Les tropes ou les figures de mots

Post-Scriptum. Au moment même on l'on terraine Pimpression de ces Recherches sur les sources et Piafuerce du langage métaphorique, nous lisons up und Juvrage qui vient de paraître à Turin', et qui reprend à un per plus haut l'objet même de nos recherches.

ses rape

Il commence par un Discours sur les Analogies physicomorales, sur leur emploi et leur utilé, ave, cette (pigraphe tirée de CICERON : « Il y a dans les choses » une sorte d'enchaînement et de suite admble, de ma>> nière que l'une semble liée à l'autre. de toples se >> tiennent et sont comme attachées ense. La lecture de cet Ouvrage avait donc t'on des titres pour nous intéresser. L'auteur est un vrai phikese prochemens qu'il fait entre l'ordre physic neet Pordre moral de ce monde, tout en se rappo tant me part à des vues élevées et savantes, peuvent four i'r de Fautre, comme il le dit lui-même, « de nouveaux movens à la critique et à l'art de comparer, en fesaut cornître la >> source des comparaisons de toute espèce, et la base du >> langage figuré; ce qui prouve, en mene rips, que » l'étude de la nature n'est pas sans utilite pour celle de » la Littérature, de la Critique et de toutes les Sciences » métaphysiques en général. » C'est là précisémcet ce que nous avons entrepris de démontrer et d'appuyer rai de nombreux exemples.

Les applications que M. CARENA présente à 'pti 32 système de ses Analogies du physique au moral frait

' Essai d'un parallèle entre les forces physiques et he fac rales, par Hyacinthe CARENA, professeur de philosophe, ven. de l'Académie royale des Sciences et de la Société é Srict re e Turin, de la Société économique de Florence, etc. T., 18, de Pimprimerie royale, in-8°. de 201 pages.

2 Est admirabilis quædam continuatio, seriesque rerum, ut sha ex aliâ nexa, et omnes inter se aptæ, colligatæque videantur CICERO, lib. de nat. Deorum.

presque de son Ouvrage une espèce de supplément aux dix sources des Métaphores développées ici d'après le plan de Vossius; mais les comparaisons, et par conséquent les âgares, dirées des plus hautes sciences physiques, mé...niques, etc., supposent des esprits imbus de connaissances eu comunes, et ne peuvent entrer dans les combinairone da langage uuel que par l'effet du temps et un meiltu svetème d'instruction publique. Ce livre n'est pas fait pet les jeunes élèves; il sera médité avec beaucoup de fro p r ceux des maîtres qui seront à portée de le lire. plaudissons, au reste, d'avoir émis depuis long Lips dans une de nos Fables, absolument la même idée qui it la base de l'Ouvrage de M. CARENA, lorsque nous av as are:

Nous nous

Part

quand on sait voir, on trouve sa peinture;

Du physique au mora on fait comparaison :

Les images de la Nature

Sont les avis de la Raison.

Veyor Eau et la Barque, fable xn du livre vш des Fables et Contes de dies in Esope, par l'Auteur des Tropes, et imprimés par M. P. DIDOT, l'aîné.

FIN.

DES MATIÈRES.

PREFACE.

CHANT PREMIER. - Les Tropes.

Invocation, et note sur les noms des Tropes.