Les poëtes français: Morceaux choisis dans les meilleurs poëtes du XIXe siècle1853 |
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... vient jamais qu'elle n'en apporte une , Ou deux , ou trois avecques elle : Sire , Votre cœur noble en sçauroit bien que dire ; Et moi , chétif , qui ne suis roi ni rien , L'ai éprouvé , et vous conterai bien , Si vous voulez , comment ...
... vient jamais qu'elle n'en apporte une , Ou deux , ou trois avecques elle : Sire , Votre cœur noble en sçauroit bien que dire ; Et moi , chétif , qui ne suis roi ni rien , L'ai éprouvé , et vous conterai bien , Si vous voulez , comment ...
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... vient peut - être ce ton de grandeur quelquefois extraordinaire qu'il a donné à la plupart de ses personnages , et qui a fait dire : « Corneille a représenté les hommes tels qu'ils devraient être , ou tels qu'il aurait voulu qu'ils ...
... vient peut - être ce ton de grandeur quelquefois extraordinaire qu'il a donné à la plupart de ses personnages , et qui a fait dire : « Corneille a représenté les hommes tels qu'ils devraient être , ou tels qu'il aurait voulu qu'ils ...
Page 47
... de Rome , sa patrie . Elle s'écrie : Rome , l'unique objet de mon ressentiment ! Rome , à qui vient ton bras d'immoler mon amant ! 1 Braver , exige un complément direct . Rome , qui t'a vu naître , et que ton DIX SEPTIÈME SIÈCLE . 47.
... de Rome , sa patrie . Elle s'écrie : Rome , l'unique objet de mon ressentiment ! Rome , à qui vient ton bras d'immoler mon amant ! 1 Braver , exige un complément direct . Rome , qui t'a vu naître , et que ton DIX SEPTIÈME SIÈCLE . 47.
Page 56
... vient ; Elle seule t'élève , et seule te soutient ; C'est elle qu'on adore , et non pas ta personne ; Tu n'as crédit , ni rang qu'autant qu'elle t'en donne ; Et pour te faire choir je n'aurois aujourd'hui Qu'à retirer la main qui seule ...
... vient ; Elle seule t'élève , et seule te soutient ; C'est elle qu'on adore , et non pas ta personne ; Tu n'as crédit , ni rang qu'autant qu'elle t'en donne ; Et pour te faire choir je n'aurois aujourd'hui Qu'à retirer la main qui seule ...
Page 83
... vient ce mot . MARTINE . Ma foi , Qu'il vienne de Chaillot , d'Auteuil ou de Pontoise , Cela ne me fait rien . BÉLISE . Quelle âme villageoise ! La grammaire du verbe et du nominatif , Comme de l'adjectif avec le substantif , Nous ...
... vient ce mot . MARTINE . Ma foi , Qu'il vienne de Chaillot , d'Auteuil ou de Pontoise , Cela ne me fait rien . BÉLISE . Quelle âme villageoise ! La grammaire du verbe et du nominatif , Comme de l'adjectif avec le substantif , Nous ...
Common terms and phrases
Adieu affreux AGAMEMNON AGATHÉMI âme amis André Chénier ANTIGONE ANTIOCHUS ATHALIE beau bientôt bonheur bords bras brillant bruit chant charmes Chénier cher ciel cieux Cinna CLYTEMNESTRE cœur comédies Corneille DALAINVILLE Dieu dieux discours douce douleur doux ÉGISTHE élégies enfants enfin Érope Ésope esprit fable femmes fille fils fleurs flots frère front fureur gens glacés Glaucon gloire goût Grèce Hélas heureux homme J'ai j'aime jamais Jean-François Collin d'Harleville jeune jour l'onde laisse larmes loin Louis Racine lyre main maître malheureux maux méchants mère MÉROPE MIZAEL Molière monde mort mortel mourir naquit NÉARQUE nuit odes OEDIPE ORONTE passer pauvre père peuple pieds plaisir plaisirs pleurs poëme poésie poëte POLYEUCTE qu'un regard rien rivage rois sage sang sarcelle satire scène sent seul soir soleil sort souffrir style temple terre tombe tombeau tragédie tremble TRISSOTIN triste Tufière VADIUS Vert-Vert veux Victor Hugo vœux voilà vois voit voix Voltaire yeux
Popular passages
Page 206 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la Muse aux règles du devoir.
Page 191 - LE LAC Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour. Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour? O lac! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir. Regarde! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir!
Page 96 - Hé bonjour, monsieur du corbeau! Que vous êtes joli! que vous me semblez beau! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois.
Page 85 - Qu'une femme étudie et sache tant de choses. Former aux bonnes mœurs l'esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l'œil sur ses gens, Et régler la dépense avec économie, Doit être son étude et sa philosophie.
Page 191 - O temps ! suspends ton vol ! et vous, heures propices, Suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours!
Page 160 - Hippolyte lui seul, digne fils d'un héros, Arrête ses coursiers, saisit ses javelots, Pousse au monstre, et d'un dard lancé d'une main sûre II lui fait dans le flanc une large blessure. De rage et de douleur le monstre bondissant Vient aux pieds des chevaux tomber en mugissant, Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu, de sang, et de fumée.
Page 107 - Grippeminaud leur dit : Mes enfants, approchez, Approchez ; je suis sourd , les ans en sont la cause , L'un et l'autre approcha , ne craignant nulle chose. Aussitôt qu'à portée il vit les contestants, Grippeminaud le bon apôtre, Jetant des deux côtés la griffe en même temps : Mit les plaideurs d'accord en croquant l'un et l'autre.
Page 102 - Quel plaisir at-il eu depuis qu'il est au monde ? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois, et jamais de repos.
Page 192 - Que vous nous ravissez? O lac! rochers muets ! grottes! forêt obscure! Vous que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir, Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, Au moins le souvenir! Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux...
Page 155 - En ce temple où tu fais ta demeure sacrée, Et qui doit du soleil égaler la durée. Mais d'où vient que mon cœur frémit d'un saint effroi ? Est-ce l'esprit divin qui s'empare de moi ? C'est lui-même ; il m'échauffe ; il parle ; mes yeux s'ouvrent, Et les siècles obscurs devant moi se découvrent.