APPENDIX. No. I.-P. 4. SONNET OF BERNARDO TASSO TO GINEVRA MALATESTA. Poe che la parte men perfetta e bella Ch'al tramontar d'un dì perde il suo fiore, Amai questa beltà caduca e frale, Come immagin dell' altra eterna e vera, Questa sia mia, e d'altri l'ombra e'l velo, No. 1, No. I. Since the great Ruler, whom the fates obey, With me thy soul, to cheer this cheerless gloom; Leave that blest soul which shall survive the tomb, And, pure, return to unpolluted day. Oh, then, to me, to me the soul resign; His be its veil-for higher is the claim Than mortal recompence, of love like mine. No. II. No. II.-P. 46. SONNETS OF BERNARDO TASSO, ON THE DEATH OF PORTIA The following sonnets of Bernardo Tasso on the death of his wife, will not ap- I. Quegli occhi chiari, che fur proprio un Sole Ha chiusi acerba morte; ed ha sepolte Le saggie, oneste, angeliche parole, Ch'an mill'alme sviate, al ben far volte, Tutti i diletti miei, tutto il mio bene, Perchè di pianto, e non mai d'altro abbonde? Chi m'ha tolto mia gioia, e chi l'asconde? O vita piena sol d'affanni e pen! II. Vo ricercando in ogni parte, ov'io O mia fedel compagna, ove sei gita? La piaga del mio affanno e del mio duolo, No. II. III. Deh perchè rinnovelli ad ora, ad ora Tu fosti un tempo il refrigerio e l'ora Della mia stanca vita; or fiero e stolto A colmarmi di gioia: or egro e mesto No, II. IV. Qualor in Ciel di rivederti spero Fra gli spirti più chiari e grati a Dio, Uno in me nasce di morir desio, Che ben altro che morte alcun non chero: Ma il dispietato mio destino, e fiero, Ivi Destre e leggiere sue m'innalzo a volo pasco il desio negli occhi amati Il pensier fugge, e meco lascia il dolo. No, III. No. III.-P. 82. OF CHIVALRY, AND ROMANTIC POETRY. The following passage relative to Chivalry, and its effects on poetry, is taken from the Discours de Reception of M. Chamfort, who succeeded M. de Ste Palaye as a member of the French Academy, and by consequence was naturally led to speak on this subject, in his eulogy on his predecessor : "On convient que l'ancienne chevalerie en général jeta dans les ames une énergie nouvelle, moins dure, moins feroce, que celle dont l'Europe avait senti les effets à l'epoque de Charlemagne. On convient qu' elle marqua d'une empreinte de grandeur imposante la plupart des événemens qui suivirent sa naissance; qu'elle forma de grands caractères, qu'elle prépara même l' adoucissement des moeurs, en portant la generosité dans la guerre, le platonisme dans l'amour, la galanterie dans la ferocité; delà ces contrastes qui nous frappent si vivement aujourd'hui, qui mêlent et confondent les idées les plus disparates, Dieu et les Dames, le catechisme et l'art d'aimer; qui placent la licence près de la devotion, la grandeur d'ame près de la cruauté, le scrupule près du meurtr, qui excitent à-la-fois l'enthusiasme, l'indignation, et le sou- No, III. rire; qui montrent souvent dans le même homme, un heros et un insensé, un soldat, un anachorète, et un amant; enfin qui multiplient dans les annales de cette époque, des exploits dignes de la fable, des vertus ornemens de l'histoire et surtout les crimes de toutes les deux : moeurs vicieuses, mais piquantes, mais pittoresques; moeurs feroces, mais fières, mais pöetiques. Aussi l'Europe moderne ne doit elle qu'à le chevalerie les deux grands ouvrages d'imagination qui signalèrent la renaissance des lettres. Depuis le beaux jours de la Grèce et de Rome, la Pöesie, fugitive, errante, loin de l'Europe avait, comme l'enchanteresse du Tasse, disparu de son palais éclipsé: elle attendait depuis quinze siècles, que le tems y ramenât des moeurs nouvelles, fécondes en tableaux, en images dignes d'arrêter ses regards; elle attendait l'instant, non de la barbarie, non de l'ignorance, mais l'instant qui leur succède, celui de l'erreur, de la crédule erreur, de l'illusion facile qui met entre ses mains le ressort du merveilleux, mobile surnaturel de ses fictions embellies. Ce moment est venu; les triomphes des chevaliers ont préparé les siens, leurs mains victorieuses ont de leurs lauriers tressé la couronne qui doit orner sa tête. A leurs voix, accourent de l'orient les esprits invisibles, moteurs de cieux et des enfers, les fées, les génies, désormais ses ministres; ils accourent, et deposent a ses pieds les talismans divers, les attributs variés, emblêmes ingénieux de leur puissance, de leur puissance soumise à la Poesie, souveraine légitime des enchantemens, et des prestiges. Elle règne quelle foule d'images se pressent, se succèdent sous ses yeux! ces battailes où triomphent l'impetuosité, la force, le courage, plus que l'ordre et la discipline; ces harangues des chefs, ces femmes guerrières; ces depouilles des vaincus, trophées de la victoire: ces voeux terribles de l'amitié vengeresse de l'amitié, ces cadavres rendus aux larmes des parens, des amis; ces armes des chevaliers fameux, objet, après leur mort, de dispute et de rivalité; tout vous rappelle Homere. Et c'est la patrie de l'Arioste, du Tasse, c'est l'Italie qui a meritée cette gloire." One of the most curious contrasts we meet with in the history of the knights of chivalry, is the grossness of their superstition, compared with the refinement of their love. "Les premieres leçons qu'on leur donoit, (says Ste Palaye,) regardoient principalement l'amour de Dieu & des Dames, c'est-à-dire, la religion et la galanterie. Si l'on en croit la chronique de Jean de Saintré, |