Oeuvres complètes de Voltaire. Tome premiere. [-, Volume 1; Volume 50

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De Imprimerie de la Société littéraire-typographique., 1785

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Page 116 - J'attire en me vengeant fa haine et fa colère ; J'attire fes mépris en ne me vengeant pas. A mon plus doux efpoir l'un me rend infidelle, Et l'autre indigne d'elle. Mon mal augmente à le vouloir guérir ; Tout redouble ma peine. Allons, mon âme ; et puifqu'il faut mourir, Mourons du moins fans offenfer Chimène.
Page 252 - par des fyllabes sèches et dures, ne pourrait être lu, quelque bon qu'il fût d'ailleurs. V• OO. Albe, mon cher pays et mon premier amour, Lorfque entre nous et toi je vois la guerre ouverte, Je crains notre victoire autant que notre perte. Voyez comme ces vers font fupérieurs à ceux
Page 318 - de comédie. Voyez avec quelle noble élégance Titus, dans Racine , dit qu'il doit tout à Bérénice. Bérénice me plut. Que ne fait point un cœur Pour plaire à ce qu'il aime et gagner fon vainqueur ? Je prodiguai mon fang. Tout fit place à mes armes. Je revins triomphant ; mais le fang et les larmes Ne
Page 223 - pas. Et moi, je ne prétends que la mort d'un parjure, Et je charge un amant du foin de mon injure ; II peut me conquérir à ce prix, fans danger, Je me livre moi-même, et ne puis me venger ! ne prétend pas , encore une fois, rien diminuer de l'extrême mérite de
Page 338 - d'une ode de l'évêque Godeau à Louis XIII. Mais leur gloire tombe par terre , Et comme elle a l'éclat du verre , Elle en a la fragilité. Cette ode était oubliée , comme le font toutes les odes aux rois,
Page 431 - Immobile à leurs coups , en lui-même il rappelle Ce qu'eut de beau fa vie et ce qu'on dira d'elle. Immobile n'a et ne peut avoir de régime ; car en toute langue, on n'eft immobile ni à quelque chofe ni en quelque chofe. V. 7 7 • Et tient la trahifon que le roi leur prefcrit Trop
Page 262 - d'appréhender de voir rougir mes mains Du poids honteux des fers ou du fang des Romains. Rougir eft employé ici en deux acceptions différentes. Les mains rouges de fang; elles font rouges en un autre fens que quand elles font meurtries par le poids des fers ; mais cette figure ne manque pas de
Page 173 - Et que jufqu'au tombeau je dois bien eftimer, Puifque ce fut par-là que j'appris à rimer. Mon bonheur commença quand mon âme fut prife. Je gagnai de la gloire en perdant ma franchife. Charmé de deux beaux yeux, mon vers charma la cour ; Et ce que j'ai de nom je le dois à l'amour. J'adorai donc Philis , et la
Page 106 - pour merveille ; ( d ) Ses rides fur fon front ont gravé fes exploits, Et nous difent encor ce qu'il fut autrefois. Je me promets du fils ce que j'ai vu du père ; Et ma fille, en un mot, peut l'aimer et me plaire. ( * ) A*
Page 409 - 7 • Trouve un noble revers dont les coups invincibles, Pour être glorieux ne font pas moins fenfibles. Ces termes ne paraîtront pas juftes à ceux qui exigent la pureté du langage , et la juftefle des figures. En effet, un coup n'eft pas invincible, parce qu'un coup ne combat pas. V. 80. Rangez-vous du parti des

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