La Fontaine et les fabulistes, Volume 2Michel Lévy frères, 1867 - Fables |
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Page 26
... élève souvent de la poitrine des vieillards : Hélas ! que j'en ai vu mourir de jeunes hommes ! Non que chacun de nous en vieillissant regrette de n'être pas mort à la place de tant de jeunes gens qui ont péri sous nos yeux la vie est un ...
... élève souvent de la poitrine des vieillards : Hélas ! que j'en ai vu mourir de jeunes hommes ! Non que chacun de nous en vieillissant regrette de n'être pas mort à la place de tant de jeunes gens qui ont péri sous nos yeux la vie est un ...
Page 94
... élève et s'étend bien au - dessus de leurs besoins matériels , comme la plupart des idées qui com- posent l'esprit humain sont des idées morales et intel- lectuelles , et qu'elles s'expriment par des abstractions , il faut que l'enfant ...
... élève et s'étend bien au - dessus de leurs besoins matériels , comme la plupart des idées qui com- posent l'esprit humain sont des idées morales et intel- lectuelles , et qu'elles s'expriment par des abstractions , il faut que l'enfant ...
Page 106
... élève , n'en est pas plus convenable aux vôtres . Quand vous leur donnez des préceptes qui se contredisent , quel fruit espérez- vous de vos soins ? Mais peut - être , à cela près , toute cette morale qui me sert d'objection contre les ...
... élève , n'en est pas plus convenable aux vôtres . Quand vous leur donnez des préceptes qui se contredisent , quel fruit espérez- vous de vos soins ? Mais peut - être , à cela près , toute cette morale qui me sert d'objection contre les ...
Page 107
... élève , permettez que je ne lui en laisse pas étudier une seule jusqu'à ce que vous m'ayez prouvé qu'il est bon pour lui d'apprendre des choses dont il né com- prendra pas le quart ; que , dans celles qu'il pourra comprendre , il ne ...
... élève , permettez que je ne lui en laisse pas étudier une seule jusqu'à ce que vous m'ayez prouvé qu'il est bon pour lui d'apprendre des choses dont il né com- prendra pas le quart ; que , dans celles qu'il pourra comprendre , il ne ...
Page 141
... élève les bêtes jusqu'à l'homme en leur donnant la vivacité et la grace des plus douces passions humaines . Montaigne , au contraire , le grand et piquant docteur du sei- zième siècle , quand il compare l'homme aux animaux , aime mieux ...
... élève les bêtes jusqu'à l'homme en leur donnant la vivacité et la grace des plus douces passions humaines . Montaigne , au contraire , le grand et piquant docteur du sei- zième siècle , quand il compare l'homme aux animaux , aime mieux ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 24 - J'en puis jouir demain, et quelques jours encore ; Je puis enfin compter l'aurore Plus d'une fois sur vos tombeaux.
Page 77 - S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon. Le porc à s'engraisser coûtera peu de son ; Il était, quand je l'eus, de grosseur raisonnable : J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon. Et qui m'empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est, une vache et son veau, Que je verrai sauter au milieu du troupeau...
Page 84 - La perte d'un époux ne va point sans soupirs : On fait beaucoup de bruit , et puis on se console. Sur les ailes du Temps la tristesse s'envole : Le Temps ramène les plaisirs. Entre la veuve d'une année Et la veuve d'une journée La différence est grande : on ne croirait jamais Que ce fût la même personne...
Page 77 - Perrette, sur sa tête ayant un pot au lait Bien posé sur un coussinet, Prétendait arriver sans encombre à la ville. Légère et court vêtue, elle allait à grands pas, Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile, Cotillon simple et souliers plats.
Page 123 - L'animal chargé d'ans , vieux cerf, et de dix cors , En suppose un plus jeune , et l'oblige , par force , A présenter aux chiens une nouvelle amorce. Que de raisonnements pour conserver ses jours ! Le retour sur ses pas , les malices , les tours , Et le change , et cent stratagèmes Dignes des plus grands chefs , dignes d'un meilleur sort.
Page 140 - L'un d'eux, s'ennuyant au logis, Fut assez fou pour entreprendre Un voyage en lointain pays. L'autre lui dit : « Qu'allez-vous faire ? Voulez-vous quitter votre frère ? L'absence est le plus grand des maux : Non pas pour vous, cruel ! Au moins que les travaux, Les dangers, les soins du voyage, Changent un peu votre courage.
Page 82 - Le savetier crut voir tout l'argent que la terre Avait depuis plus de cent ans Produit pour l'usage des gens. Il retourne chez lui ; dans sa cave il enserre L'argent, et sa joie à la fois. Plus de chant ; il perdit la voix Du moment qu'il gagna ce qui cause nos peines. Le sommeil quitta son logis, II eut pour hôtes les soucis, Les soupçons, les alarmes vaines.
Page 113 - Ils disent donc Que la bête est une machine ; Qu'en elle tout se fait sans choix et par ressorts. Nul sentiment, point d'âme, en elle tout est corps. Telle est la montre qui chemine A pas toujours égaux, aveugle et sans dessein.
Page 86 - Puis ses traits choquer et déplaire ; Puis cent sortes de fards. Ses soins ne purent faire Qu'elle échappât au temps, cet insigne larron : Les ruines d'une maison Se peuvent réparer ; que n'est cet avantage Pour les ruines du visage ! Sa préciosité changea lors de langage. Son miroir lui disait :
Page 440 - DE ta tige détachée, Pauvre feuille desséchée, Où vas-tu? Je n'en sais rien. L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien.