La Fontaine et les fabulistes, Volume 2Michel Lévy frères, 1867 - Fables |
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... communs entre tous les hommes : l'idée de Dieu , le sentiment de la faiblesse humaine , le recours à la justice et à la miséricorde di- vine ; de plus individuel , car le poëte exprime ces sen- timents avec son âme et son génie ...
... communs entre tous les hommes : l'idée de Dieu , le sentiment de la faiblesse humaine , le recours à la justice et à la miséricorde di- vine ; de plus individuel , car le poëte exprime ces sen- timents avec son âme et son génie ...
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Saint Marc Girardin. prend dans les grands sentiments qui sont communs à l'humanité , elle tombe dans ce qu'on appelle de nos jours la poésie individuelle , c'est - à - dire dans la fantai- sie , dans le caprice , dans la fausse ...
Saint Marc Girardin. prend dans les grands sentiments qui sont communs à l'humanité , elle tombe dans ce qu'on appelle de nos jours la poésie individuelle , c'est - à - dire dans la fantai- sie , dans le caprice , dans la fausse ...
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... communs . Les hommes véritablement originaux sont ceux qui don- nent un tour particulier et personnel aux sentiments ... commun allât jusqu'à la banalité . Un poëte qui , s'in- spirant des sentiments de tout le monde , les expri- merait ...
... communs . Les hommes véritablement originaux sont ceux qui don- nent un tour particulier et personnel aux sentiments ... commun allât jusqu'à la banalité . Un poëte qui , s'in- spirant des sentiments de tout le monde , les expri- merait ...
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... communs de l'humanité ne vivent aussi que dans les vers de quelques grands poëtes ou dans les phrases de quelques grands ... commun ; alors nous trouvons les sentiments et les paroles qu'il faut pour exprimer notre douleur . La mort ! la ...
... communs de l'humanité ne vivent aussi que dans les vers de quelques grands poëtes ou dans les phrases de quelques grands ... commun ; alors nous trouvons les sentiments et les paroles qu'il faut pour exprimer notre douleur . La mort ! la ...
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... commun ? Les grands poëtes et les grands orateurs ne font pas autre chose que de don- ner , par la force de leur expression , un accent parti- culier au lieu commun : ils font ce que fait l'émotion personnelle . Il en est de la part que ...
... commun ? Les grands poëtes et les grands orateurs ne font pas autre chose que de don- ner , par la force de leur expression , un accent parti- culier au lieu commun : ils font ce que fait l'émotion personnelle . Il en est de la part que ...
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Popular passages
Page 24 - J'en puis jouir demain, et quelques jours encore ; Je puis enfin compter l'aurore Plus d'une fois sur vos tombeaux.
Page 77 - S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon. Le porc à s'engraisser coûtera peu de son ; Il était, quand je l'eus, de grosseur raisonnable : J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon. Et qui m'empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est, une vache et son veau, Que je verrai sauter au milieu du troupeau...
Page 84 - La perte d'un époux ne va point sans soupirs : On fait beaucoup de bruit , et puis on se console. Sur les ailes du Temps la tristesse s'envole : Le Temps ramène les plaisirs. Entre la veuve d'une année Et la veuve d'une journée La différence est grande : on ne croirait jamais Que ce fût la même personne...
Page 77 - Perrette, sur sa tête ayant un pot au lait Bien posé sur un coussinet, Prétendait arriver sans encombre à la ville. Légère et court vêtue, elle allait à grands pas, Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile, Cotillon simple et souliers plats.
Page 123 - L'animal chargé d'ans , vieux cerf, et de dix cors , En suppose un plus jeune , et l'oblige , par force , A présenter aux chiens une nouvelle amorce. Que de raisonnements pour conserver ses jours ! Le retour sur ses pas , les malices , les tours , Et le change , et cent stratagèmes Dignes des plus grands chefs , dignes d'un meilleur sort.
Page 140 - L'un d'eux, s'ennuyant au logis, Fut assez fou pour entreprendre Un voyage en lointain pays. L'autre lui dit : « Qu'allez-vous faire ? Voulez-vous quitter votre frère ? L'absence est le plus grand des maux : Non pas pour vous, cruel ! Au moins que les travaux, Les dangers, les soins du voyage, Changent un peu votre courage.
Page 82 - Le savetier crut voir tout l'argent que la terre Avait depuis plus de cent ans Produit pour l'usage des gens. Il retourne chez lui ; dans sa cave il enserre L'argent, et sa joie à la fois. Plus de chant ; il perdit la voix Du moment qu'il gagna ce qui cause nos peines. Le sommeil quitta son logis, II eut pour hôtes les soucis, Les soupçons, les alarmes vaines.
Page 113 - Ils disent donc Que la bête est une machine ; Qu'en elle tout se fait sans choix et par ressorts. Nul sentiment, point d'âme, en elle tout est corps. Telle est la montre qui chemine A pas toujours égaux, aveugle et sans dessein.
Page 86 - Puis ses traits choquer et déplaire ; Puis cent sortes de fards. Ses soins ne purent faire Qu'elle échappât au temps, cet insigne larron : Les ruines d'une maison Se peuvent réparer ; que n'est cet avantage Pour les ruines du visage ! Sa préciosité changea lors de langage. Son miroir lui disait :
Page 440 - DE ta tige détachée, Pauvre feuille desséchée, Où vas-tu? Je n'en sais rien. L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien.