One hundred fablesGinn, 1906 - 187 pages |
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... voyait pas plus loin que son nez ; L'autre était passé maître en fait de tromperie . La soif les obligea de descendre en un puits : Là , chacun d'eux se désaltère . Après qu'abondamment tous deux en eurent pris , Le renard dit au bouc ...
... voyait pas plus loin que son nez ; L'autre était passé maître en fait de tromperie . La soif les obligea de descendre en un puits : Là , chacun d'eux se désaltère . Après qu'abondamment tous deux en eurent pris , Le renard dit au bouc ...
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... voyait presque plus , Tant il en avait mis dedans la sépulture . Le peu qu'il en restait , n'osant quitter son trou , Ne trouvait à manger que le quart de son soûl ; Et Rodilard passait , chez la gent misérable , Non pour un chat , mais ...
... voyait presque plus , Tant il en avait mis dedans la sépulture . Le peu qu'il en restait , n'osant quitter son trou , Ne trouvait à manger que le quart de son soûl ; Et Rodilard passait , chez la gent misérable , Non pour un chat , mais ...
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... voyait en peine , Lui dit : " Vous aviez lors la panse un peu moins pleine . Vous êtes maigre entrée , il faut maigre sortir . Ce que je vous dis là , l'on le dit à bien d'autres ; Mais ne confondons point , par trop approfondir , Leurs ...
... voyait en peine , Lui dit : " Vous aviez lors la panse un peu moins pleine . Vous êtes maigre entrée , il faut maigre sortir . Ce que je vous dis là , l'on le dit à bien d'autres ; Mais ne confondons point , par trop approfondir , Leurs ...
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... voyait point , comme au siècle où nous sommes , Tant de selles et tant de bâts , Tant de harnais pour les combats , Tant de chaises , tant de carosses ; Comme aussi ne voyait - on pas Tant de festins et tant de noces . Or un cheval eut ...
... voyait point , comme au siècle où nous sommes , Tant de selles et tant de bâts , Tant de harnais pour les combats , Tant de chaises , tant de carosses ; Comme aussi ne voyait - on pas Tant de festins et tant de noces . Or un cheval eut ...
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... voyait d'ordinaire en ce lieu . Le cerf est reconnu chacun prend un épieu ; Chacun donne un coup à la bête . Ses larmes ne sauraient la sauver du trépas . On l'emporte , on la sale , on en fait maint repas , Dont maint voisin s'éjouit d ...
... voyait d'ordinaire en ce lieu . Le cerf est reconnu chacun prend un épieu ; Chacun donne un coup à la bête . Ses larmes ne sauraient la sauver du trépas . On l'emporte , on la sale , on en fait maint repas , Dont maint voisin s'éjouit d ...
Contents
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 72 - J'attrape le bout de l'année ; Chaque jour amène son pain. Eh bien ! que gagnez-vous, dites-moi, par journée ? Tantôt plus, tantôt moins : le mal est que toujours (Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes), Le mal est que dans l'an s'entremêlent des jours Qu'il faut chômer ; on nous ruine en fêtes ; L'une fait tort à l'autre ; et monsieur le curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône.
Page 92 - Les Germains comme eux deviendront Gens de rapine et d'avarice. C'est tout ce que j'ai vu dans Rome à mon abord. N'at-on point de présent à faire, Point de pourpre à donner; c'est en vain qu'on espère Quelque refuge aux lois : encor leur ministère At-il mille longueurs. Ce discours un peu fort Doit commencer à vous déplaire. Je finis. Punissez de mort Une plainte un peu trop sincère.
Page 2 - A ces mots le corbeau ne se sent pas de joie ; Et, pour montrer sa belle voix, II ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le renard s'en saisit, et dit : Mon bon monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.
Page 60 - J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue : Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Page 59 - J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait? Nulle offense; Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger. Je me dévouerai donc, s'il le faut; mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi ; Car on doit souhaiter, selon toute justice, Que le plus coupable périsse.
Page 6 - S'enfla si bien qu'elle creva. Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages : Tout Bourgeois veut bâtir comme les grands Seigneurs, Tout petit Prince a des Ambassadeurs, Tout Marquis veut avoir des Pages.
Page 105 - J'ai quelquefois aimé : je n'aurais pas alors, Contre le Louvre et ses trésors, Contre le firmament et sa voûte céleste, Changé les bois, changé les lieux Honorés par les pas, éclairés par les yeux De l'aimable et jeune bergère Pour qui, sous le fils de Cythère, Je servis, engagé par mes premiers serments. Hélas ! quand reviendront de semblables moments ! Faut-il que tant d'objets si doux et si charmants Me laissent vivre au gré...
Page 58 - Je suis âne, il est vrai, j'en conviens, je l'avoue; Mais que dorénavant on me blâme , on me loue , Qu'on dise quelque chose, ou qu'on ne dise rien, J'en veux faire à ma tête.
Page 7 - Un pauvre Bûcheron tout couvert de ramée, Sous le faix du fagot aussi bien que des ans Gémissant et courbé marchait à pas pesants, Et tâchait de gagner sa chaumine enfumée. Enfin, n'en pouvant plus d'effort et de douleur, II met bas son fagot, il songe à son malheur. Quel plaisir at-il eu depuis qu'il est au monde ? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois, et jamais de repos.
Page 61 - L'onde était transparente ainsi qu'aux plus beaux jours; Ma commère la carpe y faisait mille tours Avec le brochet son compère.