LAUME a daigné faire au prémier volume de ce Livre, me fait efpérer la même grace de la part de VOTRE ALTESSE ROYALE pour la continuation. 1 Les PRINCES qui font, comme VOUS, MONSEIGNEUR, destinés à de grandes chofes, ne fauroient troptôt mêler dans leurs divertiffemens l'Utile à l'Agréable, afin de fè mettre en état de remplir avec fuccès les hautes destinées auxquelles la Divine Providence les appelle. Trop heureux fi je pouvois par cet ouvrage contribuer à atteindre un but falutaire, en amufant utilement VOTRE ALTESSE ROYALE. Pour Re Pour ce qui eft du Solide, Vous n'avez, MONSEIGNEUR, qu'à jetter les yeux fur les grands Exemples qui font devant Vous. gardez celui de SoN ALTESSE ROYALE, MONSEIGNEUR VoTRE AUGUSTE PE'RE. Regardez celui du GRAND PRINCE qui nous gouverne, & qui par få Sageffe & par fa Prudence fait l'admiration, tant des Etrangers que de fes Sujets. Pourroit-on Vous propofer de meilleurs modèles ? Et pourrois-je finir cette Epître par un plus bel endroit? Je m'arrête done ici, MONSEIGNEUR, en fupliant VOTRE AL* 3 TES TESSE ROYALE d'agréer ce chétif témoignage de mon Zèle, & du Refpect inviolable avec lequel je fuis, MONSEIGNEUR, DE VOTRE ALTESSE ROYALE, Le très-humble & trèsobéiffant Serviteur, DAVID ETIENNE CHOFFIN. AVERTISSEMENT. Lie Public ayant bien reçu le pré mier Volume de ces Amusemens, cela m'a déterminé à lui en rance qu'il ne le récevra pas moins favorablement Je ne m'étendrai pas au long fur le mérite &le contenu de ce fecond Volume. Le Lecteur en portera un jugement convenable. Je ne dirai qu'un mot des pièces de Poëfie que j'y ai fait entrer, & dont je crois avoir lieu d'efpérer qu'elles le fatisferont. Hn'y aura aucun rifque de les faire aprendre par cœur à la Jeunesse. Par ce moyen on 3 on aprendra à lire & à réciter des Vers avee * grace; n'ont point vu la France ne s'acquittent pas toujours bien, & dont plufieurs veulent faire retomber la faute fur la Poëfie françoife. En aprenant les chofes de la manière que je viens d'indiquer, elles s'imprimeront d'autant mieux dans Pefprit, qu'elles font exprimées avec élegance. ce dont la pluspart des Allemands qui Le promt débit de ce Livre me fait augurer que parmi un grand nombre de Lecteurs, il s'en trouvera plufieurs qui auront conçu du goût pour la Lecture & pour les Etudes, & qui fouhaiteront d'aller plus loin par degrés. C'eft à ces C'est à ces fortes de Perfonnes que je recommande les Livres fuivans. I. Pour l'Hiftoire des Chofes Naturelles. LE SPECTACLE DE LA NATURE, ou Entretiens fur les particularités de l'Histoire Naturelle, qui ont paru les plus propres à rendre les Jeunes-Gens curieux & à leur former l'efprit. VII. Tomes. A Paris, chez la Veuve Etienne & Fils. Ou à la Haye, chez Jean Neaulme. II. Pour * Cela s'entend que celui qui les fait aprendre, les doit favoir réciter lui-même & veiller fur la prononciation. |