La Fontaine et les fabulistes, Volume 2Michel Lévy frères, 1867 - Fables |
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... jeunes mourir ; Vois - les marcher , vois - les courir A des morts , il est vrai , glorieuses et belles , Mais sûres cependant , et quelquefois cruelles . J'ai beau te le crier , mon zèle est indiscret : Le plus semblable aux morts ...
... jeunes mourir ; Vois - les marcher , vois - les courir A des morts , il est vrai , glorieuses et belles , Mais sûres cependant , et quelquefois cruelles . J'ai beau te le crier , mon zèle est indiscret : Le plus semblable aux morts ...
Page 23
... jeune homme qui ne sait pas qu'il peut mourir , quoiqu'il n'ait que vingt ans . Et , comme la jeunesse ne sait jamais se tempérer , les jeunes gens que le poëte va mettre en scène ajoute- ront à la confiance qu'ils ont en la vie le ...
... jeune homme qui ne sait pas qu'il peut mourir , quoiqu'il n'ait que vingt ans . Et , comme la jeunesse ne sait jamais se tempérer , les jeunes gens que le poëte va mettre en scène ajoute- ront à la confiance qu'ils ont en la vie le ...
Page 25
... jeunes gens ils ont une idée douce et forte qui est propre à l'âge mûr et à la vieillesse , l'idée de l'hérédité , qui ra- chète , pour ainsi dire , l'homme de la nécessité et de la tristesse de sa fin . L'hérédité , qui , pour le jeune ...
... jeunes gens ils ont une idée douce et forte qui est propre à l'âge mûr et à la vieillesse , l'idée de l'hérédité , qui ra- chète , pour ainsi dire , l'homme de la nécessité et de la tristesse de sa fin . L'hérédité , qui , pour le jeune ...
Page 26
... jeunes gens , et qu'au moment où les jeunes gens périront , nous ne re- grettions pas trop leur jeunesse si vite interrompue . Il a craint le cri mélancolique qui s'élève souvent de la poitrine des vieillards : Hélas ! que j'en ai vu ...
... jeunes gens , et qu'au moment où les jeunes gens périront , nous ne re- grettions pas trop leur jeunesse si vite interrompue . Il a craint le cri mélancolique qui s'élève souvent de la poitrine des vieillards : Hélas ! que j'en ai vu ...
Page 27
... jeunes gens . La parole est dure , mais elle est méritée . Ils périssent donc sans que nous soyons tentés de les pleurer . Mais , ce que nous ne faisons pas , le vieillard le fait , afin qu'il ait jusqu'au bout notre affection i pleure ...
... jeunes gens . La parole est dure , mais elle est méritée . Ils périssent donc sans que nous soyons tentés de les pleurer . Mais , ce que nous ne faisons pas , le vieillard le fait , afin qu'il ait jusqu'au bout notre affection i pleure ...
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Popular passages
Page 24 - J'en puis jouir demain, et quelques jours encore ; Je puis enfin compter l'aurore Plus d'une fois sur vos tombeaux.
Page 77 - S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon. Le porc à s'engraisser coûtera peu de son ; Il était, quand je l'eus, de grosseur raisonnable : J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon. Et qui m'empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est, une vache et son veau, Que je verrai sauter au milieu du troupeau...
Page 84 - La perte d'un époux ne va point sans soupirs : On fait beaucoup de bruit , et puis on se console. Sur les ailes du Temps la tristesse s'envole : Le Temps ramène les plaisirs. Entre la veuve d'une année Et la veuve d'une journée La différence est grande : on ne croirait jamais Que ce fût la même personne...
Page 77 - Perrette, sur sa tête ayant un pot au lait Bien posé sur un coussinet, Prétendait arriver sans encombre à la ville. Légère et court vêtue, elle allait à grands pas, Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile, Cotillon simple et souliers plats.
Page 123 - L'animal chargé d'ans , vieux cerf, et de dix cors , En suppose un plus jeune , et l'oblige , par force , A présenter aux chiens une nouvelle amorce. Que de raisonnements pour conserver ses jours ! Le retour sur ses pas , les malices , les tours , Et le change , et cent stratagèmes Dignes des plus grands chefs , dignes d'un meilleur sort.
Page 140 - L'un d'eux, s'ennuyant au logis, Fut assez fou pour entreprendre Un voyage en lointain pays. L'autre lui dit : « Qu'allez-vous faire ? Voulez-vous quitter votre frère ? L'absence est le plus grand des maux : Non pas pour vous, cruel ! Au moins que les travaux, Les dangers, les soins du voyage, Changent un peu votre courage.
Page 82 - Le savetier crut voir tout l'argent que la terre Avait depuis plus de cent ans Produit pour l'usage des gens. Il retourne chez lui ; dans sa cave il enserre L'argent, et sa joie à la fois. Plus de chant ; il perdit la voix Du moment qu'il gagna ce qui cause nos peines. Le sommeil quitta son logis, II eut pour hôtes les soucis, Les soupçons, les alarmes vaines.
Page 113 - Ils disent donc Que la bête est une machine ; Qu'en elle tout se fait sans choix et par ressorts. Nul sentiment, point d'âme, en elle tout est corps. Telle est la montre qui chemine A pas toujours égaux, aveugle et sans dessein.
Page 86 - Puis ses traits choquer et déplaire ; Puis cent sortes de fards. Ses soins ne purent faire Qu'elle échappât au temps, cet insigne larron : Les ruines d'une maison Se peuvent réparer ; que n'est cet avantage Pour les ruines du visage ! Sa préciosité changea lors de langage. Son miroir lui disait :
Page 440 - DE ta tige détachée, Pauvre feuille desséchée, Où vas-tu? Je n'en sais rien. L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien.