Cinna; ou La clémende d'Auguste |
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Page iv
... reste Aristote entre les auteurs apocryphes , lorsqu'il ne s'accommode pas à ses imagi- nations . " Yet , very soon after the interview referred to in this letter , Corneille must have set to work on the composition of Horace , his next ...
... reste Aristote entre les auteurs apocryphes , lorsqu'il ne s'accommode pas à ses imagi- nations . " Yet , very soon after the interview referred to in this letter , Corneille must have set to work on the composition of Horace , his next ...
Page 27
... reste , Et que juste une fois , il s'est privé d'appui , Perdant , pour régner seul , deux méchants comme lui . Lui mort , nous n'avons point de vengeur ni de maître ; 225 Avec la liberté Rome s'en va renaître ; Et nous mériterons le ...
... reste , Et que juste une fois , il s'est privé d'appui , Perdant , pour régner seul , deux méchants comme lui . Lui mort , nous n'avons point de vengeur ni de maître ; 225 Avec la liberté Rome s'en va renaître ; Et nous mériterons le ...
Page 32
... reste un moyen De faire agir pour toi son crédit et le mien ; Mais si mon amitié par là ne te délivre , N'espère pas qu'enfin je veuille te survivre . Je fais de ton destin des règles à mon sort , Et j'obtiendrai ta vie , ou je suivrai ...
... reste un moyen De faire agir pour toi son crédit et le mien ; Mais si mon amitié par là ne te délivre , N'espère pas qu'enfin je veuille te survivre . Je fais de ton destin des règles à mon sort , Et j'obtiendrai ta vie , ou je suivrai ...
Page 39
... reste des Grecs la liberté publique ; Les Parthes , les Persans veulent des souverains , Et le seul consulat est bon pour les Romains . CINNA Il est vrai que du ciel la prudence infinie Départ à chaque peuple un différent génie ; Mais ...
... reste des Grecs la liberté publique ; Les Parthes , les Persans veulent des souverains , Et le seul consulat est bon pour les Romains . CINNA Il est vrai que du ciel la prudence infinie Départ à chaque peuple un différent génie ; Mais ...
Page 41
... reste de sang , Une guerre nouvelle épuisera son flanc . Que l'amour du pays , que la pitié vous touche ; Votre Rome à genoux vous parle par ma bouche . Considérez le prix que vous avez coûté : Non pas qu'elle vous croie avoir trop ...
... reste de sang , Une guerre nouvelle épuisera son flanc . Que l'amour du pays , que la pitié vous touche ; Votre Rome à genoux vous parle par ma bouche . Considérez le prix que vous avez coûté : Non pas qu'elle vous croie avoir trop ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 91 - Je suis maître de moi comme de l'univers ; Je le suis, je veux l'être. O siècles ! ô mémoire ! Conservez à jamais ma dernière victoire : Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous. Soyons amis, Cinna; c'est moi qui t'en convie...
Page 67 - Ma cruauté se lasse, et ne peut s'arrêter; Je veux me faire craindre, et ne fais qu'irriter. Rome a pour ma ruine une hydre trop fertile : Une tête coupée en fait renaître mille, Et le sang répandu de mille conjurés Rend mes jours plus maudits, et non plus assurés...
Page 81 - Ce sang qui t'avait fait du contraire parti : Autant que tu l'as pu, les effets l'ont suivie. Je ne m'en suis vengé qu'en te donnant la vie...
Page 127 - Cinna, iterum do, prius hosti, nunc insidiatori ac parricidae. Ex hodierno die inter nos amicitia incipiat : contendamus, utrum ego meliore fide vitam tibi dederim, an tu debeas.
Page 80 - Prends un siège, Cinna, prends, et sur toute chose Observe exactement la loi que je t'impose : Prête, sans me troubler, l'oreille à mes discours; D'aucun mot, d'aucun cri, n'en interromps le cours; Tiens ta langue captive; et si ce grand silence A ton émotion fait quelque violence, Tu pourras me répondre après tout à loisir : Sur ce point seulement, contente mon désir.
Page 87 - Tous ces crimes d'Etat qu'on fait pour la couronne, Le Ciel nous en absout alors qu'il nous la donne, Et, dans le sacré rang où sa faveur l'a mis, Le passé devient juste, et l'avenir permis. Qui peut y parvenir ne peut être coupable ; Quoi qu'il ait fait ou fasse, il est inviolable...
Page 81 - Et tu sais que depuis à chaque occasion Je suis tombé pour toi dans la profusion. Toutes les dignités que tu m'as demandées, Je te les ai sur l'heure et sans peine accordées ; Je t'ai préféré même à ceux dont les parents Ont jadis dans mon camp tenu les premiers rangs, A ceux qui de leur sang m'ont acheté l'empire, Et qui m'ont conservé le jour que je respire : De la façon enfin qu'avec toi j'ai vécu, Les vainqueurs sont jaloux du bonheur du vaincu.
Page 27 - Toutes ces cruautés, La perte de nos biens et de nos libertés, Le ravage des champs, le pillage des villes, Et les proscriptions, et les guerres civiles, Sont les degrés sanglants dont Auguste a fait choix Pour monter sur le trône et nous donner des lois.
Page 83 - Apprends à te connaître, et descends en toi-même : On t'honore dans Rome, on te courtise, on t'aime, Chacun tremble sous toi , chacun t'offre des vœux , Ta fortune est bien haut, tu peux ce que tu veux : Mais tu ferais pitié même à ceux qu'elle irrite, Si je t'abandonnais à ton peu de mérite. Ose me démentir, dis-moi ce que tu vaux, Conte-moi tes vertus, tes glorieux travaux, Les rares qualités par où tu m'as dû plaire, Et tout ce qui t'élève au-dessus du vulgaire.
Page 84 - C'esT: elle qu'on adore, et non pas ta personne : Tu n'as crédit ni rang qu'autant qu'elle t'en donne, Et pour te faire choir je n'aurais aujourd'hui Qu'à retirer la main qui seule est ton appui.