Etudes d'histoire des sciences et d'histoire de la philosophie

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F. Alcan, 1908 - Philosophy - 590 pages
 

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Popular passages

Page 215 - Descartes a fait preuve d'une « ironie délicieuse », en disant que le bon sens est la chose du monde la mieux partagée.
Page lxxxv - L'impie demande: Pourquoi Dieu est-il? Je lui réponds: Pourquoi Dieu ne serait-il pas? Est-ce à cause qu'il est parfait, et la perfection est-elle un obstacle à l'être ? Erreur insensée ! Au contraire, la perfection est la raison d'être. Pourquoi l'imparfait serait-il et le parfait ne serait-il pas?
Page 252 - Dieu actuellement infini en un si haut degré, qu'il ne se peut rien ajouter à la souveraine perfection qu'il possède. Et, enfin, je comprends fort bien que l'être objectif d'une idée ne peut être produit par un être qui existe seulement en puissance , lequel à proprement parler n'est rien , mais seulement par un être formel ou actuel.
Page xvi - Histoire de la langue et de la littérature française publiée sous la direction de M. Petit de Julleville...
Page xxix - Les cent pages publiées dans l'Histoire de la langue et de la littérature française de Petit de Julleville, en collaboration avec M.
Page lxxvii - Une intelligence surhumaine, qui assisterait au chasse-croisé des atomes dont le cerveau humain est fait et qui aurait la clef de la psycho-physiologie, pourrait lire, dans un cerveau qui travaille, tout ce qui se passe dans la conscience correspondante...
Page 240 - Où il ya une faute manifeste en la forme ; car on devait seulement conclure : donc , lorsqu'on comprend et entend ce que signifie ce nom Dieu , on entend qu'il signifie une chose qui est en effet, et dans l'entendement ; or ce qui est signifié par un mot, ne paraît pas pour cela être vrai.
Page 220 - J'entends par absolu (absolulum) tout ce qui contient en soi la nature pure et simple sur laquelle porte la question, par exemple tout ce qui est considéré comme indépendant, comme cause, comme simple, universel, un, égal, semblable, droit, et les autres choses du même genre ; je l'appelle encore ce qu'il ya de plus simple et de plus facile (en chaque question), et ce qui sert à la résoudre 3.
Page 175 - Tous les accidents ou qualités que nos sens nous montrent comme existant dans le monde n'y sont point réellement, mais ne doivent être regardés que comme des apparences; il n'ya réellement dans le monde que les mouvements par lesquels ces apparences sont produites.
Page 248 - Dieu seul (ou l'Être nécessaire), a ce privilége, qu'il faut qu'il existe, s'il est possible. Et comme rien ne peut empêcher la possibilité de ce qui n'enferme aucunes bornes, aucune négation, et par conséquent aucune contradiction, cela seul suffit pour connaître l'existence de Dieu a priori.