Mémoires de l'Académie de Nîmes

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Popular passages

Page 45 - Près des villes, près des forteresses, dans les plaines, sur les montagnes , s'élevaient des tentes , des pavillons pour les chevaliers, et des autels , dressés à la hâte , pour l'office divin. Partout se déployait un appareil de guerre et de fête solennelle.
Page 37 - Il allait de ville en ville, de province en province, implorant le courage des uns, la piété des autres ; tantôt il se montrait dans la chaire des églises, tantôt il prêchait dans les chemins et sur les places publiques. Son éloquence était vive et emportée," remplie de ces apostrophes véhémentes" qui entraînent
Page 19 - C'est sous cette forme que Condorcet l'a présentée dans son Essai sur l'application de l'Analyse à la probabilité des décisions, page i63.
Page 108 - En effet, c'est une impression générale qu'éprouvent tous les hommes, quoiqu'ils ne l'observent pas tous, que sur les hautes montagnes, où l'air est pur et subtil, on se sent plus de facilité dans la respiration, plus de légèreté dans le corps, plus de sérénité dans l'esprit; les plaisirs y sont moins ardents, les passions plus modérées.
Page 46 - Jérusalem. Beaucoup de grands seigneurs qui avaient passé leur vie dans leurs donjons rustiques, n'en savaient guère plus que leurs vassaux ; ils conduisaient avec eux leurs équipages de pêche et de chasse, et marchaient précédés d'une meute, portant leur faucon sur le poing. Ils espéraient atteindre Jérusalem en faisant bonne chère, et montrer à l'Asie le luxe grossier de leurs châteaux.
Page 45 - Rhin jusqu'au delà des Pyrénées , on ne rencontrait que des troupes d'hommes revêtus de la croix, jurant d'exterminer les Sarrasins, et d'avance célébrant leurs conquêtes ; de toutes parts retentissait le cri de guerre des croisés : Dieu le veut ! Dieu le veut ! Les pères conduisaient eux-mêmes leurs enfants , et leur faisaient jurer de vaincre ou de mourir pour Jésus-Christ.
Page 46 - ... leur pèlerinage. Les enfants des villageois, lorsqu'une ville ou un château se présentait à leurs yeux, demandaient si c'était là Jérusalem. Beaucoup de grands seigneurs qui avaient passé leur vie dans leurs donjons rustiques, n'en savaient guère plus que leurs vassaux ; ils conduisaient avec eux leurs équipages de pêche et de chasse, et marchaient précédés d'une meute, ayant leur faucon sur le poing.
Page 11 - particulièrement dans celui du Gard, l'établisse« ment de fermes-modèles destinées à mettre en « pratique et à propager les meilleurs procédés de « culture ; énumérer et résoudre les difficultés lo
Page 46 - ... leur faucon sur le poing. Ils espéraient atteindre Jérusalem en faisant bonne chère, et montrer à l'Asie le luxe grossier de leurs châteaux. Au milieu du délire universel...
Page 37 - Il rappelait la profanation des saints lieux et le sang des chrétiens versé par torrents dans les rues de Jérusalem ; il invoquait tour à tour le ciel, les saints, les anges qu'il prenait à témoin" de la vérité de ses récits ; il s'adressait à la montagne de Sion, à la roche du Calvaire, au mont des Oliviers, qu'il faisait retentir de sanglots et de gémissements.

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