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tems où il faut prendre fon action. 187 Sect. 24. Des actions allégoriques & des perfonnages allégoriques par rapport à

la Peinture.

Sect. 25.

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Des perfonnages & des actions atlégoriques par rapport à la Poefie. 223 Sect 26. Que les sujets ne font point épuifés pour les Peintres. Exemples tirés des Tableaux du Crucifiment. 232 Sect. 27. Que les fujets ne font point épuifés pour les Poetes. Qu'on peut trouver de nouveaux caracteres dans la Comédie. 238 Sect. 28. De la vraisemblance en Poefie. 248 Sect. 29. Si les Poetes tragiques font obligés de fe conformer à ce que la Géographie, l'Hiftoire & la Chronologie nous apprennent pofitivement. Remarques à ce fujet fur quelques Tragédies de Cor40 256

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re,

neille & de Racine. Sect. 30. De la vraisemblance en Peintu & des égards que les Peintres doivent aux traditions reçues. 268 Se&t. 3. De la difpofition du Plan. Qu'il faut divifer l'ordonnance des tableaux en compofition Poetique & en compofi tion Pittorefque. Se&. 32. De l'importance des fautes que

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les Peintres & les Poetes peuvent faire contre les regles. Sect. 33. De la Poefie du ftyle dans la quelle les mots font regardés en tant que les fignes de nos idées. Que c'eft la Poefic du ftyle qui fait la deftinée des Pomes.

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Sect. 34. Du motif qui fait lire les poefies. Que l'on n'y cherche pas l'inftruction comme dans les autres livres. 304 Sect, 35. De la mécanique de la Poefie qui, ne regarde les mots que comme de fimples fons. Avantage des Poetes qui ont com pofé en Latin, fur ceux qui compofent en François.

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Vers de l'Abbé de Chaulieu. Sect. 36. De la Rime. Se&t. 37. Que les mots de notre langue naturelle font plus d'impreffion fur nous que les mots d'une langue étrangere 365 Sect. 38. Que les Peintres du tens de Ra phaël n'avoient point d'avantage jur ceux d'aujourd'hui, Les Peintres de l'antiquité.

370 De quelques Statuts & Groupes anti

ques.

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Sect. 39. En quel fens on peut dire quela nature fe foit enrichie depuis Raphael.

Sect. 40. Si le pouvoir de la Peinture fur les hommes eft plus grand que le pouvoir de la Poefie.

415

Sect. 41. De la fimple récitation & de la

déclamation.

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441

Sect. 42. De notre maniere de réciter la
Tragédie & la Comédie.
Sect. 43. Que le plaifir que nous avons
au théâtre n'eft point l'effet de l'illufion.

453

Sect. 44. Que les Poemes dramatiques purgent les paffions. Se&. 45. De la Mufique proprement dite.

459.

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468 Se&t. 46. Quelques réflexions fur la Mufique des Italiens. Que les Italiens n'ont cultivé cet art qu'àprès les François & les Flamands. 489 Se&t. 47. Quels vers font les plus propres à être mis en mufique. Sect. 48. Des Eftampes & des Poëmes en profe. 510 Sect. 49. Qu'il eft inutile de difputer fi la partie du deffein & de l'expreffion eft préférable à la partie du coloris. 512 Sect. 50. De la Sculpture, du talent qu'elle demande, & de l'art des Basreliefs.

Fin de la Table,

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REFLEXIONS

CRITIQUES
SUR LA POËSIE

E T

SUR LA PEINTURE.

PREMIERE PARTIE.

les

ON éprouve tous les jours que vers & les tableaux caufent un plaifir fenfible; mais il n'en eft pas moins difficile d'expliquer en quoi confifte ce plaifir qui reffemble fouvent à l'afflic tion, & dont les fimptomes font quelquefois les mêmes que ceux de la plus vive douleur. L'art de la Poëfie & l'art de la Peinture ne font jamais plus applaudis que lorsqu'ils ont réuffi à nous affliger.

La représentation pathétique du facrifice de la fille de Jepthé enchafféa Tome I,

A

dans une bordure, fait le plus bel ornement d'un cabinet qu'on a voulu rendre agréable par les meubles. On néglige, pour contempler ce tableau tragique, les fujets grotefques & les compofitions les plus riantes des Peintres galants. Un poëme, dont le fujet principal eft la mort violente d'une jeune Princeffe, entre dans l'ordonnance d'une fête ; & l'on deftine cette tragédie à faire le plus grand plaifir d'une compagnie qui s'affemblera pour fe diver, tir. Généralement parlant, les hommes trouvent encore plus de plaifir à pleurer, qu'à rire au théâtre.

Enfin plus les actions que la Poëfie & la Peinture nous dépeignent, auroient fait fouffrir en nous l'humanité fi nous les avions vûes véritablement, plus les imitations que ces Arts nous en préfentent ont de pouvoir fur nous pour nous attacher. Ces actions, dit tout le monde, font des fujets heureux. Un charme fecret nous attache done fur les imitations que les Peintres & les Poëtes en fçavent faire, dans le tems même que la nature témoigne par un frémiffement intérieur qu'elle fe fouleye contre fon propre plaifir,

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