Pour moi qui déja vous contemple À MADAME PLA.... Qui, la premiere fois qu'elle chanta devant moi, prit une voix fausse, gréle et tremblotante, absolument semblable à celle d'une vieille. Des rossignols de l'Ausonie Maints coucous, et maints chats-huants Ont eu souvent la fantaisie D'imiter les tendres accens. Mais jamais l'oiseau du Méandre, Pour le cri des tristes hibous, Oublia-t-il sa voix si tendre, Son chant si flatteur et si doux? Ah! du plus cruel artifice Du moment qu'on doit vous entendre, À VICTOIRE DE N... Avec laquelle on me trouvait de la ressemblance. LORSQUE je vis votre aimable figure, Du tendre amour je ressentis la flamme VICTOIRE!... hélas! fera-t-il mon supplice, Ce penchant si flatteur qui m'entraîne vers vous? Me verra-t-on, mourant à vos genoux, Réaliser la fable de Narcisse? ALLEGORIE PARODIÉE SUR UN AIR DE PLEYEL. A M. ET M DE G.... UN papillon jeune et galant, Mais par trop inconstant, Son hommage trompeur. D'abord triomphait; Jonquille, et tulipe, et jasmin, Prodiguaient à ses voeux les trésors de leur sein. Mais, hélas! bientôt maints soupirs Payaient leurs courts plaisirs: Sitôt son desir satisfait, Papillon s'envolait. Une rose encore en bouton, Loin de tout papillon, Croissait sous les yeux bienfaisans De Flore et du printemps. |