La Fontaine et les fabulistes, Volume 2Michel Lévy frères, 1867 - Fables |
From inside the book
Results 1-5 of 39
Page 12
... jusqu'à la banalité . Un poëte qui , s'in- spirant des sentiments de tout le monde , les expri- merait avec l'esprit et le langage de tout le monde , serait un poëte banal et insipide . Dieu me garde d'a- voir jamais à choisir entre l ...
... jusqu'à la banalité . Un poëte qui , s'in- spirant des sentiments de tout le monde , les expri- merait avec l'esprit et le langage de tout le monde , serait un poëte banal et insipide . Dieu me garde d'a- voir jamais à choisir entre l ...
Page 51
... jusqu'à l'apothéose du repos ! Le repos , le repos , trésor si précieux Qu'on en faisait jadis le partage des dieux ! Mais , comme il comprend que le repos n'est pas à l'usage de tout le monde , et que la vie contemplative n'est bonne ...
... jusqu'à l'apothéose du repos ! Le repos , le repos , trésor si précieux Qu'on en faisait jadis le partage des dieux ! Mais , comme il comprend que le repos n'est pas à l'usage de tout le monde , et que la vie contemplative n'est bonne ...
Page 52
... jusqu'à l'essieu les enduit ; Prends ton pic et me romps ce caillou qui te nuit , Comble - moi cette ornière . As - tu fait ? Oui , dit l'homme . Or bien je vais t'aider , dit la voix ; prends ton fouet . Je l'ai pris ... Qu'est ceci ...
... jusqu'à l'essieu les enduit ; Prends ton pic et me romps ce caillou qui te nuit , Comble - moi cette ornière . As - tu fait ? Oui , dit l'homme . Or bien je vais t'aider , dit la voix ; prends ton fouet . Je l'ai pris ... Qu'est ceci ...
Page 57
... jusqu'à Rome . Un påtre ainsi parler ! Ainsi parler ? Croit - on Que le ciel n'ait donné qu'aux têtes couronnées De l'esprit et de la raison ; Et que de tout berger , comme de tout mouton , Les connaissances soient bornées ? L'avis de ...
... jusqu'à Rome . Un påtre ainsi parler ! Ainsi parler ? Croit - on Que le ciel n'ait donné qu'aux têtes couronnées De l'esprit et de la raison ; Et que de tout berger , comme de tout mouton , Les connaissances soient bornées ? L'avis de ...
Page 75
... répondit : Il me disait « que jamais je ne marchandasse de la peau de l'ours , « jusqu'à ce que la bète fût morte . » a « Et avec cette fable l'empereur paya notre roi , sans R S 8 me , sinon es - i nezci DE LA CENSURE DE LA SOCIÉTÉ . 75.
... répondit : Il me disait « que jamais je ne marchandasse de la peau de l'ours , « jusqu'à ce que la bète fût morte . » a « Et avec cette fable l'empereur paya notre roi , sans R S 8 me , sinon es - i nezci DE LA CENSURE DE LA SOCIÉTÉ . 75.
Other editions - View all
Common terms and phrases
æthere aime âme animaux Arlequin beau belle besoin bêtes Boileau Bucéphale charme châteaux en Espagne cheval chien chose Citation cochon cœur comédie conte Corbeau croire dialogue Dieu dieux dire dit-il dix-huitième siècle dix-septième siècle enfants ésopique fable fabuliste femme Fénelon Florian Fontaine fortune Fourmi Gellert genre gens goût GRILLUS hommes humaine J'ai j'aime j'en jamais jeune jour Jupiter l'allégorie l'animal l'apologue l'esprit l'homme laisse Lamotte latin leçon Lenoble Léon Halévy Lessing LIBRARIES STANFORD lieux communs lion littérature Louis XIV loup malheureux mérite mieux monde moralité mort parabole parler passer pauvre pensée père Bougeant Père Desbillons personnages peuple philosophique piquante plaisir Pluton poésie poëte poétique prend prince qu'un Quintilien raison récit Renard rien Rousseau sage sait satire semble Senecé sentiments serait seul singe société sort souvent STANFORD UNIVERSITY STANFORD UNIVERSITY LIBRARIES surtout taine tion trouve ULYSSE vanité vautour Vergier vérité veut veux vices voilà Voltaire
Popular passages
Page 24 - J'en puis jouir demain, et quelques jours encore ; Je puis enfin compter l'aurore Plus d'une fois sur vos tombeaux.
Page 77 - S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon. Le porc à s'engraisser coûtera peu de son ; Il était, quand je l'eus, de grosseur raisonnable : J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon. Et qui m'empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est, une vache et son veau, Que je verrai sauter au milieu du troupeau...
Page 84 - La perte d'un époux ne va point sans soupirs : On fait beaucoup de bruit , et puis on se console. Sur les ailes du Temps la tristesse s'envole : Le Temps ramène les plaisirs. Entre la veuve d'une année Et la veuve d'une journée La différence est grande : on ne croirait jamais Que ce fût la même personne...
Page 77 - Perrette, sur sa tête ayant un pot au lait Bien posé sur un coussinet, Prétendait arriver sans encombre à la ville. Légère et court vêtue, elle allait à grands pas, Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile, Cotillon simple et souliers plats.
Page 123 - L'animal chargé d'ans , vieux cerf, et de dix cors , En suppose un plus jeune , et l'oblige , par force , A présenter aux chiens une nouvelle amorce. Que de raisonnements pour conserver ses jours ! Le retour sur ses pas , les malices , les tours , Et le change , et cent stratagèmes Dignes des plus grands chefs , dignes d'un meilleur sort.
Page 140 - L'un d'eux, s'ennuyant au logis, Fut assez fou pour entreprendre Un voyage en lointain pays. L'autre lui dit : « Qu'allez-vous faire ? Voulez-vous quitter votre frère ? L'absence est le plus grand des maux : Non pas pour vous, cruel ! Au moins que les travaux, Les dangers, les soins du voyage, Changent un peu votre courage.
Page 82 - Le savetier crut voir tout l'argent que la terre Avait depuis plus de cent ans Produit pour l'usage des gens. Il retourne chez lui ; dans sa cave il enserre L'argent, et sa joie à la fois. Plus de chant ; il perdit la voix Du moment qu'il gagna ce qui cause nos peines. Le sommeil quitta son logis, II eut pour hôtes les soucis, Les soupçons, les alarmes vaines.
Page 113 - Ils disent donc Que la bête est une machine ; Qu'en elle tout se fait sans choix et par ressorts. Nul sentiment, point d'âme, en elle tout est corps. Telle est la montre qui chemine A pas toujours égaux, aveugle et sans dessein.
Page 86 - Puis ses traits choquer et déplaire ; Puis cent sortes de fards. Ses soins ne purent faire Qu'elle échappât au temps, cet insigne larron : Les ruines d'une maison Se peuvent réparer ; que n'est cet avantage Pour les ruines du visage ! Sa préciosité changea lors de langage. Son miroir lui disait :
Page 440 - DE ta tige détachée, Pauvre feuille desséchée, Où vas-tu? Je n'en sais rien. L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien.