L'Anacharsis français, ou, Description historique et géographique de toute la France: Sud de la France (France méridionale)

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L. Janet, 1823 - France
 

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Page 490 - Je me couchai voluptueusement sur la tablette d'une espèce de niche ou de fausse porte enfoncée dans un mur de terrasse ; le ciel de mon lit était formé par les têtes des arbres ; un rossignol était précisément au-dessus de moi : je m'endormis à son chant; mon sommeil fut doux, mon réveil le fut davantage.
Page 9 - Qu'on croit d'abord être en un autre monde. Mais le plus bel objet, c'est la Loire sans doute : On la voit rarement s'écarter de sa route ; Elle a peu de replis dans son cours mesuré ; Ce n'est pas un ruisseau qui serpente en un pré ; C'est la fille d'Amphitrite ; C'est elle dont le mérite, Le nom, la gloire et les bords, Sont dignes de ces provinces Qu'entre leurs plus grands trésors Ont toujours placé
Page 103 - Querci, mon los; la cour, tout mon temps eut; Piémont, mes os; et l'univers , mes vers.
Page 375 - Notre-Dame de la Garde; Gouvernement commode et beau, A qui suffit, pour toute garde, Un suisse avec sa hallebarde Peint sur la porte du château.
Page 210 - S'échappe à gros bouillons une onde sulfureuse, Qui, tombant dans le marbre ou sur la pierre creuse, Y dépose un limon doux, savonneux et pur. Debout, dès l'aube matinale, C'est là qu'un thermomètre en main, Tout malade, en guêtre, en sandale, En mule étroite, en brodequin, Curé, juif, actrice, ou vestale, Ou moine, ou gendarme, ou robin, Court s'entonner d'eau minérale, Et cuire à la chaleur du bain.
Page 82 - Dieu vous donne un bon 10 connétable, en état de vous faire acquérir de l'honneur, et qu'il vous souvienne, en quelque lieu que vous fassiez la guerre, que les gens d'église, les femmes, les enfants et le pauvre peuple ne sont point vos ennemis.
Page 207 - L'auteur seul à mes yeux s'obstine à se cacher. De ce vaste tombeau je ne puis m'arracher. Ces cyprès renversés, ces affreuses peuplades De noirs rochers au loin l'un sur l'autre étendus, Sur des gouffres sans fond ces hameaux suspendus, Ce luxe de ruisseaux, de torrens, de cascades, Par cent canaux divers à la fois descendus, Tout m'attriste et me plaît, tout m'annonce l'empire De l'éternel vieillard qui fuit sans s'arrêter : Sur la nature enfin tout force à méditer.
Page 108 - Je suis heureux de vieillir sans emploi, De me cacher, de vivre tout à moi, D'avoir dompté la crainte et l'espérance. Et si le Ciel, qui me traite si bien, Avait pitié de vous et de la France, Votre bonheur serait égal au mien.
Page 210 - Sous une voûte ténébreuse Où pend et brille en perle un sel jaunâtre et dur, Des veines d'un rocher, recouvert d'un vieux mur, S'échappe à gros bouillons une onde sulfureuse, Qui, tombant dans le marbre ou sur la pierre creuse, Y dépose un limon doux, savonneux et pur. Debout, dès l'aube matinale, C'est là qu'un thermomètre en main, Tout malade, en guêtre, en sandale, En mule étroite, en brodequin...
Page 14 - Tu souffriras pourtant que je me flatte un peu; Avecque plus de bruit tu travailles sans doute, Mais pour moi je travaille avecque plus de feu.

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