Les bulletins de la Grande Armée: précédés des rapports sur l'armée française depuis Toulon jusqu'à Waterloo, extraits textuellement du Moniteur et des Annales de l'Empire, histoire militaire du général Bonaparte et de l'empereur Napoléon, avec des notes historiques et biographiques sur chaque officier, Volumes 1-2

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M. Lesage, 1841

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Popular passages

Page 46 - N'est-ce pas nous qui avons détruit le Pape, qui disait qu'il fallait faire la guerre aux musulmans ? N'est-ce pas nous qui avons détruit les chevaliers de Malte, parce que ces insensés croyaient que Dieu voulait qu'ils fissent la guerre aux musulmans ? N'est-ce pas nous qui avons été dans tous les siècles les amis du Grand...
Page 459 - ... que la nature en a posé elle-même les limites. « Vous avez fait plus. «Les deux plus belles parties de l'Europe, jadis si célèbres par les arts, les sciences et les grands hommes, dont elles furent le berceau , voient avec les plus grandes espérances le génie de la liberté sortir des tombeaux de leurs ancêtres.
Page 3 - Soldats, Vous allez entreprendre une conquête dont les effets sur la civilisation et le commerce du monde sont incalculables. Vous porterez à l'Angleterre le coup le plus sûr et le plus sensible, en attendant que vous puissiez lui donner le coup de mort.
Page 50 - Dénués de tout, vous avez suppléé à tout. Vous avez gagné des batailles sans canons, passé des rivières sans ponts, fait des marches forcées sans souliers, bivouaqué sans eau-de-vie, et souvent sans pain. Les phalanges républicaines, les soldats de la liberté...
Page 45 - Vous êtes nus, mal nourris; le gouvernement « vous doit beaucoup, il ne peut rien vous donner. « Votre patience , le courage que vous montrez au « milieu de ces rochers , sont admirables ; mais ils ne « vous procurent aucune gloire , aucun éclat ne re
Page 324 - L'armée française ne vient point dans votre pays pour le conquérir, ni pour porter aucun changement à votre religion, à vos mœurs, à vos coutumes. Elle est l'amie de toutes les nations, et particulièrement des braves peuples de la Germanie.
Page 326 - Eh bien! malgré l'Angleterre et les ministres de la cour de Vienne, soyons amis. La République française a sur vous les droits de conquête; qu'ils disparaissent devant un contrat qui nous lie réciproquement. Vous ne vous mêlerez pas d'une guerre qui n'a pas votre aveu.
Page 27 - Je suis venu pour détruire la race des mameluks, protéger le commerce et les naturels du pays. Que tous ceux qui ont peur se tranquillisent; que ceux qui se sont éloignés rentrent dans leurs maisons; que la prière ait lieu aujourd'hui comme à l'ordinaire , comme je veux qu'elle continue toujours. Ne craignez rien pour vos familles, vos maisons, vos propriétés, et surtout pour la religion du prophète que j'aime.
Page 90 - Tant de succès ont porté la joie dans le sein de la patrie; vos représentants ont ordonné une fête dédiée à vos victoires, célébrée dans toutes les communes de la République. Là, vos pères, vos mères, vos épouses, vos sœurs, vos amantes se réjouissent de vos succès et se vantent avec orgueil de vous appartenir. Oui , soldats, vous avez beaucoup fait; mais ne vous reste-t-il donc plus rien à faire?
Page 450 - SOLDATS , Je pars demain pour me rendre à Rastadt. En me trouvant séparé de l'armée , je ne serai consolé que par l'espoir de me revoir bientôt avec vous , luttant contre de nouveaux dangers.

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