratiques qui l'ont faite, contrairement à son esprit, intolérante et violente pendant des siècles, entrera dans la pureté de son essence spirituelle et dans la vérité de sa mission religieuse, laissant les sociétés humaines à l'indépendance de leurs destinées temporelles. Les questions de compétence, si longtemps obscurcies, se résoudront d'elles-mêmes et les causes des conflits seront écartées. Sans regrets pour ses priviléges perdus, tournée vers l'avenir et non vers le passé, l'Eglise transformera en elle tout ce qui est susceptible d'être transformé, dans sa discipline, dans ses rapports hiérarchiques, dans ses moyens d'action sur les àmes. Alors, comme un navire allégé de tout ce qui alourdissait sa marche, elle s'élancera au-dessus des agitations tumultueuses de ce monde; de ces régions où les orages ne peuvent l'atteindre, soutenue par le respect et la confiance des jeunes générations, en harmonie avec le droit moderne, elle répandra les inépuisables trésors de sa doctrine sur les sociétés démocratiques qu'elle a charge de moraliser et d'évangéliser.

La thèse soutenue et développée avec talent par M. Arnaud soulève les questions suivantes : - Est-il vrai que Jésus ait réellement voulu établir l'incompétence politique de l'Église qu'il instituait, et ces célèbres maximes: Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu; Mon royaume n'est pas de ce monde, etc., ont-elles bien la portée libérale que leur attribue notre auteur? - Est-il possible que la religion, qui est la morale enseignée, et la politique, qui est la morale appliquée, constituent, pour la conscience, deux domaines absolument indépendants et séparés? Est-il possible que l'Église, avec l'idée de sa mission divine, se croie absolument incompétente en mati re politiq e, c'est-à-dire au fond en matière de droit? Est-il possible que l'État, avec l'idée de sa mission juridique, se croie absolument incompétent en matière religieuse, c'està-dire au fond en matière d'enseignement moral? Nous ne pouvons entrer ici dans l'examen de ces questions; nous réservons cet examen pour notre troisième Année.

Ce

LES RÉVOLUTIONS, par Pascal Duprat (Paris, Armand Lechevalier). sont des pensées détachées sur les révolutions, les faux jugements dont elles sont l'objet, leurs conditions de légitimité, les qualités qu'elles exigent, les causes qui les produisent, les moyens qui en assurent le succès, les causes qui les font échouer; sur les révolutions militaires, les révolutions de palais, les contrerévolutions ou réactions politiques, les dictatures et dic ateurs, l'esprit révolutionnaire, etc. Pour donner une idée de la manière de M. Duprat et de l'esprit dans lequel est écrit son ouvrage, nous citerons les réflexions suivantes :

« Le plus grave reproche qu'on adresse aux révolutions, c'est de troubler la marche des faits. Voilà ce qu'a dit et répété bien des fois cette école histo

rique, dont Savigny a été le chef en Allemagne, et dont Burke exprimait déjà les idées en Angleterre quand il publia son pamphlet contre la révolution française. On fait ainsi de l'histoire une sorte de végétation qui doit être abandonnée à la nature et sur laquelle l'homme ne peut porter la main sans commettre une espèce de sacrilege. Doctrine fausse et dangereuse! Spontanée à son origine, comme tous les faits humains, l'association politique ou la cité, pour employer l'expression des anciens, devient plus tard une œuvre scientifique. »

« Il a été plus d'une fois question de l'inutilité des révolutions. Cette doctrine n'est pas d'accord avec l'histoire..... On peut dire à la honte des gouvernements que les droits les plus précieux ont dû être conquis. Comment l'Europe est-elle sortie du servage? Par le soulèvement des communes qui prirent quelquefois le nom peu pacifique de conjurations. Il a fallu quarante ans de lattes pour arracher l'Angleterre au despotisme des Stuarts. Un soulèvement national a fondé l'indépendance de la Hollande. Cette république des États-Unis qui fera bientôt équilibre à l'Europe a eu la même origine. Enfin n'est-ce point par un effort sans exemple dans le monde que la France a brisé, vers la fin du dernier siècle, toutes les tyrannies du passé. »

Toute révolution qui introduit un droit ou une liberté dans le monde doit être considérée comme légitime, car elle agrandit le patrimoine de l'humanité. »

« Toute révolution, qui n'a point pour objet le triomphe d'un droit contesté ou d'une liberté méconnue, doit être considérée comme illégitime. Ce n'est qu'une course de forbans à travers la société. »

<< Malheur au peuple que tous les changements attirent! Il ressemble à ces arbres des bords de la mer, que le souffle des tempêtes secoue sans cesse et qui ne tardent pas à être déracinés. »

«

Malheur au peuple qui accepte et subit tous les changements avec une sorte d'indifference! Il marche à grands pas vers la servitude, s'il n'est point déjà dans les mains d'un maître. >>

« Pascal a dit dans cette satire amère que lui a inspirée le spectacle de l'humanité: « La justice sans la force est impuissante; ne pouvant faire que ce qui est juste fut fort, on a fait que ce qui est fort fût juste. » Voilà en effet comment se sont fondés en général les gouvernements. Or, il y a des révolutions qui, en changeant les conditions du pouvoir, ont pour but de mettre la force dans les mains de la justice; comment contester leur légitimité? Toutes celles qui tendent à mettre la justice dans les mains de la force, ne font que ramener l'humanité en arrière et sont par là même illégitimes. »

LES RÉVOLUTIONS DE LA PAROLE, par F. D. Bancel, ancien représentant du peuple (Paris, Degorce-Cadot). Ce livre est le résumé de cinq années d'enseignement public à l'université de Bruxelles. il se compose de dixhuit chapitres dont voici la table et les titres: I. Introduction. De l'importance de la parole. II. Origines de l'éloquence. III. De la parole à Athènes. IV. École socratique. V. École platonicienne. VI. École stoïcienne. - VII. De l'éloquence à Rome. VIII. De l'éloquence chrétienne. IX. Les Pères de l'Église. X. Dominicains et Franciscains. — XI. Albigeois et Vaudois. XII. La Comédie divine. - XIII. La Renaissance. Les inventeurs. XIV. La Renaissance. Les artistes. - XV. De l'esprit de la réforme. XVI. De l'esprit du calvinisme. -XVII. De l'esprit du jésuitisme. XVIII. Rabelais.

L'ouvrage de M. Bancel nous offre un brillant tableau de l'histoire de l'éioquence; il nous montre dans cette histoire celle de la liberté, de la civilisation, de l'esprit humain. Chaque progrès philosophique, religieux, politique est marqué par une explosion nouvelle du verbe créateur; chaque décadence, par le silence qui se répand avec la nuit dans le monde. Les changements sociaux qui sont des accroissements de vie naissent d'une parole initiatrice, souveraine, qui tout à la fois affranchit et unit les esprits; les changements sociaux qui sont

des étouffements de droits commencent par le mutisme imposé à l'éloquence. L'éloquence est l'égide naturelle du droit, l'ennemie naturelle du despotisme, qui veut faire de la société humaine un troupeau. Règne de la liberté, règne de la loi, république, règne de la parole: toutes ces expressions sont synonymes. On le voit bien par l'histoire de la Grèce, par l'histoire de Rome, par l'histoire de la Révolution française. «< L'éloquence politique, dit M. Bancel, née avec la Révolution, mourut avec elle, le jour où un factieux courba sous sa volonté les conseils avilis. Alors, on n'entendit, dans le silence de l'abjection, que la voix du délateur et le bruit de la chaîne de l'esclave. »

SCIENCE DE LA MORALE, par Ch. Renouvier (Paris, Ladrange, 2 forts vol. in-8°). Nous nous bornerons à donner ici la préface et la table analytique de cet ouvrage qui embrasse toutes les matières traitées par Kant, dans la Critique de la raison pratique, la doctrine du droit, et la doctrine de la vertu.

Préface. La morale et les mathématiques ont cela de commun que pour exister à titre de sciences, elles doivent se fonder sur de purs concepts. L'expérience et l'histoire sont plus loin de représenter les lois de la morale que la nature ne l'est de réaliser exactement les idées mathématiques; cependant ces lois et ces idées sont des formes rationnelles également nécessaires, celles-ci pour être la règle des sens, celles-là pour diriger la vie et pour la juger. De même qu'il y a des mathématiques pures et des mathématiques appliquées, il doit y avoir une morale pure et une morale appliquée. Mais si nous entendions par morale appliquée la vie même (ainsi qu'on peut dire en un sens que la nature est une mathėmatique appliquée), son écart de la morale pure est si grand qu'il va jusqu'à la contradiction. Nous entendons une application scientifique, une théorie de la vie. Alors il faut se demander quelle application la science peut asseoir dans un ordre de faits où ses principes sont méconnaissables, ses données presque renversées. La morale pure, c'est la paix, la morale appliquée a pour champ la guerre. Le droit qui, suivant l'acception philosophique, est un nom d'une relation de paix, un terme, comme le devoir, de l'immuable justice, le droit, suivant une acception plus commune désigne ces revendications variables qui emportent l'usage de la contrainte, l'emploi de la force, la guerre. Ce livre traite de la Science de la morale, science pure d'abord, ensuite appliquée sous le titre de principes du droit. Les problèmes étudiés dans cette dernière partie, rapprochés des thèses de la première, forment un aperçu des lois de la paix et de la guerre dans l'humanité. Les solutions morales de ces problèmes sont des préceptes adaptés à l'état de guerre et qui se tirent des préceptes de l'état de paix, sans que la déduction réciproque soit jamais admise. L'idéal s'altère dans le domaine des faits; mais on ne souffre pas que l'intervention des faits altère l'idéal, c'est-à-dire la science dans son domaine. De la une méthode nouvelle, à la fois propre à ériger la morale dans l'absolu qui lui convient, à démêler les formes possibles du droit dans l'histoire et à tracer à l'humanité les voies du redressement.

Table des matières. LIVRE PREMIER. - MORALE RATIONNELLE.

-la

Ce livre premier comprend trois sections qui traitent la première, de la nature et des conditions de la moralité, de l'agent moral abstrait et des devoirs envers soi-même; c'est ce que l'auteur appelle la sphère élémentaire de la morale; seconde, des rapports de l'agent moral avec la nature, des deux devoirs qui résultent de ces rapports (devoir de respect et devoir de travail), des devoirs envers les animaux, du sentiment religieux chez l'agent moral isolé : c'est la sphère moyenne de la morale; la troisième, des relations des agents moraux, de la naissance du droit ou crédit, de la transformation du devoir ou débit, des conditions de l'obligation pratique, de la généralisation de l'obligation, des devoirs, eu égard à l'idée de la personne en général, du devoir de bonté dans la sphère de la justice, du devoir d'assistance de personne à personne, de l'opposition entre les devoirs, du partage des devoirs et de la responsabilité, du devoir d'assistance

considéré socialement, du principe suprême de la morale : c'est la sphère supérieure de la morale.

LIVRE DEUXIÈME. RALE..

RESTITUTION DES ÉLÉMENTS ÉCARTÉS DE LA LOI MO

Ce livre deuxième se divise en trois sections. La première traite des principes secondaires de la morale: sentiment de l'humanité, et sentiment de bienveillance envers les êtres vivants, sens moral, mobiles de l'intérêt et de l'utilité, mobile du plaisir et de la peine, principe de l'utilité générale, principe de la fin de l'homme, principe de la perfection ou du perfectionnement, mobile de l'opinion et de l'honneur, principe de la loi positive et mobile de la crainte. - La seconde section traite du beau et du mérite: mérite dans l'ordre du devoir ou dans un milieu défavorable, mérite dans le bien faire au delà de la justice, liberté par rapport au mérite, éléments du beau dans la sensibilité, dans l'ordre passionnel, intellectuel, moral, génération de l'art, rapport de l'esthétique à la morale, loi de la purgation des passions, jugement du sublime. La troisième action s'occupe des sanctions de la morale: sanctions naturelles, sanctions à titre de postulats, sanction métaphysique, sanction religieuse, sanction mythologique.

LIVRE TROISIÈME.

L'HISTOIRE.

LE DROIT OU TRANSFORMATION DE LA MORALE DANS

La se

Ce livre troisième se divise, comme les deux précédents, en trois sections : 10 Conflit de l'histoire et de la morale 2o Les droits individuels les plus généraux ; 30 Les passions. La première section définit l'état de paix et l'état de guerre, et montre l'origine de la justice coercitive, répressive, réparatrice. conde traite du droit de défense personnelle, du principe auquel il se ramène et des modifications qu'il apporte dans les impératifs moraux. La troisième section s'occupe de la définition et de la division des passions, et traite successivement des passions interpersonnelles (penchants d'amour et de haine), des passions intrapersonnelles (amour-propre), des passions excitées par les objets (appètits et répugnances, goûts et dégoûts), des passions excitées par les idées (passions religieuses), des passions esthétiques (admiration et mépris), des passions philosophiques.

LIVRE QUATRIÈME. - LE DROIT SOUS LE CONTRAT SOCIAL.

Ce quatrième et dernier livre comprend cinq sections: 1o Le droit personnel en général; 20 Le droit domestique; 30 Le droit économique; 40 Le droit politique; 50 Le droit extra-social. La première section traite de la liberté du corps et de l'esclavage, de la liberté de conscience et de l intolérance, des droits de communiquer, de contracter, de s'associer et de se gouverner. -La seconde traite du droit quant aux rapports sexuels, du mariage, du gouvernement domestique. - La troisi me traite du droit de propriété, des lois agraires et de l'impot progressif, du droit au travail, du droit de tester, de l'héritage, des contrats de louage et des contrats de salaire, de l'échange du travail et de sa valeur, de l'échange des produits et de leur valeur, du commerce pro, rement dit, des services moralement inechangeables, de la domesticité, du service économique de l'Etat, du droit quant aux associations économiques. La quatrième section traite du gouvernement, de ses formes ou fonctions, du droit législatif, du principe de la représentation, des systèmes électoraux, du droit judiciaire, des peines, de la peine de mort, de la réclusion solitaire, de la réha ilitation des condamnés, du droit exécutif et de ses limites. La cinquième section traite du conflit de personne à personne (vendetta, duel), du conllit de personne a société (résistance passive, émigration, résistance active, tyrannicide, droits d'insurrection et de sécession), du droit international, des idées de nationalité et d'Etat comparées, des droits et devoirs mutuels des Etats, des institutions militaires et de la diplomatie, des conditions morales de la guerre et de la paix, des conditions de la paix perpétuelle.

CONCLUSION. -- La liberté et le progrès récapitulation.

[ocr errors]

- Le progrès jugé

« PreviousContinue »