Revue des deux mondes, Volume 115Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1893 - France |
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affaire de Panama affaires assez aujourd'hui avaient Ballanche Bayreuth beau c'était chambre choses chrétiens cœur comédie comédiens d'Antraigues demande Descartes devant Dieu dire dit-il donner doute Égypte Elizabeth Patterson enfans Épernay eût femme fille fils gens goût Grèce Gumplowicz homme idées j'ai j'avais jamais jeune jour Juifs jusqu'à l'esprit l'histoire l'homme laisser lettres livres longtemps maître ment mer Égée mieux ministre Mme Brogues Mme Isabelle Mon-Désir monde Monfrin Monique monumens morale mort moyen âge Mycènes mycénien n'avait n'en n'était parler Parsifal passé passion pays pensée père petite peuple peut-être philosophie plaisir politique porte premier presque qu'un question race raison regard représentation reste rien Russie s'est s'était s'il saint sais Samarkande savait scène Schliemann seigneur semble sentiment serait serfs seul Sidonie sorte Soudan souvent surtout Tamerlan Tannhäuser terre tête théâtre Thomas de Quincey tion Tirynthe tombes Triguères Tristan trouve Turcaret vérité voilà vrai Wagner XVIIIe siècle yeux
Popular passages
Page 142 - PTS nous font sentir toutes les passions l'une après l'autre: l'on commence par le mépris, à cause de leur obscurité; on les envie ensuite, on les hait, on les craint, on les estime quelquefois, et on les respecte; l'on vit assez pour finir à leur égard par la compassion.
Page 369 - Toutefois je ne fais aucun doute que nous ne puissions véritablement aimer Dieu par la seule force de notre nature. Je n'assure point que cet amour soit méritoire sans la grâce, je laisse démêler cela aux Théologiens; mais j'ose dire qu'au regard de cette vie, c'est la plus ravissante et la plus utile passion que nous puissions avoir; et même qu'elle peut être la plus forte, bien qu'on ait besoin, pour cela, d'une méditation fort attentive, à cause que nous sommes continuellement divertis...
Page 369 - Tout de même, quand un particulier se joint de volonté à son prince, ou à son pays, si son amour est parfaite, il ne se doit estimer que comme une fort petite partie du tout qu'il compose avec eux, et ainsi ne craindre pas plus d'aller à une mort assurée pour leur service, qu'on craint de tirer un peu de sang de son bras, pour faire que le reste du corps se porte mieux.
Page 369 - ... bras pour faire que le reste du corps se porte mieux. Et on voit tous les jours des exemples de cette amour, même en des personnes de basse condition , qui donnent leur vie de bon cœur pour le bien de leur pays, ou pour la défense d'un grand qu'ils affectionnent. Ensuite de quoi il est évident que notre amour envers Dieu doit être sans comparaison la plus grande et la plus parfaite de toutes.
Page 366 - ... l'esprit dépend si fort du tempérament et de la disposition des organes du corps , que , s'il est possible de trouver quelque moyen qui rende communément les hommes plus sages et plus habiles qu'ils n'ont été jusques ici , je crois que c'est dans la médecine qu'on doit le chercher.
Page 385 - De même que dans les règnes animal et végétal, un individu commence, pour ainsi dire, s'accroît, dure, dépérit et passe ; n'en serait-il pas de même des espèces entières?
Page 366 - Ce n'est pas que je ne sois entièrement de votre avis, en ce que vous jugez que le moyen le plus assuré pour savoir comment nous devons vivre, est de connaître, auparavant, quels nous sommes, quel est le monde dans lequel nous vivons, et qui est le Créateur de ce monde, ou le Maître de la maison que nous habitons.
Page 364 - ... que tout au contraire, en les examinant, je les ai trouvées presque toutes bonnes, et tellement utiles à cette vie, que notre âme n'aurait pas sujet de vouloir demeurer jointe à son corps un seul moment , si elle ne les pouvait ressentir.
Page 772 - D'ailleurs, il ne faut pas prendre au pied de la lettre tout ce qu'il dit. On lui reproche d'avoir eu beaucoup de penchant pour le jansénisme.
Page 108 - ... en considérant qu'un grand nombre de nos sujets, servilement encore attachés à la glèbe, sont regardés comme en faisant partie et confondus pour ainsi dire avec elle ; que privés de la liberté de leurs personnes et des prérogatives de la propriété, ils sont mis eux-mêmes au nombre des possessions féodales...