Traité d'explication française: ou, Méthode pour expliquer littéralement les auteurs français |
Other editions - View all
Common terms and phrases
adjectifs Art poétique Athalie auteurs bataille beau Boileau Bossuet Britannicus Bruyère Burrhus c'est-à-dire Camille chapitre chose Cinna cœur Condé condidit construction Corneille Cotin d'Athalie d'être expliquée d'expliquer désigner Dictionnaire Dieu différence dire discours dix-septième siècle doit donner duc d'Enghien écrivains éditions ellipse employé enfin étymologies exemple expressions fable Femmes savantes Fénelon figures Fontaine fureur garçon tailleur gens gentilhomme Gourville grec Henriette d'Angleterre homme Horace huître Ibid infanterie inversion jeunes jour juste l'Académie l'adjectif l'emploi l'huître langue française latin littérale locution manière maréchal ment Mithridate Mme de Sévigné Molière Monseigneur montrer morceau mort mots narrations Néron observations Oraison funèbre Pallas passage pèlerins pensée personne Phèdre phrase Plaideurs poésie poète poétique Polyeucte préposition prince pronom prose Racine raison remarques rien rime Romam Rome Romulus sais scène sens serait seul simple songe style substantif synonymes tion tournure tragédie TRAITÉ D'EXPL trouve Vatel verbe veut vient Virgile Voilà Voltaire yeux
Popular passages
Page vi - Faisait aux animaux la guerre. Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés : On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie ; Nul mets n'excitait leur envie ; Ni loups ni renards n'épiaient La douce et l'innocente proie ; Les tourterelles se fuyaient : Plus d'amour, partant plus de joie. Le lion tint conseil, et dit...
Page vi - Plus d'amour, partant plus de joie. Le lion tint conseil et dit : Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune : Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux ; Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Page 66 - De l'absolu pouvoir vous ignorez l'ivresse, Et des lâches flatteurs la voix enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux rois; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté...
Page 94 - Cependant, sur le dos de la plaine liquide S'élève à gros bouillons une montagne humide; L'onde approche, se brise, et vomit à nos yeux. Parmi des flots d'écume, un monstre furieux. Son front large est armé de cornes menaçantes; Tout son corps est couvert d'écaillés jaunissantes; Indomptable taureau, dragon impétueux, Sa croupe se recourbe en replis tortueux; Ses longs mugissements font trembler le rivage.
Page 2 - En vain l'injuste violence Au peuple qui le loue imposerait silence ; Son nom ne périra jamais. Le jour annonce au jour sa gloire et sa puissance. Tout l'univers est plein de sa maguificence : Chantons, publions ses bienfaits.
Page vii - J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense ; Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger. Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi ; Car on doit souhaiter, selon toute justice, Que le plus coupable périsse.
Page 26 - Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ? Dit cet animal plein de rage : Tu seras châtié de ta témérité.
Page 15 - ... cette éclatante lumière mise comme une lampe éternelle pour éclairer l'univers; que la terre lui paraisse comme un point, au prix du vaste tour que cet astre * décrit, et qu'il s'étonne de ce que ce vaste tour lui-même n'est qu'un point très délicat à l'égard de celui que les astres qui roulent dans le firmament embrassent.
Page 32 - Aujourd'hui même encor, mon âme irrésolue Me pressant de quitter ma puissance absolue, De Maxime et de toi j'ai pris les seuls avis, Et ce sont, malgré lui, les tiens que j'ai suivis. Bien plus, ce même jour je te donne Emilie, Le digne objet des vœux de toute l'Italie, Et qu'ont mise si haut mon amour et mes soins, Qu'en te couronnant roi je t'aurais donné moins. Tu t'en souviens, Cinna : tant d'heur et tant de gloire Ne peuvent pas sitôt sortir de ta mémoire; Mais ce qu'on ne pourrait...
Page vii - L'âne vint à son tour, et dit : « J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim , l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avois nul droit, puisqu'il faut parler net.