Cinna; ou La clémende d'Auguste |
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Page iv
... s'il n'eût point craint de choquer les puissances , mettant au reste Aristote entre les auteurs apocryphes , lorsqu'il ne s'accommode pas à ses imagi- nations . " Yet , very soon after the interview referred to in this letter ...
... s'il n'eût point craint de choquer les puissances , mettant au reste Aristote entre les auteurs apocryphes , lorsqu'il ne s'accommode pas à ses imagi- nations . " Yet , very soon after the interview referred to in this letter ...
Page 1
... s'il eût été moins libéral , et qu'il eût été moins libéral s'il eût été moins clément . Cela étant , à qui pourrais - je plus justement donner le portrait de l'une de ces héroïques vertus , qu'à celui qui possède l'autre en un si haut ...
... s'il eût été moins libéral , et qu'il eût été moins libéral s'il eût été moins clément . Cela étant , à qui pourrais - je plus justement donner le portrait de l'une de ces héroïques vertus , qu'à celui qui possède l'autre en un si haut ...
Page 7
... s'il importe à tant de gents que tu meures ? N'y aura il point de fin à tes vengeances et à tes cruautez ? vie vault elle que tant de dommage se face pour la con- server ? » Livia , sa femme , le sentant en ces angoisses : Ta << Et les ...
... s'il importe à tant de gents que tu meures ? N'y aura il point de fin à tes vengeances et à tes cruautez ? vie vault elle que tant de dommage se face pour la con- server ? » Livia , sa femme , le sentant en ces angoisses : Ta << Et les ...
Page 9
... s'il n'y a que moy qui t'empesche d'arriver à l'empire . Tu ne peulx pas seulement deffendre ta maison , et per- dis dernierement un procez par la faveur d'un simple libertin : Quoy ! n'as tu pas moyen ny pouvoir en aultre chose qu'à ...
... s'il n'y a que moy qui t'empesche d'arriver à l'empire . Tu ne peulx pas seulement deffendre ta maison , et per- dis dernierement un procez par la faveur d'un simple libertin : Quoy ! n'as tu pas moyen ny pouvoir en aultre chose qu'à ...
Page 10
... s'il était vrai qu'en quelqu'une de ses parties vous eussiez senti quelque faiblesse , ce serait un secret entre vos muses et vous ; car je vous assure que personne ne l'a reconnue . La faiblesse serait de notre expression , et non pas ...
... s'il était vrai qu'en quelqu'une de ses parties vous eussiez senti quelque faiblesse , ce serait un secret entre vos muses et vous ; car je vous assure que personne ne l'a reconnue . La faiblesse serait de notre expression , et non pas ...
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Common terms and phrases
action Actium âme Auguste Augustus battle Bryn Mawr College Cæsar century César ciel Cinna clemency Cloth cœur comedy conspiracy conspire Corneille Corneille's crime d'Auguste death dessein Dickinson College Dieux Dio Cassius Edited by Professor edited with notes edition Elementary ÉMILIE England English EUPHORBE ÉVANDRE exercises fact fessor first found French FULVIE German gloire Goethe's Grammar haine High School introduction and notes Irving Babbitt j'ai language line LIVIE love main MAXIME meaning means mort mourir notes and vocabulary notes by Prof notes by Professor père play Polyclète present probably punir qu'Auguste quum Reader reading refers result Romains Rome same sang SCÈNE Schiller's Seigneur Selected and edited Selections Seneca seul similar subjunctive tibi time tragedy trahir translation trépas Tulane University tyran unity of place used venger vertu veux vocabulary by Dr vocabulary by Professor Voltaire Washington Wellesley College Wilhelm Bernhardt William Penn word XVII year
Popular passages
Page 91 - Je suis maître de moi comme de l'univers ; Je le suis, je veux l'être. O siècles ! ô mémoire ! Conservez à jamais ma dernière victoire : Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous. Soyons amis, Cinna; c'est moi qui t'en convie...
Page 67 - Ma cruauté se lasse, et ne peut s'arrêter; Je veux me faire craindre, et ne fais qu'irriter. Rome a pour ma ruine une hydre trop fertile : Une tête coupée en fait renaître mille, Et le sang répandu de mille conjurés Rend mes jours plus maudits, et non plus assurés...
Page 81 - Ce sang qui t'avait fait du contraire parti : Autant que tu l'as pu, les effets l'ont suivie. Je ne m'en suis vengé qu'en te donnant la vie...
Page 127 - Cinna, iterum do, prius hosti, nunc insidiatori ac parricidae. Ex hodierno die inter nos amicitia incipiat : contendamus, utrum ego meliore fide vitam tibi dederim, an tu debeas.
Page 80 - Prends un siège, Cinna, prends, et sur toute chose Observe exactement la loi que je t'impose : Prête, sans me troubler, l'oreille à mes discours; D'aucun mot, d'aucun cri, n'en interromps le cours; Tiens ta langue captive; et si ce grand silence A ton émotion fait quelque violence, Tu pourras me répondre après tout à loisir : Sur ce point seulement, contente mon désir.
Page 87 - Tous ces crimes d'Etat qu'on fait pour la couronne, Le Ciel nous en absout alors qu'il nous la donne, Et, dans le sacré rang où sa faveur l'a mis, Le passé devient juste, et l'avenir permis. Qui peut y parvenir ne peut être coupable ; Quoi qu'il ait fait ou fasse, il est inviolable...
Page 81 - Et tu sais que depuis à chaque occasion Je suis tombé pour toi dans la profusion. Toutes les dignités que tu m'as demandées, Je te les ai sur l'heure et sans peine accordées ; Je t'ai préféré même à ceux dont les parents Ont jadis dans mon camp tenu les premiers rangs, A ceux qui de leur sang m'ont acheté l'empire, Et qui m'ont conservé le jour que je respire : De la façon enfin qu'avec toi j'ai vécu, Les vainqueurs sont jaloux du bonheur du vaincu.
Page 27 - Toutes ces cruautés, La perte de nos biens et de nos libertés, Le ravage des champs, le pillage des villes, Et les proscriptions, et les guerres civiles, Sont les degrés sanglants dont Auguste a fait choix Pour monter sur le trône et nous donner des lois.
Page 83 - Apprends à te connaître, et descends en toi-même : On t'honore dans Rome, on te courtise, on t'aime, Chacun tremble sous toi , chacun t'offre des vœux , Ta fortune est bien haut, tu peux ce que tu veux : Mais tu ferais pitié même à ceux qu'elle irrite, Si je t'abandonnais à ton peu de mérite. Ose me démentir, dis-moi ce que tu vaux, Conte-moi tes vertus, tes glorieux travaux, Les rares qualités par où tu m'as dû plaire, Et tout ce qui t'élève au-dessus du vulgaire.
Page 84 - C'esT: elle qu'on adore, et non pas ta personne : Tu n'as crédit ni rang qu'autant qu'elle t'en donne, Et pour te faire choir je n'aurais aujourd'hui Qu'à retirer la main qui seule est ton appui.