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ANCIENNE

DES EGYPTIENS,

DES CARTHAGINOIS,
DES ASSYRIENS,
DES BABYLONIENS,
DES MEDES ET DES PERSES,
DES MACEDONIENS,

DES GREC S.

Par M. ROLLIN, ancien Recteur de PU-
niverfité de Paris, Profeffeur d'Eloquence au
College Roial,& Associé à l'Académie Roiale
des Infcriptions & Belles-Lettres.

TOME TREIZIEME.

I. Larquier
186592
DE 1865.

A PARIS,

AZ 4479

Blonay

Chez la Veuve ESTIENNE, Libraire
rue faint Jacques, vis-à-vis la rue
du Plâtre, à la Vertu.

M. DC C. XXXVIII.

Avec Approbation & Privilege du Roi,

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AVERTISSEMENT

ME

de l'Auteur.

E VOICI enfin arrivé au terme d'un Ouvrage qui m'a occupé tout entier pendant plufieurs années. Je ne puis m'empécher, en le finiffant, de marquer au Public ma reconnoiffance pour l'accueil favora ble qu'il lui a fait. J'ai éprouvé de fa part une bonté & une indulgence qui m'ont étonné, &. auxquelles certainement je ne m'attendois pas. J'ai trouvé les mêmes difpofitions chez les Etrangers que dans mes com patriotes, & j'en ai reçu des témoignages d'approbation & de bienveillance, qui me feroient beaucoup d'honneur, s'il m'étoit permis de les rendre publics. Il faut bien, & je ne puis me le diffimuler, que l'Ouvrage ne

foit

pas mauvais, puifqu'il a eu le bonheur de plaire à tant de perfonnes. Mais je dois auffi reconnoitre que la gloire ne m'en apartient pas toute entière. On fait que le fond de tout ce que j'ai écrit est tiré d'Auteurs an ciens tant Grecs que Latins qui ont fait l'admiration de tous les ficcles, & qui m'ont fourni les faits, les réflexions, les penfées, les tours, & fouvent mê. me les expreffions par la beau té & l'énergie de celles qu'ils mé préfentoient. Les tradu ctions qu'on a de plufieurs de ces Hiftoriens m'ont été d'un grand fecours, & m'ont épar gné beaucoup de peine & des tems, parce qu'en les compa rant avec les originaux j'y trou vois pour l'ordinaire peu de chofes à changer. Je me fuist donné la liberté,& il & il me femble qu'on ne m'en a pas fu

mauvais gré d'enrichir mon Ouvrage d'une infinité de beaux I morceaux que je trouvois dans ceux des Modernes, & qui con, venoient au mien; & jen uferai de même encore dans l'Hiftoiree Romaine. Mais, ce qui m'a le plus aidé dans mon trayaib; &ocetoquita le plus con-o tribué à le mettre en état de ne pas déplaire au Public, ce font les remarques de quelques amis d'un goût rare & exquis,: qui ont eu la patience de lire & de critiquer prefque en ennemis mes Ecrits avant qu'ils paruf fent, & qui m'ont épargné bien desc fautes. On voit donc que tout compte & bien examiné, il y a beaucoup à rabattre pour moi des louanges que mon Ou vrage a pu m'attirer. Auffi je ne prétens en tirer d'autre avan tage que celui de m'animer de plus en plus dans la nouvelle

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